jeudi 28 octobre 2010

La politique québécoise des garderies risque de coûter encore plus cher

Les grèves tournantes entamées hier par les responsables de services de garde en milieu familial (RSG) se poursuivront cette semaine. Aujourd'hui, à Montréal, ce sera au tour de 1500 gardiennes d'enfants de débrayer et de manifester devant les bureaux montréalais du ministère de la Famille.


Ces débrayages des 12 800 travailleurs des services de garde en milieu familial affiliés à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) visent à augmenter la pression sur le gouvernement Charest.

Québec a entrepris en février dernier des négociations avec les puéricultrices en milieu familial pour la signature d'une première convention collective.

Les syndiqués réclament de meilleurs salaires et un régime de protection sociale qui leur donne droit à des vacances, à des congés payés, à des assurances collectives et à un régime de retraite.

Qui va payer ?

Les syndiqués réclament de meilleurs salaires. Mais qui paiera si ce n'est le Trésor public alors que c'est avec l'État qu'elles entament des négociations, demandent plus de subventions et ne peuvent demander plus des parents puisqu'il existe un réseau public de garderies qui facture à 7 $ la journée un service pour lequel il reçoit près de 42 $ de subventions quotidiennes. La concurrence est faussée et la solution pour le gouvernement actuel ne pourra que passer par un supplément de subventions.

Garderies non universelles

Rappelons que les garderies ne sont pas universelles, certains parents ne trouvent pas de place, d'autres préfèrent garder eux-mêmes leurs enfants pour des raisons affectives ou pédagogiques mais se voient discriminer financièrement pour ce choix légitime.

Une mesure nataliste douteuse

On prétend encore souvent que les garderies auraient permis d'augmenter la natalité, l'ennui c'est que la chose n'est en rien prouvée, car s'il y a bien eu une légère augmentation de la natalité (en rien un « baby boom »!) :
  • rien ne prouve que ce ne soit pas un effet de l'embellie économique des années 2000 (depuis 2009 et la crise financière, la natalité stagne au Québec, voir Baisse du nombre de naissances au Québec de janvier à juin 2010 et Essoufflement du « mini baby-boom » ?) ;
  • qu'on n'ait pas assisté à une simple anticipation des naissances, les familles ayant eu plus tôt les enfants qu'elles auraient eu plus tard (on avait fait ce reproche à la politique d'allocations à la naissance distribuées à la fin des années 80 et du début des années 90, alors que la natalité avait également rebondi);
  • que l'immigration croissante en provenance de pays féconds n'ait pas fait augmenter le nombre de naissances (avec ou sans garderies subventionnées donc).
Rappelons aussi que les garderies et les congés parentaux sont des mesures de retour au travail des femmes plutôt que des éléments d'une politique nataliste et c'est pourquoi les femmes qui veulent avoir des enfants, mais ne retournent pas au travail après la naissance de leur enfant, ne sont pas soutenues par l'État de manière aussi généreuse que leurs congénères qui retournent au bureau.

Investissements croissants dont le rendement s'effouffle ?

La croissance démographique du Québec semble donc s'essouffler alors que des sommes considérables et sans cesse croissantes sont investies dans sa politique « familiale » non universelle qui consiste principalement à encourager les mères à retourner au travail par le biais de garderies fortement subventionnées (7 $ par jour payés par les parents, 43 $/enfant par jour de subventions) et des aides directes aux familles pauvres ou monoparentales. Il ne s'agit pas à proprement parler de mesures natalistes universelles. En 2009, les services éducatifs à l’enfance représentaient une aide d’un peu plus de 2,4 milliards de dollars, à laquelle il fallait ajouter le crédit d’impôt remboursable pour frais de garde qui permettait de verser 194 millions de dollars aux familles utilisant la garde à tarif régulier.

Entre 2003 et 2009, l’aide financière accordée aux familles par le gouvernement du Québec a augmenté de plus de 58 %. Cette aide financière comprend l'aide à la garde des enfants (2,6 milliards [source, page 33]), le régime québécois d’assurance parentale (1,2 milliard), l'allocation de soutien aux enfants plus généreuse pour les familles monoparentales ou pauvres (2,2 milliards) et la prime au travail (255 millions). Pendant cette période le taux de natalité a augmenté de 14,8 % et le taux de fécondité de 16,7 %.



Rappelons que le programme d'allocation universelle à la naissance avait coûté de 1989 à 1996 1,406 milliard de dollars pour toute cette période soit environ 240 millions de nos dollars de 2010 par an. La fécondité était alors passée de 1,415 enfant par femme en 1988 à 1,611 en 1996, soit une augmentation moyenne de 13,8 %. L'abolition par le Parti québécois de ce programme en 1997 et l'instauration des garderies dites à 5 $ a été suivie d'un abaissement de la fécondité ; l'indice synthétique de fécondité avait alors atteint en 2002 1,475 enfant par femme. Il faut noter que l'économie n'a enregistré aucun recul pendant toute la période de 1997 à 2008, celle-ci ne peut donc expliquer la baisse de la natalité de 1997 à 2002.


Voir aussi

Le Régime québécois d'assurance parentale, un gouffre sans fond, craint la FCEI

Garderies à 50 $, nouvelle promesse du PQ au coût de 1,5 milliard de $.

Les garderies ruineuses et non universelles (elles avantagent les femmes qui retournent travailler, pas les autres) du Québec augmentent-elles la natalité, font-elles des enfants mieux préparés ?

Une étude de Cambridge conclut que les enfants de cinq ans sont trop jeunes pour commencer l’école.






Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

28 commentaires:

  1. Je suis bien d'accord que le système de garderies subventionnées ne découle pas d'abord d'une politique de natalité. Il vise plutôt à permettre l'accès des femmes au marché du travail à égalité avec les hommes.

    Par ailleurs, une partie des sommes dépensées pour les garderies provient des impôts sur le revenu payés par les femmes au travail.

    Aussi, la question de fond touche une valeur sociale généralement partagée dans les pays développés du moins qui et celle ce l'égalité des hommes et des femmes. Faut-il remettre cela en question?

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  2. "Aussi, la question de fond touche une valeur sociale généralement partagée dans les pays développés du moins qui et celle ce l'égalité des hommes et des femmes."

    C'est faux, il s'agit d'une mesure discriminatoire conter les femmes qui font le *mauvais* choix de rester à la maison et d'éduquer leurs enfants en bas âge elles-mêmes plutôt que de les confier à des fonctionnaires.

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  3. Je suis désolée, mais je ne comprends pas bien votre position. En quoi, le système de garderie est-il discriminatoire envers les femmes qui choisissent de rester à la maison?

    C'est comme si vous disiez que le système de transport public qui est largement subventionné est discriminatoire envers ceux qui choisissent de se déplacer à pied ou en automobile, ou que le système de santé public est discriminatoire.

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  4. Anonyme,

    "C'est comme si vous disiez que le système de transport public qui est largement subventionné est discriminatoire envers ceux qui choisissent de se déplacer à pied ou en automobile,"

    C'est exact, c'est discriminatoire, on avantage et subventionne à dessein ceux qui prennent les transports publics.

    Qu'est-ce qui est difficile à comprendre?

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  5. L'idée serait donc de verser aux mères qui élèvent leurs enfants à la maison une allocation équivalente au coût moyen d'un enfant en garderie, moins sept dollars.

    Mais c'est élargir encore la social-démocratie.

    Vaut-il mieux ne pas subventionner du tout les garderies et que les parents paient pour ce service?

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  6. Anonyme,

    Maintenant que j'espère que vous comprenez que tout choix est discrimination (c'est le sens soutenu du mot : distinction, discernement), vous allez nous dire que cette discrimination en faveur des femmes modèles qui retournent travailler comme le veulent les féministes, elle est bonne. Que c'est une juste discrimination.

    Maintenant expliquez pourquoi svp, pourquoi les femmes qui restent à la maison et éduquent leurs enfants ne recevrait pas les 43 $ par jour que le CPE reçoit pour faire le même travail...

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  7. Anonyme a dit

    « Vaut-il mieux ne pas subventionner du tout les garderies et que les parents paient pour ce service? »

    C'est exact, c'est une solution à envisager.

    Mais alors il faut aussi que les pensions de l'État disparaissent ou dépendent -- puisque ce sont des retraites par répartition -- du nombre d'enfants, de futurs contribuables, élevés par ladite personne.

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  8. @ Mme Catherine

    "Maintenant expliquez pourquoi svp, pourquoi les femmes qui restent à la maison et éduquent leurs enfants ne recevrait pas les 43 $ par jour que le CPE reçoit pour faire le même travail..."

    Eh bien, il me semble que si on convient que le but de la mesure est de permettre à celles qui veulent aller sur le marché du travail de le faire plus facilement, celles qui choisissent de rester à la maison n'ont pas à bénéficier de la dite mesure.

    Pas plus qu'on ne rembourse ceux qui ne se prévalent pas de l'Assurance santé.

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  9. @Anonyme,

    Veuillez justifier au nom de quelle valeur vous pouvez discriminer de la sorte entre les choix de vie aussi légitimes les uns que les autres des mères ?

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  10. La solution est pourtant simple si nous ne réfléchissons pas en collectiviste ou en féministe:

    1/
    Permettre le "fractionnement du revenu" pour les ménages en bas de 65 ans.

    +

    2/
    Baisse d'impôts pour ces ménages..

    Résultats:

    1/
    Le travail des mères qui élèvent leurs enfants(et des pères qui font ce choix), sera reconnu à sa juste valeur;

    2/
    Leurs fonds pensions ne seront pas diminués parce qu'ils travaillent moins à l'extérieur qu'à la maison.

    3/
    Pas de nouveaux programmes sociaux avec mille et une règles. Pas de nouveaux formulaires à remplir. Pas de nouvelles structures bureaucratiques inefficaces

    4/
    Terminé l'iniquité fiscale pour ces parents qui choisissent de ne pas tout miser sur;

    - la sacro-sainte carrière;
    - les 2 "chars";
    - la grosse baraque -hypothéquée- en banlieue;
    - les repas à l'extérieur ou congelés;
    - le course folle à la recherche du "temps perdu";
    - etc.

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  11. Voici ce qui fait trembler de peur;

    - les socioconstructivistes;
    - les marxistes;
    - les socialistes;
    - les féministes;
    - les étatistes;
    - les syndicalistes;
    - les affairistes;

    ... et tous les autres 'istes' liberticides et égoïstes de ce monde qui ne veulent PAS laisser les familles faire des choix libres:


    ***

    "Les FEMMES QUÉBÉCOISES voudraient rester à la maison ?

    La Presse
    Janvier 2005

    Selon un nouveau sondage CROP-La Presse, 92 % des femmes qui travaillent à l'extérieur estiment qu'elles vivent à la course et 70 % confient que si elles pouvaient se le payer, elles balanceraient tout et resteraient à la maison.

    D'abord, elles trouvent qu'on ne leur laisse pas vraiment le choix entre le travail et la maison avec les enfants. À la question, « Diriez-vous que la société québécoise actuelle encourage ou décourage les femmes à effectuer ce choix (rester à la maison) librement? » près des deux tiers des répondantes disent que la société décourage « quelque peu » ou « fortement » les femmes.

    (...)

    D'ailleurs, 64 % des femmes disent penser rarement ou même jamais à quitter leur emploi pour rester à la maison. Mais si on leur demande ce qu'elles feraient si la question financière n'entrait pas en ligne de compte, là leur réaction change et 70 % se disent prêtes à tout laisser tomber.

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  12. Entre libertarien et liberticide, il devrait y avoir un juste milieu raisonnable.

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  13. "Entre libertarien et liberticide, il devrait y avoir un juste milieu raisonnable."

    ***

    Bien d'accord. Je ne suis pas un jusqu'au-boutiste.(justement parce que je ne veux/peux brimer la liberté des autres). Spirituellement et philosophiquement, oui. Par contre, je suis TRES ouvert aux compromis.

    L'êtes-vous?
    ;-)


    Et des "comme nous", c'est hyper utile, justement pour servir de "canari dans la mine".

    ***

    Garderies à 7$ - L'Institut Economique de Montréal propose des solutions plus équitables pour tous

    MONTREAL, le 19 oct. /CNW Telbec/

    - Selon une Note économique publiée aujourd'hui par l'Institut économique de Montréal (IEDM), les principes d'universalité et d'équité qui ont inspiré la création du système de garderies à 7 $ il y a bientôt dix ans sont loin d'être au rendez-vous et seraient mieux servis par d'autres politiques familiales.

    Les chiffres disponibles cités par l'auteure du document, l'économiste Norma Kozhaya, révèlent en effet que les familles à revenus relativement élevés sont celles qui bénéficient le plus du système.


    En 2000, plus de 58 % des enfants en garde subventionnée provenaient d'une famille ayant un revenu supérieur à 60 000 $ alors qu'ils ne représentaient que 49 % des enfants de 0 à 4 ans au Québec. De plus, les familles dont le revenu est de moins de 50 000 $ s'en tirent avec des pertes financières allant de plus de 1500 $ à un peu moins de 500 $ depuis la disparition d'avantages fiscaux pour frais de garde.

    Par ailleurs, les parents qui n'utilisent pas cette forme de services de garde sont désavantagés. En 2004, 48 % des familles québécoises avec enfants de 0 à 4 ans n'utilisaient pas les garderies à 7 $.



    (...)

    "Comme il n'y a pas de raison de penser que les parents du reste du Canada se préoccupent moins du bien-être de leurs enfants ou tolèrent des conditions inacceptables, on peut se demander si les coûts plus élevés au Québec sont le résultat d'une meilleure qualité du service ou s'ils ne reflètent pas plutôt l'inefficacité relative du système", ajoute Mme Kozhaya.

    Deux alternatives : bons et allocations

    Selon l'économiste, d'autres politiques familiales permettraient, avec les mêmes ressources, de mieux appuyer les parents et les enfants.
    "Des bons pour services de garde permettraient par exemple d'offrir plus de choix aux parents, tout en incitant les offreurs de services à mieux adapter leur offre aux besoins et préférences des familles (horaire, programme, etc.) et en suscitant une concurrence saine et équilibrée."
    En se basant sur l'enveloppe budgétaire de subventions de 2004-2005 1,353 milliard $), un bon de l'ordre de 7000 $ pourrait être versé aux parents pour chaque enfant utilisant présentement un service de garde sous permis. Ce montant représente l'équivalent de 27 $ par jour ouvrable et pourrait être utilisé dans n'importe quelle garderie ayant un permis. Si l'objectif est d'aider les familles en général, une allocation familiale universelle d'un montant de 3 700 $ pour chaque enfant de 0 à 4 ans pourrait être remis aux parents sous forme d'allocation directe ou de crédit d'impôt remboursable. Un tel système serait plus avantageux pour les parents qui n'utilisent présentement pas les services de garde.

    Intitulée Garderies à 7 $ : les parents y trouvent-ils tous leur compte?, le document est disponible à http://www.iedm.org

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  14. Et un autre compromis possible?

    http://img121.imageshack.us/f/fractionnementrevenucou.jpg/

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  15. Pourrait-on m'expliquer ce que c'est qu'un "socio-constructiviste"?

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  16. Anonyme,

    Chercher sur le carnet...

    Vous voulez parler de socio-constructivisme pédagogique ?


    Par exemple

    http://pouruneecolelibre.blogspot.com/2009/01/le-constructivisme-radical-ou-comment.html

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  17. @ A Sebas,

    Je suis surprise que les féministes vous fassent peur.

    Personnellement, je suis plutôt conservatrice , mais je trouve que les féministes ont rendu de grands services aux femmes:
    - droit de vote
    - accès à l'éducation
    - accès au travail (j'aime bien vos remarques sur les garderies)
    - égalité juridique des époux

    Et ce n'est pas encore acquis. On sait que les femmes gagnent encore en moyenne moins que les hommes.

    Il me semble qu'on ne peut pas condamner en bloc tous les "istes". Il a y des excès c'est sûr. On a vu par exemple les effets désastreux des capitalistes américains de Wall Street qui ont mis le monde dans la m...Même Sarkozy qui est à droite, a voulu (sans succès, apparemment) qu'on discipline le secteur des finances.

    Cela ne m'empêche pas de favoriser la propriété privée, mais à condition qu'on en admette aussi la destination sociale.

    Bon, merci

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  18. Anonyme a dit

    "Et ce n'est pas encore acquis. On sait que les femmes gagnent encore en moyenne moins que les hommes."

    Et vous vous dites de droite?

    Les femmes qui n'ont pas d'enfants gagnent plus que les hommes...

    C'est la maternité qui détermine les revenus (un choix de société louable), pas les méchants de droite contre les femmes.

    SVP vous renseigner.

    http://pouruneecolelibre.blogspot.com/2009/02/supplement-ecr-idees-fausses-sur-les.html

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  19. @ Anonyme qui écrit:

    "Je suis surprise que les féministes vous fassent peur."

    [j'espère que vous êtes bien assise(?), ma réponse risque d'ébranler vos convictions -si vous êtes à la recherche de la réalité, en tout cas]

    Peur? Non.
    Vous extrapolez ou vous faites de la projection par rapport à mes propos...

    Je trouve presque toutes les idéologies stupides, fausses, destructrices, inhumaines, etc, sauf celles basées sur l'Amour et la réalité. Sous couvert d'humanisme et d'égalité, le féminisme est;

    - une quasi copie conforme de l'analyse débile de Marx/Engel (de la famille et de la femme);
    - le féministe est sexisme
    - le féministe est misandrie;
    - le féministe est mensonge;
    - le féministe est révisionnisme historique;
    - le féministe est distorsion de la réalité et des chiffres;

    ... est aussi -et surtout- pour toutes ces raisons, profondément destructeur pour les femmes qui ne sont pas obsédés par les droits, et la similitude avec les hommes.

    ***

    "Personnellement, je suis plutôt conservatrice"

    Conservatisme et féminisme sont 2 idéologies complètement opposées. De toute façon, j'aimerais bien avoir votre définition du terme conservatisme. Sûrement une définition remplie d'autant d'incohérences que le féminisme...

    ***

    "mais je trouve que les féministes ont rendu de grands services aux femmes"

    C'est le plus vieux truc du monde pour changer les mentalités et les sociétés: la tromperie, la séduction, etc.

    "Il faut juger un arbre à ses fruits" :

    - 50% des femmes au-dessus de 40 ans font une dépression en Occident;

    - 50% des mariages et 70% des unions de faits se terminent par un divorce ou une séparation. Et dans 70-80% de ces cas, ce sont les femmes qui "demandent leur liberté par rapport au patriarcat" pour ensuite, jouer à la victime vis-à-vis de "l'état-papa". Les monoparentales, les fémisexistes, les syndicats, les marxistes, etc, sont experts la-dedans.

    - L'avortement est fortement encouragé et accessible... et ça, c'est rien de bon pour les femmes, que nous soyons pro-mort ou pro-vie. Cela affecte énormément leur santé physique et mentale...

    - 40% des Québécoises (environ 30% ailleurs en Occident), sont célibataires/monos et la plupart sont à la recherche désespéré d'un conjoint: "où sont les hommes qui veulent s'engager dans une relation à long terme" disent-elles. C'est triste et pathétique.

    - Les quotas sexistes (omniprésent au Québec), mettent en doute la compétence réelle des femmes qui obtiennent des postes grâce à ça.

    ***

    Attendez, ce n'est pas terminé.

