vendredi 12 novembre 2010

Suisse — les croix resteront dans les écoles lucernoises

Localisation du canton de Lucerne
Le gouvernement lucernois a pris position en faveur des symboles chrétiens dans les écoles publiques.

Les croix et crucifix (croix avec la figure du Christ) devraient pouvoir rester accrochés sur les murs des écoles lucernoises. Le gouvernement cantonal a pris position mardi après un mois de discussions publiques animées.

Les crucifix devraient aussi pouvoir rester généralement aux murs dans les écoles lucernoises. Le gouvernement cantonal a pris position mardi après un mois de discussions publiques animées. C’est le père de deux enfants d’une école de la commune de Triengen qui avait ravivé la question en exigeant que les crucifix de l’établissement soient décrochés. Depuis, le débat s’est échauffé, encore alimenté par le licenciement en Valais d’un enseignant qui avait refusé de suspendre un crucifix dans sa classe.

Dans sa prise de position, le gouvernement lucernois s’en est remis à la tradition chrétienne du canton. « Les croix sont aujourd’hui un symbole auquel n’est pas rattachée une seule appartenance religieuse », affirme-t-il, cité par la Neue Luzerner Zeitung. Il soutient la place du crucifix – soit la croix surmontée de l’image du Christ – et de la croix dans les classes. « Les crucifix peuvent rester accrochés tant qu’ils ne dérangent pas.» Si tel n’est pas le cas, ils seront, après discussion, remplacés par des croix.

Le gouvernement, sommé de réagir et d’édicter une ligne de conduite par le postulat d’un parlementaire UDC, approuve donc l’attitude choisie par Triengen. Les autorités du village avaient, suite aux remarques opposées aux crucifix, proposé de les remplacer par des croix, plus neutres. Membre de l’Association suisse des libres penseurs, le parent d’élève hostile à ces symboles, fondait lui sa requête sur un arrêt du Tribunal fédéral datant de 1990. Celui-ci stipule que l’exigence de neutralité confessionnelle des écoles publiques a été violée par la décision d’une commune tessinoise d’imposer un crucifix dans les salles de l’école primaire.

Depuis, la famille allemande objet de l'hostilité de nombreuses familles suisses de la région a décidé de quitter Triengen.




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