jeudi 11 avril 2013

La maternelle à quatre ans en milieu défavorisé critiquée

À l'optimisme prudent du milieu scolaire et à la levée de boucliers des associations de CPE succède l'inquiétude des chercheurs universitaires en ce qui a trait à l'implantation de la maternelle quatre ans à temps plein en milieu défavorisé.

En septembre, aux quatre coins du Québec, ils devraient être environ 1200 bouts de chou de quatre ans à franchir les portes d'une école pour y passer la journée entière en compagnie de 14 à 17 autres camarades de classe et d'un enseignant. Ce qui se déroulera entre les murs de ces salles de classe préoccupe des observateurs du milieu de la petite enfance, dont certains se réuniront vendredi et samedi au Rendez-vous CSQ de la petite enfance, à Longueuil.

Tandis que professeurs, penseurs et éducateurs se demandent si la qualité des services sera au rendez-vous et si la mesure aura l'effet escompté - prévenir le décrochage scolaire -, d'autres craignent carrément un effet de ghettoïsation. Suite de la dépêche de la Presse Canadienne.


Renforcer les familles ou augmenter la place de l'État dans l'éducation des jeunes enfants ?

Évidemment, personne ne cherche à valoriser la famille intacte comme lieu d'éducation optimale des jeunes enfants. Trop rétrograde.

Dans un article de RealClearPolitics, le chroniqueur conservateur Rich Lowry s’est exprimé sur l'objection de la gauche à l’éducation et l’instruction des enfants par leurs parents : « En tant qu'ultime institution privée, la famille est un obstacle tenace au grand effort collectif. Dans la mesure où les gens s’investissent dans leurs propres familles, ils résistent à l'État et privilégient leurs propres enfants par rapport aux autres enfants. »

« À vrai dire, ajoute Lowry, les parents sont l'une des sources les plus incorrigibles d’inégalité sociale. Si vous avez deux parents qui restent mariés et s’investissent dans votre éducation, vous avez tiré le bon numéro dans la loterie de la vie. Vous allez bénéficier d’innombrables avantages dont sont privés les enfants moins chanceux. »

« Le fait que famille est tellement essentielle pour le bien-être des enfants doit être une source constante de frustration pour les égalitaristes étatistes, un rappel constant des limites de leur pouvoir », a poursuivi Lowry. « Si la gauche veut s’assurer que l’investissement dans les enfants soit équitable là où il importe le plus, elle devrait promouvoir l’idée de famille intacte et de parents dévoués, même si cela signifie qu’elle devra alors défendre une conception scandaleusement surannée de l’éducation des enfants. »


Voir aussi

Une pensée collectiviste des enfants et de l'éducation

La séparation des parents freine la réussite scolaire des enfants

Maternelle publique et gratuite : sans effet sur les résultats au primaire

Les CPE ont échoué sur le plan pédagogique... comportemental et démographique

Une étude de Cambridge conclut que les enfants de cinq ans sont trop jeunes pour commencer l’école





Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire