samedi 1 janvier 2011

Allemagne — Rebond inattendu des naissances

Cela faisait bien longtemps qu’il n'y avait pas eu de bonnes nouvelles en matière de démographie et de natalité en Allemagne. Et pourtant, petit miracle, entre janvier et septembre 2010, la courbe de la natalité a grimpé de 3,6%. Selon les chiffres préliminaires de l’Institut Fédéral des Statistiques installé à Wiesbaden, l’Allemagne a concrètement mis 510.000 enfants au monde au cours de la période. L’an passé, au long de ces mêmes mois, il n’y avait eu que 492 000 nouveaux-nés. Ces 3,6% d’augmentation ne représentent que 18.000 nouveaux nés de plus mais ils sont un signe favorable et peut-être une raison de retrouver un certain optimisme sur le futur de la population et du dynamisme d'un pays en voie de vieillissement accéléré.

Car c'est depuis les années 60 que la natalité allemande dégringole dangereusement. L’année dernière, le nombre des naissances en Allemagne a atteint des records de faiblessse. Au cours de l’année 2009, seuls 665.000 enfants sont venus au monde en Allemagne, soit 17.000 de moins qu’en 2008, et même pas la moitié du taux de l’année 1964...

En 2004, le Comité d’études des relations franco-allemandes affirmait dans une note sur la démographie allemande que le taux de natalité allemand (1,37 enfant par femme), l’un des plus faibles du monde, ne suffisait plus à renouveler les générations ce qui signifie que la population allemande non seulement vieillit mais qu'elle va diminuer.  

L’augmentation des naissances récemment enregistrée, même symbolique pour le moment, est d’autant plus étonnante que le pays compte toujours moins de mères potentielles. Chaque année, 300.000 femmes supplémentaires quittent le groupe des 15-45 ans étant en âge d’avoir des enfants.

Tout en préconisant de manier ces nouveaux chiffres avec la plus grande prudence, la Sueddeutsche Zeitung s’interroge: comment expliquer une telle augmentation des naissances quatre ans après l’introduction en Allemagne d'une l’allocation parentale, l’Elterngeld, visant justement à relancer les naissance? De même, comment se fait-il que le nombre de naissances explose au beau milieu d’une crise économique qui, il est vrai, affecte beaucoup moins l'Allemagne dont la croissance reste forte et le chômage contenu? Si les Allemands avaient décidé de repousser ou d’abandonner leurs projets d’enfants au début de la crise, en novembre 2008, les chiffres récemment publiés auraient été clairs… À vrai dire, il est bien trop tôt pour interpréter scientifiquement ces chiffres, qui ne disent encore rien d’une éventuelle tendance de long terme. Mais c'est en tout cas une très  bonne nouvelle pour l'avenir de l'Allemagne et d'un pays qui semblait tout simplement avoir perdu son élan vital.

Les dernières statistiques n'indiquent pas combien de ces nourrissons en 2010 sont nés de femmes d'origine étrangère. Toutefois, le plus récent rapport fédéral et local sur l'éducation publique démontre clairement la montée spectaculaire de la proportion d'immigrants dans les zones urbaines. C'est ainsi qu'à Francfort-sur-Main près de 72 pour cent de tous les enfants de moins de trois ans ont désormais un parent d'origine étrangère.


Sources Slate et MorgenWeb




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6 commentaires:

Heinrich a dit…

Tourisme de naissance (des Russes et des Arabes) : des femmes russes et arabes viennent accoucher en Allemagne (meilleurs soins prénataux et postnataux) :

http://www.tz-online.de/aktuelles/muenchen/geburten-tourismus-sturm-frauenklinik-1064991.html

Dia a dit…

Cette insistance sur la natalité est déplacée. Il y a une FAUSSSETÉ principelle dans ce malthusianisme militant.

Les peuples d'Europe ont été plusieurs fois décimés par des épidémies ou par des guerres, ils n'ont pas disparu pour autant.

prôner la natalité comme un absolu religieux ou comme un avatar d'idéologie de la croissance c'est :

- coupable en Afrique par exemple où les ressources ne suivent pas l'explosion démographique.

Tu vaccines ? Okay alors assume aussi la guerre civile et les famines QUE TU PROVOQUES !

- dangereux en occident où l'argument est fallacieusement détourné pour promouvoir la submersion migratoire.

Le truc devient d'autant plus cocasse quand ceux qui s'agitent sur cette histoire de natalité sont les mêmes qui dénoncent l'idéologie de la croissance !

contre cela il faut affirmer :

Non ! un peuple ne disparaît pas forcément si sa population se réduit.

Un peuple disparaît en revanche, a déjà disparu si sa population est REMPLACÉE.

Sébas a dit…

Oui Dia.

Et un peuple qui pense que sa priorité est de maintenir des programmes sociaux/écoles+ hopitaux étatiques(tous déficitaires et/ou mal gérés, en passant), se doit de maintenir ou d'augmenter le nombre de "payeurs de taxes"... coûte que coûte , même si cela veut dire de REMPLACER notre population...

