mardi 11 janvier 2011

Légère baisse des naissances les 10 premiers mois de 2010

L'essoufflement du « mini baby-boom » au Québec semble se confirmer, malgré l'augmentation importante des dépenses liées à ce que le gouvernement qualifie de politique « familiale » ces dernières années.

Le nombre de naissances lors des 10 premiers mois de 2010 s'est élevé à 74 200, selon les chiffres préliminaires de l'Institut de la statistique du Québec. Les chiffres définitifs ne le seront pas avant une bonne année.

Ce nombre de naissances représente une baisse de 400 naissances par rapport au nombre de naissances de 2009 pour ces mêmes dix premiers mois, alors pourtant que la population québécoise a continué de croître en 2010.

En 2009, l'indice synthétique de fécondité s'établissait à 1,731 enfant par femme en 2009 en légère baisse par rapport à celui de l'année 2008 (1,735). Une légère augmentation du nombre de femmes en âge d'avoir des enfants en 2009 expliquait que le taux de fécondité eût baissé  en 2009 alors que le nombre de naissances avait très légèrement augmenté. Il est fort probable que l'indice synthétique de fécondité en 2010 connaisse une nouvelle fois une légèrement diminution ou un plafonnement par rapport à celui de 2009.




Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Quelle serait, d'après PUEL, une politique efficace de natalité?

Dia a dit…

je ne peux répondre pour PUEL mais déjà une politique qui n'excluerait plus les hommes de la parentalité pourrait sacrément servir... Proposer des alternative à l'avortement (y compris un système d'adoption)... Une politique du logement et de la construction aussi (quand un 4 1/2 se loue 1200 dollars un 2eme enfant...) D'une manière générale, la notion même de "politique de natalité" est viciée. C'est de la famille qu'il s'agit. C'est la famille qu'on a tuée. prétendra-t-on relever le taux de naissance avec des "familles" (sic) monoparentales ?

Catherine a dit…

Tiens, Radio-Canada reprend la même nouvelle un jour plus tard, mais uniquement pour les 9 premiers mois !

Un mois de retard...

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2011/01/12/001-naissance-quebec-baby-boom.shtml

Et évidemment, le gouv. du Qc minimise...

Amusant quand même la partie sur les femmes ont simplement devancé la venue au monde leur enfant (exactement le même reproche fait au baby-bonus qui lui aussi à 10 x moins cher avait fait remonter la natalité à environ 1,6 enfant/femme dans les années 90).

Simon a dit…

Ce n'a jamais été un véritable baby boom selon moi. Pour trois raisons:

1) Ce n'est qu'un soubresaut statistique (quelques milliers de naissances de plus sur un peu moins de 100000). Ainsi, ces naissances hors des prévisions n'affecteront pas énormément la société québécoises même si elle sont souhaitables.
2) J'ai observé les pyramide démographique du Québec, il y a quelques années. Et j'avais remarqué qu'il y a eu 25-27 ans (l'âge moyen d'enfantement) après le baby boom original (1945-1967), un echo du baby boom (1977-1983). Ainsi, on peut croire qu'il y a eu un second echo causé en partie par celà.
3) Il y a d'autres facteurs sociologiques pouvant expliqués cette recrudescence spontanée des naissances et un ressac en 2010. Notamment les politiques favorable à la natalité (assurances parentales, CPE, pub..), le nombre grandissant d'immigrants (généralement aux taux de natalité plus élevés), une certaine tendance sociale (mode, ouverture, maturité...) que je crois avoir remarquer, un possible effet insécurisant de la récession récente...

Le défi pour les politiciens actuels n'est plus de se pavoiser et de récupérer politiquement ce "mini-baby boom" des années 2000. Mais plutôt de le relancer à faible coût

Anonyme a dit…

Il existe des facteurs structurels majeurs expliquant la baisse de la natalité:
1- le contrôle dorénavant efficace de la fécondité;
2- la perte des valeurs morales fondées sur la religion par suite de la sécularisation,
3- la reconnaissance de l'égalité des hommes et des femmes touchant le droit à l'éducation et au travail.

À mon avis, le facteur no 1 est intangible, le deuxième ne changera pas non plus dans un avenir prévisible. Reste le troisième qui peut et doit faire l'objet d'aménagements sociaux et économiques, plus profonds que ceux que l'on connaît déjà et tenant compte des valeurs familiales.

Marre des cuistres a dit…

Préférer travailler dans la pub comme femme et mépriser les mères :

http://www.dailymotion.com/playlist/xnhby_FromDaWu_feminisme#videoId=x9eus