dimanche 26 août 2012

Étudiants africains en France, étudiants français en Belgique

Les autorités belges envisagent de nouvelles mesures pour limiter ces étudiants français qui affluent en Belgique parce qu'ils ne réussissent pas à intégrer les filières de leur choix en France, comme l'orthophonie, où les Français représentent jusqu'à 90 % des effectifs.

Pire encore, les 250 000 étudiants que la France reçoit ne peuvent guère donner l’illusion que l’université française soit réellement attractive. En effet, la grande majorité de ces étudiants provient des anciennes colonies françaises pour qui la France continue à constituer une sorte de débouché naturel. Près de 25 % des étudiants étrangers qui viennent en France sont marocains, tunisiens, algériens ou sénégalais.

La France reçoit plus de 100 000 étudiants étrangers chaque année, et la politique de Claude Guéant en la matière n’a pas entraîné de baisse de plus de 2 ou 3 %. À elle seule, l’université française accueille plus d’étudiants africains que les universités américaines, britanniques et allemandes réunies.

En revanche, les universités françaises se révèlent extraordinairement peu attrayantes pour les étudiants des pays émergents. Elle n’est par exemple que le 7e pays d’accueil des étudiants asiatiques, à égalité avec l’Allemagne, avec à peine 3 % des flux captés, quand la Grande-Bretagne en capte le quadruple.

D’une certaine façon, l’université française s’est spécialisée dans l’accueil des étudiants africains, qui représentent près de 40 % de la masse de ses étudiants étrangers.

Hors Afrique, l’université française accueille environ 140 000 étudiants étrangers. L’université allemande, hors Afrique, en accueille 180 000. Hors Afrique, l’université française n’est que la 5e destination mondiale d’étudiants étrangers, une place en chute libre depuis près de 10 ans.


Source




Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire