mercredi 6 février 2013

Taux de fécondité au Québec selon la langue maternelle et le lieu de naissance

Les femmes de langue maternelle française et anglaise ont une fécondité semblable. Au cours de la période 2001-2006, leur indice synthétique de fécondité a été d’un peu moins de 1,5 enfant par femme en moyenne.

Chez les femmes de langue autre (en excluant les langues autochtones), l’indice est de 1,8. Ce sont les femmes de langue maternelle autochtone qui affichent, de loin, la fécondité la plus élevée, soit environ 3 enfants par femme.

• Les femmes de langue maternelle autochtone se distinguent des autres groupes linguistiques par une fécondité beaucoup plus élevée dans les plus jeunes groupes d’âge. À l’inverse, ce sont les femmes du groupe anglophone qui affichent le calendrier de fécondité le plus tardif.

• Chez les femmes de langue maternelle autre, celles de langue arabe affichent une fécondité moyenne de 2,6 enfants par femme en 2001-2006. Seules les femmes de langue indo-iranienne ont aussi une fécondité supérieure à 2 enfants.

On compte environ 1,7 enfant par femme chez les femmes de langue créole ou espagnole, tandis que la fécondité est très faible, entre 1,2 et 1,4, chez les femmes dont la langue maternelle est une langue chinoise, une langue slave ou une langue latine différente de l’espagnol (à savoir l'italien, le portugais ou le roumain).

Les femmes nées à l’étranger ont une fécondité supérieure à celle des femmes nées au Canada. Au cours de la période 2001-2006, la fécondité des immigrantes a été de 1,9 enfant par femme en moyenne, comparativement à 1,5 chez les non-immigrantes. Par leur plus forte fécondité, les immigrantes contribuent à ajouter 0,05 enfant à l’indice de fécondité du Québec. Ce qui est peu.

La fécondité des immigrantes surpasse celle des non-immigrantes dans tous les groupes linguistiques. L’apport des immigrantes à la fécondité des femmes de langue maternelle française et anglaise est mineur, mais il est considérable en ce qui concerne les femmes de langue autre, puisque 75 % d’entre elles sont nées à l’étranger.






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