mercredi 4 mai 2011

Juge québécoise ordonne enfant malentendant instruit à la maison aille à l'école publique sans entendre le témoin expert des parents

Nous avons reçu ce message de l'HSLDA qui défend les parents éducateurs qui instruisent leurs enfants à la maison.


Nous avons eu la nouvelle étonnante qu'une famille québécoise a reçu une ordonnance de cesser de faire l'école-maison et que leurs enfants fréquentent l'école publique. Plus inquiétant encore, on leur a aussi ordonné d'envoyer les plus jeunes, qui ne sont pas encore d'âge scolaire, à un service de garde.

Cette saga a débuté à la fin de l'année 2009 lorsque la famille a été signalée à la Direction de la protection de la jeunesse, selon toute vraisemblance par leur commission scolaire. Ils ont comparu à la cour pour une première fois au début 2010. Lors d'une comparution ultérieure, on a ordonné que leurs enfants fréquentent l'école publique comme "mesure temporaire de protection". De multiples procédures juridiques ont suivi, ainsi qu'un procès de quatre jours, suivi d'une attente de quatre mois pour la décision de la juge. Inutile de dire que cela a eu ses effets sur la famille.

Ayant refusé d'entendre notre témoin expert, ainsi que des preuves sur la valeur de l'enseignement à la maison comparativement à l'école publique, la cour a ordonné que les enfants fréquentent l'école publique locale. On a aussi ordonné que les enfants plus jeunes fréquentent un service de garde, même s'ils ne sont pas en âge obligatoire de fréquentation scolaire. En établissant les raisons pour cette ordonnance, la cour a miser sur les témoignages des experts de la Direction de la protection de la jeunesse, à l'effet que les difficultés d'audition d'un des enfants nécessitaient qu'il fréquente l'école publique, ce qui l'aidera à surmonter ses limitations et maximiser son potentiel. La cour a aussi trouvé que le désir des parents de protéger leurs enfants d'un environnement extérieur qu'ils percevaient comme étant mauvais, avait privé leurs enfants d'une éducation adéquate.

Les valeurs prônées par la cour sont un affront pour toutes les familles faisant l'école-maison, où qu'elles soient.

NOUS DEVONS EN APPELER DE CE JUGEMENT.

La HSLDA s'engage à porter cette cause en appel mais nous avons besoin de votre aide.

Cette famille n'est pas la seule que nous ayons eu à représenter au Québec cette année, et chaque cas a nécessité quelques comparutions à la cour. Au Québec seulement l'an dernier, la HSLDA a dépensé plus de 50 000 $ en frais juridiques. En 2010, la HSLDA a eu plus de dépenses à défendre des familles faisant l'école-maison que toute autre année de son histoire. Nous avons eu une voix forte et nous avons laissé notre marque pour la liberté de faire l'école-maison en 2010, mais nous avons besoin de votre aide pour continuer. Des ressources financières sont nécessaires non seulement pour en appeler de cette décision, mais aussi pour combattre d'autres décisions et politiques gouver­ne­mentales abusives.

Plus nous avons de membres, plus nous aurons des ressources pour combattre ces causes types. Aussi, lorsque des défis extraordinaires comme ceux-ci se présentent, nous avons besoin de vos dons en plus des frais d'adhésion, afin que nous puissions opposer vigoureusement les abus du gouvernement envers l'école-maison.

Veuillez contribuer afin de soutenir ces causes et pour que l'école-maison puisse continuer à être légale au Québec et partout au Canada. Cliquer ici pour soumettre votre don déductible d'impôt.

Voir aussi

« Le système de garderie universel en Suède forme des enfants moins instruits »

Épidémie de détresse chez les enfants en CPE et chez les enfants nantis

Délit de parents trop originaux... Québec serre la vis aux parents qui instruisent leurs enfants à la maison





Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire