Extrait d’un article paru sur le site Toute Educ :
ToutEduc : Vous avez introduit un recours pour excès de pouvoir devant le Conseil d’État contre la réforme du baccalauréat. En quoi estimez-vous que les élèves des écoles indépendantes sont discriminés ?
Anne Coffinier : Ils n’ont pas droit au contrôle continu et devront passer, « à la fin de l’année de terminale une épreuve ponctuelle pour chaque enseignement faisant l’objet du contrôle continu » [article 9 de l’arrêté du 16 juillet 2018]. Ils auront un examen très lourd, qui aura lieu en fin de terminale même pour la spécialité prévue pour la première seulement, avec un jury et des épreuves spécifiques, ce qui interdira de les comparer à leurs camarades. Cela va donc à l’encontre du sens de la réforme (simplification, évaluation…). De surcroît, ils n’auront pas d’éléments à fournir pour leur inscription sur la plateforme Parcoursup, qui doit être renseignée très tôt. Juridiquement, notre dossier est solide. D’autant que nos élèves de seconde n’ont pas eu droit au test de positionnement, ce qui constitue une discrimination supplémentaire.
ToutEduc : Vous avez introduit un recours pour excès de pouvoir devant le Conseil d’État contre la réforme du baccalauréat. En quoi estimez-vous que les élèves des écoles indépendantes sont discriminés ?
Anne Coffinier : Ils n’ont pas droit au contrôle continu et devront passer, « à la fin de l’année de terminale une épreuve ponctuelle pour chaque enseignement faisant l’objet du contrôle continu » [article 9 de l’arrêté du 16 juillet 2018]. Ils auront un examen très lourd, qui aura lieu en fin de terminale même pour la spécialité prévue pour la première seulement, avec un jury et des épreuves spécifiques, ce qui interdira de les comparer à leurs camarades. Cela va donc à l’encontre du sens de la réforme (simplification, évaluation…). De surcroît, ils n’auront pas d’éléments à fournir pour leur inscription sur la plateforme Parcoursup, qui doit être renseignée très tôt. Juridiquement, notre dossier est solide. D’autant que nos élèves de seconde n’ont pas eu droit au test de positionnement, ce qui constitue une discrimination supplémentaire.
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