mercredi 15 juin 2011

France — Si le système éducatif français se fait l’ennemi des familles, que vaut l’obligation scolaire ?

Texte de Marie-Joëlle Guillaume dans Famille chrétienne :

Tous les révolutionnaires le savent : « Le poisson pourrit par la tête », on détruit les ressorts d’une société en lui bourrant le crâne avec une idéologie subversive. Quand la tête est jeune et blonde, l’endoctrinement est plus facile. C’est pourquoi les idéologies subversives (le marxisme en fut une) haïssent la famille, force de résistance au nom de l’amour des siens. Dans le cas de la théorie du gender, la haine est portée au carré. Car c’est le principe même de la différence sexuelle et de la complémentarité amoureuse, source de toute famille, que prétend abolir cette déferlante idéologique, fruit des lobbies gays et féministes américains. Le comble, c’est que cette négation suicidaire des données de base de la condition humaine vient d’être introduite à l’Éducation nationale, comme le ver dans le fruit .

Le scandale des manuels de biologie (SVT) de première n’est pas le premier coup grave porté à la liberté de conscience et d’éducation des familles en matière de sexualité. Il y a plus de vingt ans, le parti pris matérialiste et libertaire des manuels de biologie de quatrième avait suscité l’indignation des parents. Depuis lors, l’envahissement de la vie scolaire par une propagande débridée (sous prétexte de « lutte contre l’homophobie », de prévention des grossesses adolescentes, etc.) ruine méthodiquement l’effort éducatif des parents à l’amour vrai, au goût de la vie, à l’espérance. Mais l’installation de la théorie du gender dans les manuels de biologie constitue une atteinte beaucoup plus grave encore. Car cette fois, l’idéologie mortifère se présente comme une science, au cœur même de l’acte d’enseigner, de la transmission du savoir.

L’Éducation nationale n’a pas le droit de faire cela. Ces manuels doivent être retirés de la vente. Il faut l’écrire au ministre via la pétition des AFC. Et réfléchir à la suite. Si le système éducatif français se fait l’ennemi des familles, que vaut l’obligation scolaire ? Que vaut l’enseignement public ? Que valent les contrats de l’enseignement privé avec l’État ? Vingt-sept ans après 1984, un nouveau combat pour la liberté de l’enseignement se profile.


La même lutte « contre l'homophobie » et l'« hétéro­sexisme » (oser prétendre que l'hétéro­sexualité est la sexualité normale ou préférable pour une société) a donné lieu à un plan interministériel au Québec. On retrouve également des traces de théorie du genre dans des cahiers d'activités ECR (voir ci-dessous) ou le sexe que l'élève dit avoir peut être « je ne sais pas encore ».



Page 10 du cahier d'activités ECR Voyage vers les valeurs pour la 2e année du 1er cycle
du secondaire des éditions École nouvelle





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1 commentaire:

  1. A mon sens, le système scolaire étatique a toujours été l'ennemi des familles, mais dans un premier temps surtout très soucieux de se fournir en personnel qualifié (d'où alors une école sévère) pour accompagner son essor.
    Mais comme désormais cet Etat est bien en place, la cible famille apparait plus clairement car faisant de l'ombre à cet Etat se voulant nounou pour tous...

    Voir mon petit post sur Les deux stades de l'école étatique et celui sur l'indignation sélective.

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