mardi 14 décembre 2010

Secondaire II (13 ans) : l'art de la fellation et du cunnilingus

Après le questionnaire sexuel concocté par une enseignante de la Rive-Sud, voilà qu'un document expliquant comment effectuer une fellation ou un cunnilingus a été distribué en classe à des élèves de 13 ans, une initiative qui indigne certains parents et observateurs.

Il y a quelques jours, un père de famille a contacté le Journal pour se plaindre de cette situation. L'homme et sa conjointe ont été bouleversés lorsqu'ils ont lu ce dépliant qui se trouvait dans l'agenda de leur fille de 13 ans.



Une trentaine d'ados de secondaire II auraient reçu ce document portant sur la pratique « sécuritaire » du sexe oral, dans le cadre d'un cours de sciences donné à l'école Mgr-A.-M.-Parent de Saint-Hubert.

Les parents, qui ont demandé à ce que leur anonymat soit conservé pour éviter à leur fille d'être ostracisée, ont été particulièrement outrés par certaines explications « détaillées » figurant dans ce dépliant. On y précise notamment qu'il faut « faire attention aux dents », lorsqu'on pratique une fellation, car « peu de gars aiment sentir les dents sur leur pénis ». Le document énumère aussi certaines expressions vulgaires pour qualifier le sexe oral, en soulignant, par exemple, qu'on peut dire « brouter la touffe », pour parler du cunnilingus.

La Commission scolaire Marie-Victorin défend l'initiative de ce professeur.

L'organisme fait valoir que le document « a été présenté aux élèves dans le cadre d'un cours de sciences pour la prévention du VIH et de l'hépatite ». La porte-parole de la Commission scolaire, Catherine Giroux, ajoute que le dépliant, qui comporte une section traitant des risques associés au sexe oral et des moyens de s'en protéger, provient de CATIE, le Centre canadien de prévention du VIH et de l'hépatite.

Mais l'organisme CATIE ne partage pas du tout le point de vue de la Commission scolaire. « Ce document n'aurait pas dû être distribué à des jeunes de 13 ans dans une classe », tranche Véronique Destrubé, du siège social de CATIE à Toronto, qui se dit « désolée » par cette situation.

« Je suis étonnée qu'il ait été distribué dans une classe, confie-t-elle. Ce n'est pas quelque chose qu'on aurait fait. »

Mme Destrubé ajoute que le dépliant est destiné « plutôt à des jeunes adultes de 18 ou 20 ans ».

La sexologue Julie Pelletier juge également le dépliant inapproprié pour des adolescents de 13 ans.

« J'ai tendance à être d'accord avec les parents, dit-elle. Le matériel est très explicite pour des jeunes de cet âge-là. Je n'aurais pas distribué ça à tout le monde. »




Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

10 commentaires:

Anonyme a dit…

Toujours le même discours qui "sachant" :

1) Il y a quelques enfants qui a seize ont des comportements dangereux.

2) L'Internet est là.

3) Les maladies MST c'est grave et c'est dû au manque d'information.

4) Il faut que l'État informe tous les enfants même ceux qui ne sont pas dû tout concerner.

5) Les parents sont mis devant un fait accompli (ceux qui s'opposent sont ds sales bigots rétrogrades qui veulent que leurs enfants attrapent des MTS!)

Évidemment, il y a plein de trous dans ces raisonnements, mais comme c'est l'État qui le tient, il est "bon" et imposé d'office. C'est ça la liberté et le choix à notre époque.

Anonyme a dit…

Pardon, discours des "sachants"

Perpétue a dit…

Tous ces dérapages en classe à propos de la sexualité me donnent l'impression d'être montés en épingle par les média pour que le gouvernement ait une excuse pour ramener le sujet en classe sous forme de cours obligatoire dès le préscolaire (!!!).

Comme parent, j'affirme que le gouvernement n'a rien à faire dans ce domaine qui ne concerne que l'enfant et ses parents. Qu'on arrête de prendre les parents pour des nouilles.Ce sont eux qui transmettent la vie, pas le gouvernement. Eux aussi connaissent les dangers de la vie, eux aussi vont sur internet et bien souvent y accompagnent leurs enfants. Qu'on ne dise pas que les informations ne sont pas disponibles: elles sont plus disponibles que jamais.

Ce qu'il y a de plus détestable, c'est l'ingérence du gouvernement dans la vie intime des enfants et dans les relations parents-enfants, le non-respect de la période de latence des enfants entre 6 et 12 ans ce qui constitue une sorte de viol émotif et intellectuel, le non-respect de la pudeur et de l'innocence des enfants.

La nation québécoise se meurt faute de familles suffisamment stables et ouvertes à la vie mais, malgré tout, nos gouvernements mal inspirés continuent d'orienter les jeunes gens vers un usage de la sexualité détourné de sa fin.

C'est le cœur de l'existence même de l'enfant qui doit lui être réaffirmé, à l'âge approprié par ses propres parents."Voici, tu viens de l'union de nos corps, et toi aussi tu as en toi cette puissance de transmettre la vie en t'unissant intimement avec une personne de l'autre sexe. Sois prudent, prépare-toi, garde-toi pour réaliser une union fondée sur un amour véritable qui se donne (et non qui prend), union qui doit durer toute la vie car il n'y a pas d'autre moyen de respecter et d'aimer une personne (une personne ne peut être essayée puis jetée), respecte et accueille les enfants à naître car ils sont dès le commencement des personnes dignes d'amour.

Perpétue a dit…

Suite: "Les MTS? Tu n'as rien à craindre de ces maladies si tu gardes ton corps comme cadeau de noces à ton futur conjoint et si tu lui es fidèle par la suite. Mais si tu expérimentes avant les noces, alors tu attraperas presque certainement une MTS ou l'autre, certaines inguérissables et sources de stérilité."

Aucun moyen de pratiquer le "safe sex". La pilule et les autres contraceptifs hormonaux, le stérilet et les crèmes spermicides rendent plus facile la transmission des maladies. L'usage du condom est comme jouer à la roulette russe car il ne fait pas barrière à plusieurs MTS (dont le SIDA) et il est presque toujours en contact avec le liquide spermatique lors de son installation.

Le "Safe sex" que l'on enseigne à l'école est un mensonge qui ôte toute prudence et déshumanise l'union charnelle.

Il faut revenir à l'observation de la nature, de notre nature, qui n'a pas changé depuis le début de l'humanité. Chaque femme a en elle un jardin de vie destiné à recevoir, dans l'union conjugale, la liqueur de vie de son époux. L'acte conjugal dans son essence est destiné à donner la vie. Cet acte est le plus grand qui se puisse faire sur terre car il n'y a rien de plus précieux qu'une vie humaine. Il faut l'entourer du plus grand respect.

Par conséquent, tous ces enseignements qui tendent à présenter l'union intime de deux personnes hors du contexte conjugal, détournée de sa fin (contraception, avortement), utilisée pour expérimenter ou pour se faire plaisir font un tort considérable aux jeunes.

Et il faut parler ici de tout ce que l'on nomme faussement "sexe" ou relation sexuelle, de ces pratiques que l'on a banalisées mais qui détournent les organes destinés à transmettre la vie pour en faire tout autre chose. La précieuse liqueur de vie aboutit souvent dans la poubelle, les égouts, le système digestif du partenaire par un bout ou par l'autre... Le jardin de vie est souvent transformé en jardin de mort par la soit-disant contraception qui est souvent abortive (pilule, pilule du lendemain, patchs, stérilet) et l'avortement lui-même (y compris le RU496).

Ouvrons les yeux: plus cet enseignement est donné en classe (et ailleurs), plus il y de grossesses chez les adolescentes (et d'avortements) ainsi que de MTS. Pour renverser la tendance actuelle, il ne faut pas "remettre" de l'éducation sexuelle ( en fait elle n'a jamais disparu, elle était intégrée dans d'autres cours), il ne faut surtout pas en donner aux jeunes enfants (c'est le nouvel objectif gouvernemental), il faut laisser cette éducation aux parents et tâcher d'avoir un climat sain dans la société (cinéma, télé, radio, lectures) qui permette aux familles d'élever (vers le haut) leurs enfants.

J'espère qu'il y aura beaucoup de parents qui s'en rendront compte et qui se lèveront, comme ils l'ont fait pour ÉCR, afin de retrouver ou préserver leur rôle de premier éducateurs surtout dans ce domaine délicat, intime, crucial.

Perpétue a dit…

(Suite encore et fin:)
Il faut revenir à l'observation de la nature, de notre nature, qui n'a pas changé depuis le début de l'humanité. Chaque femme a en elle un jardin de vie destiné à recevoir, dans l'union conjugale, la liqueur de vie de son époux. L'acte conjugal dans son essence est destiné à donner la vie. Cet acte est le plus grand qui se puisse faire sur terre car il n'y a rien de plus précieux qu'une vie humaine. Il faut entourer cet acte du plus grand respect.

Par conséquent, tous ces enseignements qui tendent à présenter l'union intime de deux personnes hors du contexte conjugal, détournée de sa fin (contraception, avortement), utilisée pour expérimenter ou pour se faire plaisir font un tort considérable aux jeunes.

Et il faut parler ici de tout ce que l'on nomme faussement "sexe" ou relation sexuelle, de ces pratiques que l'on a banalisées mais qui détournent les organes destinés à transmettre la vie pour en faire tout autre chose. La précieuse liqueur de vie aboutit souvent dans la poubelle, les égouts, le système digestif du partenaire par un bout ou par l'autre... Le jardin de vie est souvent transformé en jardin de mort par la soit-disant contraception qui est souvent abortive (pilule, pilule du lendemain, patchs, stérilet) et l'avortement lui-même (y compris le RU496).

Ouvrons les yeux: plus cet enseignement est donné en classe (et ailleurs), plus il y de grossesses chez les adolescentes (et d'avortements) ainsi que de MTS. Pour renverser la tendance actuelle, il ne faut pas "remettre" de l'éducation sexuelle ( en fait elle n'a jamais disparu, elle était intégrée dans d'autres cours), il ne faut surtout pas en donner aux jeunes enfants (c'est le nouvel objectif gouvernemental), il faut laisser cette éducation aux parents et tâcher d'avoir un climat sain dans la société (cinéma, télé, radio, lectures) qui permette aux familles d'élever (vers le haut) leurs enfants.

J'espère qu'il y aura beaucoup de parents qui s'en rendront compte et qui se lèveront, comme ils l'ont fait pour ÉCR, afin de retrouver ou préserver leur rôle de premier éducateurs surtout dans ce domaine délicat, intime, crucial.

Dia a dit…

Je vais me répéter mais la vraie question face à ce genre d'abus bureaucratiques c'est de se demander QUI fixe la limite de ce qui peut se dire et de ce qui - des pratiques et perversions diverses - doit rester interdit ?

Parce qu'ici - il faut bien le voir - il n'y a pas d'un côté les réacs "coincés" et de l'autre les gentils modernistes.
Des deux côtés, il y a toujours des limites, des interdits (sinon on parlerait de truc bien plus "weirds", vous voulez des exemples :-).

Ici c'est "ma morale de fonctionnaire, mes préjugés gauchistes, mes interdits et même mes croyances millénaristes (new age réchauffiste) contre les tiens".
C'est préjugés contre préjugés. Et moi le fonctionnaire gauchiste je suis du côté de Big Brother donc toi, le parent, tu es le réac et tu fermes ta yeule. Le réponse à la question QUI pose les limites ? La réponse c'est nous. C'est la classe bureaucratique qui seule pose et dépose désormais la principes de la morale.

Ceux qui ont jusqu'à présent si peu réussi dans leur gestion des choses économique matérielles et politiques entendent maintenant s'assurer aussi la maîtrise des affaires spirituelles. Les casques bleus diront désormais le catéchisme... pacifique MAIS obligatoire.

Voilà toute l'essence de la violence exercée ici : Le fonctionnaire gauchiste impose à tous la contrainte de SES CROYANCES et il le fait par la force (en fermant des écoles par exemple).

Les détails de ce qui se peut dire d'un côte ou de l'autre ne comptent pas. Pour l'un, on parle librement de sucer des bites en classe, c'est correct... soyez assurés que d'autre ne se gêneront pas demain pour évoquer l'égorgement des infidèles ou que sais-je...
Et pourquoi se gêneraient-t-ils d'ailleurs ? Vous vous gênez vous peut être ? Vous vous gênez pour nous imposer votre matérialisme de la marchandise ?

Jonathan a dit…

L'école Mgr-A.-M.-Parent!

Merci pour votre réforme et les fruits de votre héritage Mgr Parent!

Votre avez été un superbe homme de paille pour faire avaler aux québécois de l'époque le monopole de l'éducation.

Romanus a dit…

Une occasion en or pour se servir du programme contre le gouvernement. Je m'en servirais pour montrer a mes enfants que le Québec est dirigé par des dégénérés.

@ Jonathan

Mgr-A.-M.-Parent... un idiot utile...

Gilles B a dit…

Résultat de la perte de référence des valeurs (éthique, morale).

Outre le meurtre et le viol, à peu près tout est permis ou en voie de le devenir. Chacun développe son éthique individuelle, en fonction de ses préférences et expériences, avec son concept du bien et du mal qu'il veut évidemment étendre aux autres. Chose d'autant plus facile pour les spécialistes de l'instruction publique qui font littéralement dans la ré-ingénierie sociale. Ils ne font pas que transmettre de l'information, ils induisent des attitudes et des comportements. Ceci se fait en rupture avec les générations qui précèdent, et avec des objectifs sociaux à court, moyen et long terme. Pour eux, les valeurs des parents sont jetables.

Les valeurs anciennes et éprouvées sont déclarées mauvaises et les nouvelles, bonnes par défaut.

Nous sommes loin d'en avoir fini, bien au contraire, avec ce genre de contenu imposé aux enfants sous couvert de leur communiquer de l'information.

Ici, l'amour devient un objet livrable dans un petit sac en latex. Et avant le latex, il n'y avait point de sagesse ni d'humanité.

Sébas a dit…

@ Tous, vos commentaires et la réalité actuelle me font penser à ça:

«A mesure que diminue la liberté économique et politique, la liberté sexuelle a tendance à s'accroître en compensation.»

-Aldous Huxley
"Le meilleur des mondes"

Et à cette analyse à propos du même livre:

"Dans un monde qui semblerait idéal tant par le bonheur des gens que par la structure de la société, on s'aperçoit que l'individualité a été complètement effacée laissant place à un régime totalitaire dominant...

(...)

L'histoire se déroule dans les années 2050 environ, dans un Londres et un monde dominés par l'uniformisation de la pensée

(...)

Dans un futur plus ou moins proche, la société a évolué dans un sens plus que contestable : tout est planifié, tout est régulé. Le meilleur des mondes a pour devise "Communauté, Identité, Stabilité"...

(...)

La sexualité, apprise dès l'enfance sous forme de cours pratiques est vivement encouragée. Le fait que la sexualité enfantine ait pu être un jour interdite dépasse tout entendement pour ces hommes ne sachant plus penser par eux-mêmes, ni imaginer que cela ait pu être différent.

(...)

Tous les termes se rapportant à une notion familiale sont désormais inconnus de la majorité de la population : il est fort impudique d'en parler, ce que les gens font très rarement vue la gêne ressentie.

(...)

Les loisirs se rapportant aux plaisirs sont sollicités et toutes choses procurant du bonheur, tout en faisant marcher la consommation. Théoriquement, on ne peut pas être malheureux dans de telles conditions, quand on a reçu une vie idéale dans une caste idéale ; mais si jamais un individu a le malheur d'avoir quelque état-d'âme pour une raison quelconque (et qui souvent lui échappe), il existe le "Soma", appelé aussi pilule du bonheur, dont chacun se gave abondamment. En effet, il est fort mal vu d'être malheureux, ce n'est pas l'attitude du bon citoyen, ce n'est pas NORMAL.

(...)

Est interdit out ce qui pourrait amener les individus à penser librement, à briser leurs chaînes, en particulier tous les ancines écrivains dont les romans renferment les normes en vigueur, beaucoup trop d'obscénités, sous forme d'idées ou de sentiments...

(...)

Donc, le pouvoir est aux mains des plus hauts administrateurs qui peuvent manipuler à leur guise l'esprit humain.

(...)

Le message du livre :

Le Meilleur des Mondes est un ouvrage cruellement visionnaire écrit avant la seconde guerre mondiale, Huxley y dénonce les premières formes des sociétés totalitaires que recèlent le progrès des sciences du vivant et l'esprit de consommation. Donc, à l'heure de la mondialisation et du multimédia, Huxley annonce les dangers du totalitarisme à venir.

(...)

Le Meilleur des Mondes illustre un totalitarisme du parfait bonheur. La cité y est une "mère", mais une mère terroriste qui infantalise et animalise les citoyens-bébés au nom d'un Bien communautaire auquel nul n'a droit d'échapper. Huxley dénonce aussi le développement de la sexualité dans la vie quotidienne (consommation : publicités...), et la joie artificielle dûe au conditionnement et à la drogue qui permet de priver les êtres de leur liberté; Pour illustrer ceci, une citation de l'auteur lui-même "Le véritable danger pour les idées risquait davantage de venir d'un ennemi au visage souriant et doucereux qu'un adversaire inspirant la terreur et la haine". Cette contre-utopie est donc une leçon, une leçon sur la tolérance, une leçon sur le droit à la différence et sur les dangers que représentent la pensée unique et l'uniformisation des êtres.


http://www.france-jeunes.net/lire-le-meilleur-des-mondes-14091.htm

p.s.
Huxley n'était pas qu'un romancier, il savait que les "élites" (de son époque), voulaient transformer notre monde... à LEUR image.