lundi 4 juillet 2011

France — Les prénoms et noms qui réussissent au baccalauréat

Juliette a beaucoup plus de chance d'obtenir le baccalauréat français (équivalent du D.E.C. québécois) que Samia.

Certains prénoms sont en effet associés au succès lors du bac comme Coline, le prénom le plus « performant », Gabrielle, Eléonore ou Juliette qui sont près de neuf sur dix à décrocher le diplôme. Chez les bons élèves, on retrouve aussi Adèle, Louise, Lucille, Héloïse, Anna ou encore Pierrick (84,6 %) et Émilien (84 % d'admis), seuls garçons parmi les 20 premiers.

En bas du classement arrivent Samia, Ahmed, Yacine, Samir et Ali avec des taux de réussite proches des 50 %. Des résultats édifiants qui reflètent les difficultés scolaires rencontrées par les enfants issus de l'immigration. On note aussi qu'une Karima réussira aussi bien qu'un Kevin (68,5 %), prénom masculin associé à des classes populaires.

L'application ci-dessous calcule les chances statistiques de réussite au bac d'un candidat en fonction de son prénom, son nom, son sexe, sa ville d'origine ou son âge.

Tester vos chances de réussir au bac 2010 (application Facebook)





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Roumanie — La « génération Google » recalée au bac après une surveillance renforcée

Evenimentul Zilei
4 juillet 2011
« La vraie valeur de la génération “Google”: un carnage au baccalauréat », déplore Evenimentul Zilei. Plus de 100 000 élèves, soit la moitié de ceux qui ont participé à l'examen de fin d'études secondaires, ont été recalés. C’est le pire résultat depuis la révolution il y a 21 ans.  

« Qui est coupable? », s'interroge le quotidien, qui désigne à la fois le ministère de l'Education, les professeurs et les élèves.

Les parents ont protesté contre les sujets trop difficiles, mais ils ont aussi dénoncé « le style policier » pratiqué pendant les épreuves, car des caméras vidéo ont été installées dans toutes les salles d’examen.  

« Le niveau des élèves a baissé de manière dramatique ces cinq dernières années », disent les professeurs, qui incriminent le changement de valeurs et le fait que la nouvelle génération ignore l’essence des choses importantes, comme la satisfaction de l'apprentissage. De leur côté, les inspecteurs considèrent que les résultats reflètent le niveau de préparation des élèves.




Traduction PressEurop, merci Josick