mercredi 2 mars 2011

Gérald Larose : réunir toutes les heures d'anglais du primaire en une demi-année d'anglais en 6e primaire

Pour Gérald Larose, il est plus efficace de concentrer toutes les heures d'anglais du primaire en une demi-année d'anglais en 6e primaire.

Mais il n'est pas question de garder de l'anglais dans les autres années du primaire ni en garderie.



Pour l'ancien syndicaliste, il ne s'agit pas de tourner le dos à l'anglais, mais d'être plus efficace et de faire en sorte, par ailleurs, que les Québécois puissent travailler en français au Québec. Gérald Larose ne précise pas comment cela se réaliserait en rendant plus de francophones « bilingues fonctionnels ».

Voir aussi

Réactions critiques à l'imposition du bilinguisme dans toutes les écoles francophones du Québec à la fin du primaire

L'ADQ pour que l'État impose plus d'anglais dès la première année du primaire, qu'en dit un linguiste ?





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6 commentaires:

Sébas a dit…

Je suis d'accord avec l'idée de Gérald Larose...

Ça règlerait vraiment le problème de pénurie de prof (d'anglais).

Mais encore, je me demande si la 6e année ne serait pas trop tôt???

Voici d'autres idées d'un non-expert;

Il faudrait aussi enlever l'inutile cours ECR au primaire (idéalement faudrait l'enlever partout, mais bon) et remplacer ça par plus de temps pour les matières de base et plus de temps pour l'activité physique(1 heure par jour), avec des choix variés qui intéresseront tous les jeunes(sport d'équipe ou non), et ce, pour instaurer de bonnes habitudes chez les jeunes... dans notre ère sédentaire et technologique.

En tout cas, avec le parti Libéral au pouvoir (un parti tout aussi empêtré dans des idées illogiques et l'idéologie partisane que presque tous les partis politique), je ne crois pas que ces idées "passent"...

Décrie a dit…

Ce que je ne comprends pas c'est quand Gérald Larose dit que ne pas connaître l'anglais est un vieux réflexe canadien fédéral (?).

Ai-je mal compris? (Pourquoi fédéral ?)

De toute façon, il est bien sûr évident que la meilleure manière pour ne pas être assimilé linguistiquement c'est de ne pas connaître d'autre langue...

Le problème est de s'assurer que cela n'ait pas d'impact important sur le plan économique, or si la loi 101 était appliquée, il y aurait plein de bons emplois qui ne nécessiteraient pas l'anglais...

Sébas a dit…

@ Décrie:

Ouin, l'argument de M. Larose est vraiment bizarre (pour ne pas dire autre chose...).

Mais passons, on dirait que plusieurs personnalités connues (de toutes tendances idéologiques), se sont données le mot pour dire que, "l'anglais c'est l'avenir" ou, "la mondialisation c'est anglais", etc.

Et pendant ce temps-là, personne ou presque parle de dictées quotidiennes... en français.

p.s.
On devrait idéalement instaurer ce genre d'immersion en espagnol (ou autre?), aussi... mais dans les 2 cas, peut-être faudrait faire ça au début et à la fin du secondaire ?
Au départ, je croyais que la 6e serait une bonne chose, mais là je ne suis vraiment plus certain. En tout cas, une chose est certaine, les cours d'anglais soupoudrés de la maternelle à la 5e année est preque une perte de temps. Il faudrait que les Québécois maitrisent au moins une langue comme du monde.

Yves G a dit…

C'est pourtant simple.

Larose est un universaliste qui croit que l'ouverture sur le monde (sur quoi exactement, l'islam, l'Afrique ou juste son monde à lui qu'il aime bien occidental ?) est bien. Donc l'anglais c'est bien de l'apprendre.

On peut à la rigueur être d'accord, pour des raisons économiques d'apprendre l,anglais pour *certains* (pas l'obligation pour tous d'autant apprendre), pour les raisons philosophiques d'ouverture c'est nettement plus vicié comme argument: on ne s'ouvre pas à tout en connaissant l'anglais de toute façon.

Mais pourquoi Larose n'a-t-il rien à proposer et ne peut-il comme le PQ que proposer que l'anglicisation et la bilinguisation?

Parce que cela fait son affaire : il faut montrer que sans l'indépendance on peut garantir l'avenir du français, c'est nettement plus facile de ne rien faire, on ne passe pas pour un sale raciste renfermé sur soi-même et ça fait pourrir la situation du français au Québec.

Loulou a dit…

Christian Dufour - Politologue à l'ENAP, auteur de l'ouvrage Les Québécois et l'anglais répond à Bouchard frère le sentencieux et aux péquistes obnubilés par l'anglais.

C'est excellent.


http://www.ledevoir.com/politique/quebec/318121/langue-une-mesure-excessive-et-dangereuse

Sébas a dit…

@ Yves G :

Ça cogite fort par chez vous...
;-)

J'aime bien votre analyse.

Il y a aussi celle de Serge, ici:
http://www.josephfacal.org/la-longue-marche/comment-page-1/#comment-10140

(commentaire du 4 mars 2011 à 17:28)


***

@ Loulou:

Je vais aller lire ça, merci.