jeudi 13 décembre 2012

Étude révèle que les enfants vivant avec des homosexuels accusent un retard scolaire

Contrairement à une étude antérieure qui avait trouvé peu de différences entre les enfants vivant avec des homosexuels et ceux vivant dans des familles hétérosexuelles, un nouveau rapport révèle que les enfants de « parents homosexuels » sont 35 pour cent moins susceptibles de connaître un parcours scolaire normal que ceux qui vivent avec leurs parents biologiques mariés.

Se fondant sur le plus grand échantillon à ce jour pour une telle étude, cette nouvelle recherche de la part de trois économistes soulève à nouveau l’impact que peuvent avoir les lois permettant le mariage et l’adoption par des homosexuels sur le bien-être des enfants.

L'étude, menée par le Dr Douglas Allen, de l'Université Simon Fraser, a jeté un regard neuf sur des données qui avaient déjà été analysées par un sociologue de Stanford, le Dr Michael Rosenfeld.

La nouvelle étude affirme que : « les enfants de couples de même sexe sont nettement moins susceptibles d’avoir un parcours scolaire normal : 35% moins de chances que les enfants de parents hétérosexuels mariés, 23 % moins de chances que les enfants de mères célibataires et 15 % moins de chances que les enfants de parents en union libre ».

L'étude se penche sur un travail universitaire similaire, celui de Rosenfeld, qui avait affirmé, a contrario, qu’il n’existait aucune différence entre les enfants habitants avec des adultes de même sexe et ceux vivant au sein de familles traditionnelles. Les trois auteurs affirment que cette étude filtrait l'échantillon des enfants pour obtenir ces  résultats.

« L'étude précédente qui affirmait qu’aucune différence n’existait entre les enfants de parents de même sexe et les autres enfants est grevée de nombreuses faiblesses importantes », a déclaré le coauteur Douglas Allen, professeur d'économie à l'Université Simon Fraser en Colombie-Britannique. Cette étude, « excluait les enfants qui n'avaient pas de lien biologique avec le chef du ménage et les enfants qui n’avaient pas habité au même endroit pendant cinq ans. De la sorte, plus de la moitié des observations avaient été éliminées. Lorsque nous avons considéré tous ces enfants éliminés dans notre analyse, tout en considérant ces facteurs et en les pondérant, nous avons constaté que les enfants de parents de même sexe sont moins susceptibles de progresser de manière normale à l'école. »

Le professeur Allen
Rosenfeld avait exclu 700.000 ménages de son analyse. Selon Allen, ces 700.000 ménages écartés comprenaient la majorité des ménages de même sexe présents dans l'ensemble des données de départ. Le professeur Allen a précisé qu’« Il se trouve que vous êtes beaucoup plus susceptible de vivre dans un ménage de même sexe et ne pas vivre dans cette maison pendant les cinq dernières années, car ces couples ont tendance à se briser assez vite. » « Alors, quand il écarte 700.000 observations, il exclut la plupart des ménages homosexuels, ce qui explique pourquoi il n'a pas pu observer d’effet », a déclaré le professeur Allen.

L’étude d'Allen vient d'être publiée dans la revue « Demography ».


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