Au retour de son voyage en Géorgie et en Azerbaïdjan, le pape François a dénoncé la « colonisation idéologique » de la « théorie du genre », précisant aux journalistes ce qu’il avait voulu dire, samedi, en parlant de « guerre mondiale contre le mariage » :
« Ce que j’ai critiqué, est le mal qu’il y a dans le fait d’ériger la théorie du genre en doctrine. Un papa français m’a raconté qu’un soir, en famille […]. Il demande à son fils de 10 ans : “que veux-tu faire quand tu seras grand ?” “Être une fille !”, lui répond son fils. »
Le père s’était alors rendu compte que dans les livres du collège (selon certaines sources), on enseignait la théorie du genre. Ceci est contre les choses naturelles ! Pour une personne, une chose est d’avoir cette tendance, cette option, et même de changer de sexe, autre chose est de faire l’enseignement dans les écoles sur cette ligne, pour changer la mentalité. C’est cela que j’appelle la colonisation idéologique. »
Évidemment, la ministre socialiste Nadjat Belkacem a nié que l’école de « la République » enseigne la théorie du genre. France 2 s’est même fendu avec diligence d’un reportage qu’on n’enseigne pas la théorie du genre au collège (12-15 ans) mais qu’en Sciences de la vie et de la terre (SVT) on abordait le sujet des inégalités et de l’identité sexuelles en première (16-17 ans). Il semble que cette insistance sur le collège ne soit qu’un effet de la traduction (un colegio en espagnol, c’est toute école secondaire, y compris le lycée... En Italie, on parle de liceo pour tout le secondaire.) L’ennui pour France 2, c’est qu’il n’y a pas que SVT où l’on aborde la question du genre...
Le programme de seconde en Sciences économiques et sociales, daté d’avril 2010, prévoit un chapitre intitulé : « Comment devenons-nous des acteurs sociaux ? »
Les indications à l’usage du professeur mentionnent : « On montrera que la famille et l’école jouent chacune un rôle spécifique dans le processus de socialisation des jeunes. On prendra en compte le caractère différencié de ce processus en fonction du genre et du milieu social. »
Lorsqu’on découvre le traitement de ce chapitre par les livres Hachette (éd. 2014), Magnard (2010) , Nathan et Hatier (éd. 2014), on se trouve devant une orientation qui épouse la théorie du genre. Le chapitre intitulé « On ne naît pas femme, on le devient », du manuel Magnard, donne déjà la réponse avant d’avoir posé la question ! L’objectif de ce manuel est de « montrer que les rôles sociaux sont construits ».
Quant au cahier d’activités Magnard, il pose la question : « Nait-on fille ou garçon ? » Pour instiller un doute ?
« Ce que j’ai critiqué, est le mal qu’il y a dans le fait d’ériger la théorie du genre en doctrine. Un papa français m’a raconté qu’un soir, en famille […]. Il demande à son fils de 10 ans : “que veux-tu faire quand tu seras grand ?” “Être une fille !”, lui répond son fils. »
Le père s’était alors rendu compte que dans les livres du collège (selon certaines sources), on enseignait la théorie du genre. Ceci est contre les choses naturelles ! Pour une personne, une chose est d’avoir cette tendance, cette option, et même de changer de sexe, autre chose est de faire l’enseignement dans les écoles sur cette ligne, pour changer la mentalité. C’est cela que j’appelle la colonisation idéologique. »
Évidemment, la ministre socialiste Nadjat Belkacem a nié que l’école de « la République » enseigne la théorie du genre. France 2 s’est même fendu avec diligence d’un reportage qu’on n’enseigne pas la théorie du genre au collège (12-15 ans) mais qu’en Sciences de la vie et de la terre (SVT) on abordait le sujet des inégalités et de l’identité sexuelles en première (16-17 ans). Il semble que cette insistance sur le collège ne soit qu’un effet de la traduction (un colegio en espagnol, c’est toute école secondaire, y compris le lycée... En Italie, on parle de liceo pour tout le secondaire.) L’ennui pour France 2, c’est qu’il n’y a pas que SVT où l’on aborde la question du genre...
Le programme de seconde en Sciences économiques et sociales, daté d’avril 2010, prévoit un chapitre intitulé : « Comment devenons-nous des acteurs sociaux ? »
Les indications à l’usage du professeur mentionnent : « On montrera que la famille et l’école jouent chacune un rôle spécifique dans le processus de socialisation des jeunes. On prendra en compte le caractère différencié de ce processus en fonction du genre et du milieu social. »
Lorsqu’on découvre le traitement de ce chapitre par les livres Hachette (éd. 2014), Magnard (2010) , Nathan et Hatier (éd. 2014), on se trouve devant une orientation qui épouse la théorie du genre. Le chapitre intitulé « On ne naît pas femme, on le devient », du manuel Magnard, donne déjà la réponse avant d’avoir posé la question ! L’objectif de ce manuel est de « montrer que les rôles sociaux sont construits ».