Un vrai cercle vicieux (de comptable?)... l'homme (ce qui inclus les immigrants), au service de l'état-providence, le nouveau Dieu moderne ?

Wow, quel beau "projet de société"... et quelle belle société basée sur des valeurs "humaines" avant tout (je suis sarcastique).

Anonyme a dit…

Le premier bébé québécois de l’année 2011, est né au Centre hospitalier (anglophone) de St. Mary, à Montréal, sous le coup de minuit. L’enfant est une petite fille, nommée Talasan Abdi Omar, qui pesait 3,6 kg, ou huit livres et une once.

Le père, Mohamed Abdi Omar, un résidant de l’arrondissement Pierrefonds à Montréal, était encore incrédule. L’hôpital, affilié au réseau universitaire intégré de santé (anglophone) McGill, a tenu à préciser que le bébé et sa mère, Fatouma Ali Mogueh, se portent bien.

Humaniste lucide a dit…

@ Sébas

Disons que pour les Libéraux, l'immigration est une double aubaine. La majorité des immigrants sont contre la souveraineté.

Et pour cette raison, ils votent majoritairement pour les Libéraux.

L'immigration est un moyen formidable de changer la donne quand le peuple ne vote pas bien !
Vous ne verrez jamais Québec Solidaire votez pour une baisse de l'immigration.

Donc nous sommes baisé à droite et à gauche. Si les Québécois n'imposent pas la démocratie directe, il va nous arriver la même chose que les Européens.

Sébas a dit…

Combien de fois va-t-il falloir le répéter avant que la RÉALITÉ soit acceptée ???

C'est ici la sagesse. Que celui qui a de l'intelligence...

***

"Il est clair qu'une forte majorité des Québécois ne veulent pas faire de compromis sur certaines questions pour s'adapter à leurs concitoyens, surtout des immigrants, qui souhaiteraient qu'on les accommode. Ce qui est tout à fait légitime. Nous avons tous nos limites et nous estimons à juste titre que ce sont les nouveaux arrivants qui doivent d'abord s'adapter à nous, et non le contraire. Personnellement, je ne suis prêt à faire aucun compromis dans ma vie pour accommoder une femme portant une burqa et je n'ai même pas envie de simplement voir des personnes costumées de la sorte dans mon environnement.

La question est plutôt de savoir si la volonté des uns doit être imposée à tous, et la réponse est – dans une société libre – évidemment non. Pour prendre un exemple caricatural, même si 99% des Québécois pensent qu'on ne devrait pas laisser des musulmans exiger le retrait de tous les crucifix sur les murs avant d'entrer dans une maison, si moi je veux me plier à cette demande en recevant des visiteurs musulmans chez moi, c'est mon affaire. Et ce qui se passe chez moi ne regarde absolument pas les 99% de mes concitoyens qui ne sont pas d'accord.

La même règle s'applique à tous les endroits privés. On se souviendra que dans la fameuse histoire des cabanes à sucre servant de la soupe aux pois sans jambon et permettant à leurs clients musulmans de prier sur la piste de danse, qui avait lancé toute une controverse il y a deux ans, il n'y avait eu en fait aucun conflit. Les propriétaires des établissements avaient volontiers accepté de répondre aux demandes spéciales de leurs clients. Tous les xénophobes professionnels de la province en avaient malgré tout fait tout un plat.

Plus fondamentalement, on en revient au débat de fond sur l'immigration. Pourquoi laisse-t-on entrer sur ce territoire, avec tous les «privilèges» dont peuvent se prévaloir les citoyens (en particulier des services publics gratuits), des étrangers dont les valeurs et les coutumes sont si différentes de celles de la majorité? Les libertariens sont évidemment en faveur de la liberté de circuler et ne proposent pas l'adoption d'une politique d'immigration plus restrictive. Sauf que dans une société libertarienne, où l'État ne contrôlerait plus l'entrée et les sorties sur un territoire national, il y aurait d'autres formes de contrôle reflétant non pas des critères politiques et bureaucratiques, mais la volonté de la population s'exprimant dans un marché libre.

L'une de ces formes de contrôle serait le droit de décider quoi faire avec sa personne et sa propriété et donc de pratiquer une discrimination envers certaines personnes. Ce droit fondamental – qu'on nous a enlevé dans de nombreuses situations – enverrait un message clair à ceux qui ne sont pas les bienvenus ici.


On ne devrait pas pouvoir expulser une femme portant une burqa, ni la forcer à l'enlever. Sauf que si personne ne souhaite transiger avec elle – ni lui acheter ou lui vendre quelque chose, ni la soigner, ni éduquer ses enfants (la santé et l'éducation sont devenus des services privés), ni lui louer un appartement, ni l'embaucher – eh bien, cette femme aura le choix de s'habiller comme une personne civilisée ou bien de retourner vivre dans sa société d'origine."


Extrait de:

http://www.quebecoislibre.org/09/091115-3.htm