vendredi 5 novembre 2010

La priorité en éducation selon M. Deltell : tous bilingues

Interrogé par La Presse sur ce que l'ADQ préconise en matière d'éducation, M. Deltell n'a pu sortir qu'un cliché à la mode que « les enfants deviennent tous bilingues » au Québec. Voilà, c'est miraculeux, plus de décrochage, plus de chômage, plus d'éducation à rabais, plus d'éducation à fort contenu idéologique multiculturaliste.

Et s'ils parlaient et écrivaient déjà tous bien le français ? Rappelons que même les futurs enseignants québécois maîtrisent mal le français. Il n'est pas du tout évident que cette obsession pour l'anglais (car il ne s'agit pas d'un autre bilinguisme que celui qui impose l'anglais à tous) améliore l'attrait du français, la maîtrise du français par les jeunes québécois ou même l'intégration des immigrants au français (à quoi bon ?)

Quant aux études qui prouveraient que la maîtrise de l'anglais par tous, par décision gouvernementale, plutôt que l'apprentissage pour certains d'un métier technique ou manuel rentable même uniquement en français, devrait être une priorité économique, on n'en a pas vu trace dans ces propositions dites « régionales ». Il s'agit d'un axiome dont on ne peut douter sans être un horrible « nationaliste ».

Base de cette proposition des plus éculées ? Des sondages ! Le texte de la proposition qui avance cette priorité en matière éducative pour l'ADQ en plus de ces sondages sort également les clichés les plus galvaudés pour essayer d'attendrir le militant distrait : « L'apprentissage d’une langue permet l'ouverture à d'autres cultures et la découverte d'autres horizons. » De quelle langue s'agit-il ? L'anglais... À quelles cultures ouvre-t-il, si ce n'est la culture nord-américaine dans laquelle nous baignons déjà ! L'ADQ de M. Deltell n'envisage pas d'apprendre le latin, l'arabe, le chinois, l'espagnol, le portugais ou l'hindi (au choix) à tous les élèves. Non, l'anglais qui s'apprend déjà par osmose dans une très grande partie du Québec. N'y a-t-il vraiment rien de plus prioritaire en matière d'éducation ? Pas selon l'ADQ aseptisé de M. Deltell apparemment...

Rien sur un surplus d'efficacité, de liberté pédagogique, de concurrence des programmes dans l'enseignement, deuxième plus gros poste dans le budget du Québec.

Nous avons, par ailleurs, eu vent de fortes contestations au sein de certaines régions qui se voyaient placer devant ces propositions pondues par des apparatchiks de l'ADQ en rien ancrés dans lesdites régions.



Source : Le cahier des participants concocté par les apparatchiks de l'ADQ.




Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

26 commentaires:

  1. Le bilinguisme généralisé est la condition sine qua non de l'assimilation.

    Cela vaudrait dire moins d'immigrants qui s'intègrent, moins de services en français, moins de francophones nécessaires pour assurer ces services.

    C'est de la pure idéologie qui ne peut naître que dans le cerveau de quelqu'un de Québec qui ne connaît pas réalité Montréalaise ou de Gatineau par exemple.

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  2. L'ADQ devient un parti sans âme.

    Des gens du PLQ déçu des scandales qui veulent faire « moderne ».


    Aucune fibre nationaliste, rien de vraiment québécois, ils parlent français en attendant que tout le monde soit bilingue et que par mesure d'économie (c'est leur seul langage) ils passent à l'anglais.

    Un programme insipide. Rien d'autre que cela en éducation : L'anglais pour tous. C'est dingue.

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  3. Je viens d'envoyer ceci à M. Deltell

    « Je suis sidérée par votre priorité en éducation : rien sur une véritable concurrence et liberté de choix en éducation.

    Non, on dirait le rêve réalisé de M. Éric Duhaime (et de nombreux gens de Québec déconnectés de la réalité montréalaise) : tous bilingues. Anglais, bien sûr.

    Voilà ce que je lis :

    http://pouruneecolelibre.blogspot.com/2010/11/la-vision-de-leducation-selon-m-deltell.html

    Je suis d'accord avec ce blogue : c'est lamentable, ça manque totalement de vision.

    Ne comptez surtout pas sur ma voix. Je m'abstiendrai dans l'état actuel des forces politiques au Québec.

    Je veux un parti nationaliste, pro-français, de droite.»

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  4. Si les parents veulent que leurs enfants doivent parfaitement parler anglais au Québec, pourquoi l'État doit-il l'imposer aux enfants de ceux qui pensent que bien connaître le français, les maths, les sciences, faire du sport ou apprendre un métier manuel et un peu d'anglais?

    Ces parents zélotes peuvent enseigner ou faire enseigner dès aujourd'hui l'anglais après l'école à leurs rejetons.

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  5. C'est vraiment l'idée de gens qui vivent bien à l'aise dans une ville francophone comme Québec.

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  6. Puisqu'on parle de la "droite" québécoise. Avez-vous assister à la conférence du RLQ comme prévu dans un billet du 14 octobre? Vos impressions?

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  7. Jonathan,

    Rien au colloque de Sainte-Foy sauf un vague « choisir son école ».

    Nous essayons d'obtenir du RLQ par écrit des réponses concrètes sur leurs solutions en éducation.


    En plus d'une semaine nous n'avons reçu qu'un récépissé poli...

    Nous ne désespérons pas.

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  8. Tout monde veut que l'école serve SON "agenda idéologique"...

    -"Des cours d'éducation sexuelle"...
    -"Non, un cours d'économie"...
    -"Non, non, un cours de droit", de dire l'autre...

    Qui veut que l'école soit véritablement libre (de toute emprise idéologique)?; Débureaucratisée? Qui veut que l'école redevienne vraiment performante (concernant les matières de base)?

    En tout cas, l'ADQ n'aura JAMAIS mon vote, avec priorités comme celles-là.

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  9. @ Pour une école libre:

    Je crains que le RLQ soit très, très vague, si réponse il y a.

    Si jamais on se rencontre, je vous expliquerai pourquoi...

    Mais comme vous dites:

    "ne désespérons pas"

    p.s.
    Lâchez pas l'excellent travail.

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  10. Le décrochage... c'est pas juste un peu en partie à cause des parents? C'est facile d'accuser tout le temps le système... mais qu'est-ce que les parents d'aujourd'hui transmettent comme valeurs à leurs enfants s'ils ne sont même pas capable de les envoyer à l'école après 16 ans? On aura pas le choix... faudra rendre l'école obligatoire plus longtemps (18 ans), mettre de forts incitatifs (permis de conduire lié au diplome d'études secondaires). Pour le bilinguisme... oui ça dérange beaucoup les nationalistes... et c'est pas moins nécessaire.

    Souhaiter l'unilinguisme d'une partie de la population, c'est comme de dire... pas besoin que tout le monde sache lire et écrire, ça prend un peu d'ignorants à écraser et exploiter...

    Méprisable et ridicule!

    L'ADQ n'a donc pas besoin de vous, votre place est au PQ, avec vos épouvantails à la sauce xénophobe et anglophobe.

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  11. +Phil+ a écrit :

    > Le décrochage... c'est pas juste >un peu en partie à cause des >parents?


    Possible, en effet.

    > C'est facile d'accuser tout le
    >temps le système... mais
    >qu'est-ce que les parents >d'aujourd'hui transmettent comme
    >valeurs à leurs enfants s'ils ne
    >sont même pas capable de les
    >envoyer à l'école après 16 ans?

    Vous savez les parents sont souvent sans ressources : le jeune est éduqué à l'école, par la télé, les parents encouragés à travailler tous les deux (voir les CPE, la fiscalité), les jeunes qui fuient accueillis par l'État.


    Ceci dit vous voulez brimer la liberté des gens en augmentant l'âge de l'école obligatoire ?

    > On aura pas le choix... faudra
    >rendre l'école obligatoire plus
    >longtemps (18 ans), mettre de
    >forts incitatifs (permis de
    >conduire lié au diplome d'études
    >secondaires). Pour le
    >bilinguisme... oui ça dérange
    >beaucoup les nationalistes... et >c'est pas moins nécessaire.

    Vous vous contredisez : vous voyez bien qu'il y a d'autres priorités que de faire de tous les francophones des bilingues. Confrontez-vous à vos contradictions svp !

    >
    > Souhaiter l'unilinguisme d'une >partie de la population, c'est
    >comme de dire... pas besoin que
    >tout le monde sache lire et
    >écrire, ça prend un peu
    >d'ignorants à écraser et >exploiter...


    C'est idiot. On peut être unilingue français et un excellent soudeur, vendeur en magasin, infirmière, enseignant, etc.

    Vous méprisez donc ces gens et ces professions ?

    On peut aussi connaître le français et une autre langue que l'anglais. Le chinois par exemple, ça vous paraît pas utile ? (3 fois plus de locuteurs maternels que l'anglais)

    >
    > Méprisable et ridicule!

    Et les insultes facile à la bouche ! C'est le pompon

    >
    > L'ADQ n'a donc pas besoin de >vous, votre place est au PQ,

    Trop à gauche.

    > avec vos épouvantails à la sauce >xénophobe


    Je ne viens pas parler du chinois ?

    > et anglophobe.

    Ne pas être obsédé par l'anglais, ne pas vouloir l'imposer à tous comme une priorité ce n'est pas une phobie.

    Vous n'êtes qu'un "francophobe", na!

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  12. Phil ne semble pas comprendre que le problème c'est

    1) la priorité accordée à ce seul bilinguisme : il y a plein d'autres choses à faire.

    2) la volonté d'être bilingue plutôt que de simplement s'en sortir en anglais et au besoin devenir bilingue.

    3) le danger du bilinguisme total dans notre situation.

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  13. @ +Phil+ qui écrit:


    "Le décrochage... c'est pas juste un peu en partie à cause des parents? C'est facile d'accuser tout le temps le système... mais qu'est-ce que les parents d'aujourd'hui transmettent comme valeurs à leurs enfants s'ils ne sont même pas capable de les envoyer à l'école après 16 ans? On aura pas le choix... faudra rendre l'école obligatoire plus longtemps (18 ans)"

    ***

    Dans le "beau" système éducatif -socialiste- Finlandais (pays tout aussi socialiste et 'égalitaire' que nous):

    -L'enseignement secondaire n'est pas obligatoire (point positif!) et pourtant le taux de décrochage est presque à ZÉRO !



    Par contre:

    -Il y a un surplus de diplômés universitaires = nette tendance à la hausse du chômage des diplômés universitaires (et donc dévalorisation de ce diplôme, comme au Qc!). Voilà ce que donne la planification étatique.

    -Manque de place dans les écoles professionnelles et donc pénurie de main-d'œuvre ouvrière comme celle des plombiers ou celle des ouvriers du bâtiment.


    Inspiré de:
    Wikipédia

    p.s.
    En passant, pour plusieurs aspects[de la gestion], en Finlande (ou ailleurs en Scandinavie) ce ne sont pas les syndicats ou les bureaucraties qui mènent la 'baraque'... mais les écoles, les localités, les profs et les parents. Est-ce que nos étatistes vont vouloir voir cela apparaître au Québec ? En tout cas, les syndicats vont nous traiter "d'extrémiste de droite", si nous essayons d'implanter ça au Qc. :-)

    ***

    QUESTIONS QUE PEU DE QUÉBÉCOIS OSENT CE POSER:

    Est-ce qu'il existe des structures de gestion plus morales/parfaites que d'autres ? Si oui, quelles sont-elles ? Ou sommes-nous que des êtres spirituels et les structures -humaines- n'ont pas ou prou d'influence sur nous tous?

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  14. Justement... ça confirme le désengagement des parents Québécois dans la réussite de leurs enfants.

    Si les parents s'impliquaient plus, le système ne serait pas si fort, et le problème du décrochage ne serait pas là.

    Un enfant qui décroche, c'est parce que ses parents l'ont laissé décrocher, c'est une évidence.

    Pire, on attend encore des solutions du système. On dénonce le socialisme, en demandant une intervention de l'état? Mesemble que c'est pas cohérent.

    Des parents qui s'impliquent, qui investissent, ça donne des enfants qui réussissent... Personne ne peut nier ça.

    À preuve... le décrochage, c'est souvent "congénital", des parents qui ont eux-même décroché, dans les quartiers de monde tout croches, au crochet de la société.

    Même chose pour l'unilinguisme. Quel genre de parent veut que son enfant soit unilingue, c'est à dire loser comme ses parents?

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  15. Les "problèmes" dont fait part "loulouanthropo"... c'est ceux d'être encapable de marcher et de mâcher de la gomme en même temps...

    Pas mon problème... plutôt le sien.

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  16. Tiens... j'ai pas fini...

    De quelles "libartés" vous parlez lorsqu'on parle de mineurs de 16 ans?

    Ils seront libres lorsqu'ils auront fini leur secondaire... Rien à foutre de la liberté d'un ado, il n'est pas autonome, ses parents sont en principe (jamais appliqué) responsables de ses actes.

    Un plombier peut très bien vivre en étant unilingue francophone... Oui... vous pouvez faire un "pays" ou une "nation" de plombiers... niveler le tout au niveau du plombier... qui d'ailleurs gagne en moyenne 70 000$ au Québec.

    C'est ça la réponse que vous avez face à un problème de sous-diplomation chronique, historique des canadiens-français?

    Finalement... avec ces mentalités... je crains que vous ne faites pas partie des solutions, prenant aussi part au problème de nivellement par le bas.

    Pourquoi les filles doivent aller à l'école? Elles ont pas besoin de ça pour changer des couches? C'est stupide!

    Un plombier bilingue aura de bien plus larges horizons d'affaires et sera quelqu'un de beaucoup plus intéressant qu'un unilingue limité.

    Finalement... c'est pas moi qui méprise les petites gens... c'est plutôt des gens limités qui veulent les tenir dans l'unilinguisme, l'absence d'ambition, le petit peuple, du petit monde, du p'tit français du p'tit Québec.

    Nivellement vers le bas!

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  17. Phil,

    Est-ce que les Américains unilingues sont des "nuls" pour vous ?

    Pourquoi êtes-vous tellement méprisant pour les gens qui sont d'excellents enseignants, infirmières, mécaniciens, soudeurs, mères au foyer, etc. et qui ne connaîtraient pas votre IDOLE l'anglais ?

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  18. Les 'tites' insultes et la condescendance, qui prennent la place de plusieurs arguments? Ou qui sont là pour donner de la force à vos arguments?

    Pourtant, un bon argument n'a pas besoin d'artifices pour s'imposer...

    Et après vous dites que Jeff Fillion prend trop de place à Québec... pourtant vous reproduisiez ces ANCIENS réflexes...

    Pas fort, pas fort. Je suis certain que vous êtes capable de faire beaucoup mieux que ça.
    ;-)

    En tout cas, tout ça ne donne vraiment pas le goût de débattre/d'échanger. C'est digne d'un débat à la "Maison Blanche" de votre film culte: "Idiocracy" !

    ;-)


    Et finalement, je vous cite:

    "Je me suis demandé s'il pouvait plus aider la droite du Québec que ce qu'il a fait jusqu'à maintenant, depuis qu'entre quelques discours méprisants envers l'intellectualisme, les personnes ayant des lunettes et des diplômes, il a "accouché" dans l'effort et la douleur, de Mario Dumont, Josée Verner et de Jeff Plante aussi..."

    http://philbelanger.blogspot.com/

    p.s.
    J'aime plusieurs de vos idées, par contre...

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  19. loulouanthropo:

    La langue des affaires... la langue que les chinois parlent pour faire des affaires... la langue d'internet c'est l'anglais.

    D'avoir à répéter ce fait en 2010 a quelque chose d'assez pathétique.

    D'ailleurs, un marqueur commun pour tous les nationalistes-ethnocentristes-adeptes du tribalisme complexé Québécois, c'est que quand on parle d'apprendre des langues... ils nous sortent toujours le chinois ou l'espagnol. Comme à un certain moment donné, c'était le Russe qui était à la mode dans les universités marxistes... ne me demandez pas pourquoi, poser la question c'est y répondre.

    C'est un "marqueur" commun... au sens scientifique du terme.

    Les Américains anglophones unilingues parlent ANGLAIS. Pas une langue secondaire, presque morte, parlée par 3% du continent.

    En passant un enseignant unilingue francophone ne peut pas vraiment être un excellent enseignant, à part dans votre imagination. Il va lui manquer pas mal de perspectives pour être qualifiable "d'excellent".

    Mais comme je vous lis ici, l'excellence ne semble pas vraiment une préoccupation, étant donné votre tendance à niveler vers le bas.

    J'ai eu une enseignante d'anglais assez unilingue... son cour était surtout un plaidoyer en français contre les écoeurants comme Raymond Malenfant, ennemi des syndicalistes.

    Votre place est au pécul.

    Non... vous avez tout faux; je ne méprise pas les travailleurs de la construction, ou bien les mécanos, plombiers... Je méprise ceux qui disent "j'en ai assez appris dans ma vie"... "pas besoin de savoir ça"... Ça c'est perdant, méprisable et pas digne de mention.

    C'est tout sauf excellent, c'est minable.

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  20. Sébas...

    Jeff Fillion est loin d'avoir tort sur tout... c'est d'abord un mauvais représentant; c'était l'essentiel de mon message sur mon blogue dont il n'est pas du tout question ici.

    Et non... il ne me manque pas d'arguments, d'ailleurs tous les "arguments" "unilinguistes" ont été détruits... passés au broyeur. Il ne peut y en avoir de valables étant donné que ce n'est pas une position défendable par des gens intelligents.

    Le respect d'abord ça se gagne. De dire comme le péquiste Jean François Lisée à TLMEP que les québécois n'ont pas à être bilingues... que les enfants des autres peuvent être ignorants, c'est comme de souhaiter une société faible pour ne pas trop avoir à se forcer, et être bien confortable dans son petit royaume bas de gamme.

    Cela ne fera pas partie des valeurs que je vais transmettre à mon enfant.

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  21. +Phil+ ressort ses vieux clichés :

    "La langue des affaires... la langue que les chinois parlent pour faire des affaires..."

    C'est ri-di-cu-le.

    Pour faire des affaires avec qui?

    Vous pensez que les Chinois ne font pas d'affaires en chinois? Êtes-vous jamais allé en Chine?

    Et même au Canada, je connais des interprètes à Montréal qui font leur vie en interprétant pour des hommes d'affaires chinois.

    "la langue d'internet c'est l'anglais."

    C'est une DES langues et elle domine de moins en moins l'internet.

    "D'avoir à répéter ce fait en 2010 a quelque chose d'assez pathétique."

    Pathétique dans ce sens est un anglicisme (pathétique en français c'est avoir du pathos), vous vouliez dire pitoyable. Parlez déjà bien le français, anglomane de Phil !

    Mais surtout ce ne sont que des clichés:

    1)
    la place de l'anglais diminue et c'est pas l'Amérique d'Obama (la locomotive de l'imposition de l'anglo-américain) en plein déclin qui va y changer quelque chose.

    2) Le français peut et devrait être suffisant à la majorité des francophones (tout le monde n'est pas un commercial, un vendeur à l'international).

    3) Il y a plein de métiers honnêtes et recommandables qui n'exigent en rien le bilinguisme (bien que cela soit une mauvaise habitude à Montréal, j'ai connu des patrons qui imposaient l'anglais à des manutentionnaires francophones alors qu'ils ne parlaient qu'à des gens d'ici!) Cette manie est idiote (elle limite le bassin d'employés en demandant une compétence inutile).

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  22. Phil affirmait sans rire :

    "Et non... il ne me manque pas d'arguments, d'ailleurs tous les "arguments" "unilinguistes" ont été détruits... passés au broyeur. Il ne peut y en avoir de valables étant donné que ce n'est pas une position défendable par des gens intelligents."

    Heureusement que c'est quelqu'un d'intelligent comme vous qui le dit...

    On a remarqué la prégnance et la pertinence de vos arguments ici...

    À part, l'insulte des "ignares" (comme si l'anglais était la seule chose qu'on puisse connaître et le seul étalon de l'ignorance ou de la connaissance!) et l'antienne comme quoi tout le monde parle anglais (ce qui est faux!), je n'ai rien lu de percutant de votre part sur ce dossier.

    Et le pire c,est que vous idtes êtres pro-Fillion qui est contre l'invasion de l'État dans la vie des gens mais que vous préconisez que l'État force les gens à devenir bilingue... Ça va bien les contradictions?

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  23. Je me demande si "diberville2009" avec ses gros manquements en français peut avoir le droit de proposer des solutions en éducation... Oui, avant d'apprendre l'anglais, apprends à écrire.

    Et loulouanthropo, bonne chance dans tes cours de CANTONNAIS ou de MANDARIN... (que vous ne ferez pas plus que des cours d'anglais)

    C'est pathétique et lamentable d'avoir à défendre l'utilité d'appendre l'anglais à des "quéquébécois" en 2010... ça prouve un complexe anglophobe de colonisé incapable de faire face à la réalité.

    C'EST ÇA... APPRENEZ LE HURON WENDAT, L'INUKTITUT, AVANT APPRENDRE L'ANGLAIS, PARCE QUE VOUS PLEUREZ ENCORE LES PLAINES D'ABRAHAM DE 1759. SNIF SNIF...

    Vos esprits limités doivent transparaître dans le reste de vos vies... J'ai pas plus de temps à perdre à discuter avec des pauvres complexés à qui faut expliquer que c'est important d'apprendre l'anglais en 2010. Vous êtes le problème, aucunement la solution ET JUSTEMENT, pour faire le lien avec ce que des Montréalistes faisaient plus haut... si pour vous vivre sur la même ville que des anglos est une raison d'avoir peur d'apprendre l'anglais... On doit vous tenir loin des rennes du pouvoir.

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  24. [mode: langage adéquiste]

    Les ti-adéquistes de Qwébec city sont des êtres binaires, ont un esprit de vrâs villageois et écoutent/croient un discours simpliste et ce, sans trop se poser de questions.

    Les ti-adéquistes simplistes de Qwébec city utilisent un "langage de taverne" en pensant que le reste du Québec est aussi simpliste, binaire et brainwashé qu'eux.

    Les ti-adéquistes simplistes de Qwébec city ne réalisent pas que le problème avec "la pensée unique" du Québec n'en est pas un de langue, mais d'idéologie. En d'autres mots, les habitants de cette région n'ont pas eu besoin d'apprendre l'anglais pour entendre une pensée non exclusivement "gauchisante".

    Le ti-adéquistes simplistes de Qwébec city sont des réactionnaires qui détestent tellement le Pcul (parti qui représente le défenseur de l'identité québécoise), le chochialisme, le collectivisme, les syndicats, etc, qu'ils font le "miroir" de ces derniers en associant "identité québécoise" à tous les "ismes" qu'ils détestent pour finalement rejeter TOUT de leur identité, de leur histoire, etc. Ils deviennent donc aussi insignifiants que ceux qu'ils haïssent (et la haine n'est JAMAIS bonne conseillère).

    Les ti-adéquistes simplistes de Qwébec city doivent leur prospérité au bilinguisme intégral... tout le monde sait ça.

    Les ti-adéquistes simplistes de Qwébec city n'ont pas de fierté par rapport à leur originalité "française", leur histoire unique, etc, ce qui -justement- constituent les éléments qui attirent tant de touristes. Au lieu de VALORISER ÇA ENCORE PLUS, ils veulent être "des Montréalais comme les autres". Un vrai complexe d'infériorité.

    Les ti-adéquistes simplistes de Qwébec city sont tellement obsédés par la langue
    (anglaise dans ce cas-ci), qu'ils deviennent un "miroir" du Pcul... et les 2 groupes ne parlent presque pas de TOUS les autres problèmes importants qui touchent le monde de l'instruction.

    Les ti-adéquistes simplistes de Qwébec city parlent de liberté concernant la langue mais beaucoup moins de liberté pour des enjeux comme: liberté de l'école par rapport aux technocrates, aux syndicats et aux idéologues. Ils font donc beaucoup plus de propagande concernant leur obsession (comme le Pcul).

    Les ti-adéquistes simplistes de Qwébec city ne réalisent pas que leur parti est devenu populaire -chez des nationalistes non-socialistes en bonne partie- lorsqu'il a défendu notre identité vis-à-vis des multiculturalistes (par exemple). Ils peuvent bien rester à 10% dans les sondages...

    Les ti-adéquistes simplistes de Qwébec city ne réalisent pas que le Pcul ne va pas chercher plus de 20% des électeurs potentiels et qu'il y a donc beaucoup de monde -parmi ceux qui ne votent plus ou parmi le 700 000 qui n'a pas voté aux dernières élections- qui sont orphelins de parti.

    Les ti-adéquistes simplistes de Qwébec city ne réalisent pas que de remettre en question la langue enseignée à l'école, fait fuir un paquet de patriotes non-socialistes. Et oui, l'Adcul = 10% dans les sondages...

    Les ti-adéquistes simplistes de Qwébec city ne réalisent pas que les immigrants et "anglos" (surtout de Montréal), qui habitent ici, le font PAR CHOIX et que les anti-francophones ont déjà quitté (ou ne sont jamais venus ici). Ils aiment notre spécificité et ce, contrairement aux ti-Adcul simplistes de Qwébec city. Et La loi 101 fait consensus parmi presque toute la population.

    Les ti-adéquistes simplistes de Qwébec city ne réalisent pas que 25 états américains ont des lois "english only" et que cela n'empêche pas les américains d'être de grands commerçants.

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  25. Suite et fin:

    Les ti-adéquistes simplistes de Qwébec city ne réalisent que si un fabriquant ou un artiste Québécois a un produit ou une création vraiment incroyable, la langue n'est PAS une barrière pour les acheteurs...

    Les ti-adéquistes simplistes de Qwébec city ne réalisent pas qu'une bonne partie du peuple Québécois a peur de perdre son identité et que ceux-là deviennent donc obsédés par elle et ce, au détriment de tout le reste = exactement ce que les ti-adculs simplistes encouragent comme comportement.

    Les ti-adéquistes simplistes de Qwébec city ne réalisent pas qu'un peuple -tout comme une personne d'ailleurs- qui se questionne continuellement sur son identité, ne peut pas se développer à son plein potentiel, car trop occupé à se questionner...
    (Argument évident et 'circulaire', je sais, mais les ti-Adculs "n'allument" pas... alors j'insiste un peu).

    Les ti-adéquistes simplistes de Qwébec city ne réalisent pas que la réalité à Montréal ou à Gatineau n'est pas la même que celle vécue à Québec: ils devraient sortir un peu de leur ville et ÉCOUTER les gens d'ailleurs.

    Tout comme les ti-pculs, les ti-adéquistes simplistes de Qwébec city ne réalisent pas que "le nivellement pas le bas" est généralisé et que c'est CETTE priorité qui devrait tous nous préoccuper.

    Les ti-adéquistes simplistes de Qwébec city ne réalisent pas que -dans le contexte québécois- c'est TRÈS facile d'apprendre la langue anglaise.

    Les ti-adéquistes simplistes de Qwébec city prônent l'autonomie et la liberté, alors rien les empêchent de se bilinguiser... mais ils ne sont pas obligés de rendre tout le monde aussi obsédés qu'eux. Montréal est déjà LA ville où l'on retrouve le plus de personnes bilingues au monde et nous voyons bien qu'il y a des problèmes BEAUCOUP plus urgents que l'enseignement de l'anglais.


    p.s.
    Vous pouvez rejeter tous ces arguments et faits du revers de la main... et rester à 10% dans les intentions de vote. C'est votre CHOIX, votre LIBARTÉ.

    LIBARTÉ, JE CRIE TON NOM!
    ;-)

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  26. Désolé pour toutes les fautes. Je suis moi-même atteint par le "nivellement par le bas".

    ;-(

    p.s.
    Est-ce que M. Labeaume devrait m'envoyer une partie du montant alloué à Clotaire Rapaille (pour sa psychanalyse inachevée de la ville de Qc) ?

    ;-)

    http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/quebec-et-son-image/201003/29/01-4265415-quebec-resilie-le-contrat-de-clotaire-rapaille.php

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