Hachette : chacun s’évertue à inculquer le genre des jeunes enfants (les méchants !)
Quant au cahier d’activités Magnard, il pose la question : « Nait-on fille ou garçon ? » Pour instiller un doute ?
Évidemment, les parents (et même les enseignants pour Hatier) sont présentés comme les responsables de la socialisation différenciée des garçons et des filles, puisqu’on prétend dans ces manuels que l’identité sexuelle ne relève pas de la nature. On peut vraiment se demander en quoi c’est une mission de l’État de changer les stéréotypes culturels que les parents perpétueraient ?
Notons au passage, la grande sélectivité des manuels. C’est qu’ainsi que le manuel d’Hachette après avoir montré que les hommes ne participent pas aux tâches ménagères « équitablement » (les coupables !) reproduit un article du Monde qui affirme que « l’homme qui fait le ménage est plus heureux que les autres » car il se sentirait moins coupable... Le manuel ne mentionne pas une autre étude selon laquelle Plus un homme participe aux tâches ménagères, plus il y a risque de divorce...
De même, les manuels ne proposent qu’une cause possible pour les choix professionnels des filles et des garçons : ils sont les objets de vils stéréotypes intériorisés. Voir le manuel Magnard ci-dessous. Jamais on n’évoque la possibilité que ces choix soient rationnels et liés en partie au moins à la maternité et à la nature des filles. Rappelons à ce sujet que c’est dans les pays les moins progressistes envers les droits des femmes que les filles choisissent le plus les carrières techniques (genrées masculines en France) ! Et cela sans cours pour lutter contre les « stéréotypes genrés ».
Notons enfin que le Québec s’apprête très officiellement à faire de même (pour le bien de vos enfants bien évidemment)... Le programme semble vouloir permettre l’« exploration de nouvelles valeurs et normes en matière de sexualité, au-delà de celles de la famille » :
Les parents sont évacués ! Les normes à explorer vont au-delà des normes familiales... Depuis quand l’État doit-il s’arroger ce rôle ?
Le programme du Monopole se lamente également que les jeunes qui sont ouverts et « flexibles » au niveau de l’identité sexuelle sont ramenés par la pression sociale « grandissante » à des rôles et identités stéréotypées « traditionnels » et « nuisibles » (voir ci-dessous). Tout ceci ressemble très fort à des jugements de valeur en fonction d’une certaine conception de l’homme, à de l’idéologie. La lecture du programme gouvernemental donne parfois l’impression de lire un programme concocté par des officines militantes...
Notons au passage, la grande sélectivité des manuels. C’est qu’ainsi que le manuel d’Hachette après avoir montré que les hommes ne participent pas aux tâches ménagères « équitablement » (les coupables !) reproduit un article du Monde qui affirme que « l’homme qui fait le ménage est plus heureux que les autres » car il se sentirait moins coupable... Le manuel ne mentionne pas une autre étude selon laquelle Plus un homme participe aux tâches ménagères, plus il y a risque de divorce...
Hachette : Culpabilisons, puis offrons une étude en omettant d’autres
De même, les manuels ne proposent qu’une cause possible pour les choix professionnels des filles et des garçons : ils sont les objets de vils stéréotypes intériorisés. Voir le manuel Magnard ci-dessous. Jamais on n’évoque la possibilité que ces choix soient rationnels et liés en partie au moins à la maternité et à la nature des filles. Rappelons à ce sujet que c’est dans les pays les moins progressistes envers les droits des femmes que les filles choisissent le plus les carrières techniques (genrées masculines en France) ! Et cela sans cours pour lutter contre les « stéréotypes genrés ».
Notons enfin que le Québec s’apprête très officiellement à faire de même (pour le bien de vos enfants bien évidemment)... Le programme semble vouloir permettre l’« exploration de nouvelles valeurs et normes en matière de sexualité, au-delà de celles de la famille » :
Les parents sont évacués ! Les normes à explorer vont au-delà des normes familiales... Depuis quand l’État doit-il s’arroger ce rôle ?
Le programme du Monopole se lamente également que les jeunes qui sont ouverts et « flexibles » au niveau de l’identité sexuelle sont ramenés par la pression sociale « grandissante » à des rôles et identités stéréotypées « traditionnels » et « nuisibles » (voir ci-dessous). Tout ceci ressemble très fort à des jugements de valeur en fonction d’une certaine conception de l’homme, à de l’idéologie. La lecture du programme gouvernemental donne parfois l’impression de lire un programme concocté par des officines militantes...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire