La Tribune de Sherbrooke revient sur le fait que la Cour suprême du Canada a accordé hier l’autorisation d’en appeler du jugement de Drummondville relatif au cours d’Éthique et culture religieuse (ECR).
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Je suis totalement ravie. C'est la meilleure nouvelle de la semaine.
RépondreSupprimerSi le gouvernement perd, les parents anti-ECR pourront enfin faire exempter leurs enfants.
Si les parents pro-Ecer perdent, ils devront, en bon démocrates, inscrire leurs enfants à ce cours.
Dans les deux cas, tout le monde,y compris le gouvernement, saura à quoi s'en tenir.
La saga sera terminée. Encore une fois, j'en suis ravie.
Si la Cour Suprême ne touche pas à la question de la perte de droits fondamentaux, la saga ne sera pas terminée.
RépondreSupprimerDéclaration universelle des droits de l’homme
Article 18
Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites.
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Article 26
3. Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants.
Article 28
Toute personne a droit à ce que règne, sur le plan social et sur le plan international, un ordre tel que les droits et libertés énoncés dans la présente Déclaration puissent y trouver plein effet.
Je serais étonnée que la Cour suprême n'aborde pas la question. C'est précisément l'enjeu de ce procès de savoir si le cours ECR porte ou non atteinte à la liberté de conscience et ou de religion des parents et des élèves (et le cas échéant, des enseignants.
RépondreSupprimerVous dites:
RépondreSupprimer"C'est précisément l'enjeu de ce procès de savoir si le cours ECR porte ou non atteinte à la liberté de conscience et ou de religion des parents et des élèves (et le cas échéant, des enseignants."
Est-il possible que l'on se limite à parler uniquement de ce cours dans le nouveau contexte légal, qui lui ne respecte plus nos droits fondamentaux? Si oui, le problème ne sera pas réglé. En d'autres mots, légal n'est pas égal à moralement acceptable.
Mais c'est fort possible qu'ils ne puissent pas faire autrement que de discuter de la perte de ces droits fondamentaux. Alors oui, dans ce cas, problème sera réglé, car les Québécois retrouveront -enfin- leurs pleins droits.
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Loi 95 en juin 2005;
-Abroge l’article 20 de la Loi sur l’instruction publique, qui prévoyait la liberté de conscience pour les professeurs en matière d'enseignement de cours à contenu moral ou religieux.
-Modifie l’article 41 de la Charte québécoise qui permettait aux parents ou les personnes qui en tiennent lieu ont le droit d'exiger que, dans les établissements d'enseignement publics, leurs enfants reçoivent un enseignement religieux ou moral conforme à leurs convictions, dans le cadre des programmes prévus par la loi.