mercredi 1 juillet 2015

Tous les journalistes anticonservateurs au Québec ? L'aveu ?

Selon le journaliste Vincent Marissal :


Il faut dire que le lendemain, Richard Martineau qui passe parfois pour de « droite » se félicitait que cinq personnes non élues (sur 9) décident de redéfinir l’institution immémoriale du mariage :

La Cour suprême américaine a enfin légalisé le mariage gai partout au pays. [...]

Ma nièce, qui est lesbienne et qui vit à Brooklyn, va pouvoir enfin se marier avec sa copine américaine. Bravo, Masha ! Go, girl ! (D’ailleurs, je veux être invité au mariage. Et quand vous allez avoir un enfant, envoyez-moi une photo !)
Aucun journaliste québécois n’oserait écrire l’inverse. Plus par mimétisme au sein d’une petite classe médiatique au Québec dont les membres se connaissent tous que par impossibilité de penser autrement (voir les réactions nombreuses parmi les journalistes aux États-Unis opposés à cette décision dictée par ces nouveaux régents de nos démocraties : les juges). Cette opposition ne se limitait pas aux journalistes américains, le gouverneur de la Louisiane allant jusqu’à suggérer la suppression de la Cour suprême. D’autres, comme Ted Cruz, suggérant de pouvoir renvoyer les juges de la Cour suprême lors d’élections.

Au passage, Martineau n’est pas connu pour sa rigueur : à Brooklyn les homosexuels peuvent « se marier » depuis le 24 juillet 2011... Quant à ce que deux femmes aient un enfant ensemble... L’idéologie aveugle visiblement et refuse de voir la réalité : les enfants se font toujours avec un homme pour l’instant. On prive donc dans ces cas les enfants d’un père et d’une part de leur identité. Au passage des couples lesbiens de Brooklyn pouvaient et avaient déjà « eu des enfants ensemble » (voir article de presse new-yorkais).

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