mercredi 3 août 2011

Toronto — 4.000 élèves coptes pourraient quitter écoles « catholiques » au sujet de nouvelles politiques « d'ouverture »

Les églises coptes orthodoxes de Toronto menacent de retirer les enfants de 4 000 familles des écoles appartenant au Toronto Catholic School Board District (le conseil scolaire public anglophone catholique de Toronto), si ce conseil scolaire ne modifie pas sa controversée politique « anti-hétérosexiste » et ne prodigue plus en conséquence un enseignement catholique dans ses écoles. Si la menace devait se concrétiser, le conseil pourrait perdre plus de 40.000.000 $ en subventions publiques par an et plus de 150 enseignants.

Si le conseil devait mettre en œuvre sa politique, d'écrire le Père Jérémie Attaalla le 22 juin, « nous n'hésiterons pas à retirer immédiatement nos enfants de toutes les écoles catholiques à Toronto ou de [la région du Grand Toronto]. »

La politique qui porte le nom officiel « d'équité », adoptée plus tôt cette année dans le cadre des politiques radicales du gouvernement de gauche ontarien  sur l'« équité et l'éducation inclusive » a suscité une mobilisation sans précédent de la part des parents qui craignent que celle-ci donnera une occasion supplémentaire à des militants et lobbies pro-homosexuels d'influencer l'éducation sexuelle des écoles du TCSBD déjà peu respectueuse, pour de nombreux parents, de la doctrine catholique.

Le plan pour « l'équité et l'éducation inclusive » définit l'homophobie comme une « attitude désobligeante ou hostile, ou parti pris négatif à l’encontre des lesbiennes et des homosexuels et des personnes bisexuelles ou transgenres (LGBT). L’homophobie peut être manifeste ou tacite et exister tant au niveau individuel que systémique. »  Bref, ne pas trouver la pratique homosexuelle « normale », comme tant de personnes de par le monde le font, pourrait être considéré comme de l'homophobie, tacite si « l'homophobe » se tait.

En outre, ce programme insiste sur le fait que l’identité fondée sur le genre ne doit pas être confondue avec l’orientation sexuelle, et peut différer du sexe biologique déterminé à la naissance. Ce n'est d'ailleurs qu'une application aux écoles de la Politique sur le harcèlement sexuel et les remarques et conduites inconvenantes liées au sexe pondues par la Commission ontarienne des droits de la personneCommission qui a fait l'objet de critiques vives en commission parlementaire il y a près de deux ans.

La politique proposée par le gouvernement de gauche ontarien et par le TCDSB comprend une déclaration vague qui oblige les écoles à tisser des liens avec des groupes communautaires externes aux écoles. Les parents craignent l'absence de critères stricts qui obligent ces groupes à respecter le magistère catholique lors de leurs interventions dans les écoles catholiques. La politique imposée par le gouvernement oblige également les écoles à favoriser la participation active des élèves « à l’élaboration et à la mise en œuvre d’initiatives visant à soutenir et à promouvoir l’équité et l’éducation inclusive ». Pour des conseillères scolaires catholiques comme Jean Del Grande, il faudrait s'assurer que dans les écoles catholiques ces initiatives « soient en accord avec la foi catholique et l'enseignement moral de l'Église catholique ».

En août, le conseil scolaire catholique se penchera sur une série d'amendements à la politique promue par les conseillères Jean Del Grande et Angela Kennedy pour s'assurer que cette politique « d'équité et d'inclusion » est interprétée de manière conforme à l'enseignement catholique.

Fr. Attaalla a précisé dans sa lettre adressée à la directrice de l'éducation Ann Perron que les Coptes retireront leurs enfants si les modifications demandées ne sont pas mises en œuvre. Il ajoute que ces amendements sont « fidèles aux enseignements du Catéchisme de l'Église catholique. »

La commission scolaire recevrait environ 10.000 dollars de subventions par enfant et il faut environ 19 enfants pour justifier l'embauche d'un enseignant supplémentaire.

Les parents catholiques pas plus que les parents coptes n'ont indiqué ce qu'ils feraient si le conseil scolaire catholique ne mettait pas ses directives « d'équité et d'ouverture » en conformité avec la doctrine catholique. L'école publique « neutre » ontarienne est également tenue d'appliquer cette politique imposée par le gouvernement de gauche ontarien.






Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

2 commentaires:

  1. 4000 élèves, c'est amplement suffisant pour créer un autre réseau scolaires.

    De toute façon, il n'y a qu'une petite partie des coptes d'Égypte qui sont en communion avec Rome. La plupart des coptes sont affiliés à la « Communion orthodoxe orientale » (à distinguer des « orthodoxes » Grecs et Slaves) qui regroupe l'« Église apostolique arménienne », l'« Église éthiopienne orthodoxe » l'« Église syriaque orthodoxe » et « Église indienne orthodoxe ».

    Espérons que les coptes torontois auront le courage de mener ce combat jusqu'au bout !

    RépondreSupprimer
  2. Et pendant ce temps, les cafétérias d'écoles publiques "laïques" de Toronto sont transformées en mosquées chaque vendredi après-midi :

    http://youtu.be/nwsojMMN88Y

    RépondreSupprimer