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  20. Vous dites:

    "droit de vote"

    *

    Sur une base historique, les hommes, les autochtones, les locataires, etc, ont obtenu le
    droit de vote pas longtemps avant "les" femmes. Rien d'extraordinaire ici. Et ce sont les femmes "prolétariennes" qui combattaient les bourgeoises féministes qui voulaient le droit de vote. Il y a peut-être une raison à ça...


    "Femmes et enfants d'abord" :

    Et même lorsque les hommes ont obtenu ce droit, il avaient aussi -pendant longtemps- la complète responsabilité -juridique et financière- des femmes(et enfants). Les hommes étaient -obligatoirement- au service de la femme et de leurs enfants. Les révisionnistes féministes disent qu'ils passaient leur temps à la taverne pour s'amuser...

    "Les hommes: chaires à canon:"

    Et la masse des hommes, n'avait pas tant de pouvoir que ça (au contraire), c'est toujours une petite élite(par la propagande) qui menait presque tout. Les hommes -surtout les jeunes de 18-20 ans, mais aussi bcp de pères de famille- de tout temps étaient envoyé(conscrit) pour se faire tuer sur des champs de bataille. Souvent pour protéger les royaumes ou l'orgueil/mégalomanie de rois/empereurs fous, et ensuite "pour défendre" la "démocrasssie".

    Pas de liberté pour la masse des hommes ici.

    Et finalement, que vaut le droit de vote dans notre fausse démocratie, qui n'est même pas représentative à cause de la ligne de parti? Pas grand chose. Nous le voyons aujourd'hui avec toutes les dérives, tout l'endettement, toute la bureaucratie, toute la corruption (au Québec c'est rendu débile), etc.

    ***

    Vous dites:

    "accès à l'éducation"

    *

    Euh, la masse des hommes et des femmes avait accès à l'instruction de base -obligatoire (les parents devraient éduquer-surtout-, l'école instruire -surtout-, en passant) et une très petite quantité d'hommes pouvait se rendre plus loin. Les 2 sexes s'occupaient de leurs familles et travaillaient très forts pour survivre. Trop de 'modernes' analysent le passé en utilisent une grille qui n'a aucun rapport avec la réalité concrète vécue par nos ancêtres...

    Et aujourd'hui ce sont des "techniciennes" qui s'occupent souvent des enfants...
    Comme en ex-URSS et avec tous les problèmes de comportements qui augmentent à la vitesse grand V = wow ! (mêmes résultats en ex-URSS, en apssant)

    Et finalement, depuis que "l'édukassion" est public et/ou "ouvert à tousssse" (sic), le nivellement par le bas est généralisé... même au niveau universitaire (niveau qui souffre de sur-spécialisation aussi = des experts dans un domaine et 'cons' dans presque tous les autres.).

    Je n'ai pas encore terminé...
    (j'espère que vous êtes toujours assise?)
    ;-)

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  21. Vous dites:

    "(j'aime bien vos remarques sur les garderies)"

    Content que nous soyons d'accords sur ça...
    ;-)


    ***

    Vous dites:

    "égalité juridique des époux"

    Comme pour tous les autres 'grands' paradigmes de notre époque siiii évoluée et siiii rationnelle, je crois bien que l'égalité juridique entre l'homme et la femme, sujet de tant de fierté ici, est en fait un -autre- mythe colporté par certaines élites politiques/médiatiques...

    Qui va parler de toutes ces lois qui dégradent les relations égalitaires entre les hommes et les femmes? Les lois - inégalitaires - n’ont pas d’impact sur nous tous et sur la qualité de nos relations ou le désir ou la peur de rentrer en relation?

    Voici quelques améliorations à apporter pour atteindre une véritable égalité entre les hommes et les femmes du Québec (est-ce qu’il y a une seule femme ou homme équilibré qui serait réellement contre ceci?)

    - Faire ‘tomber’ les protocoles d’interventions sexistes en matière de violence conjugale + abus sexuel et ce, pour que la présomption d’innocence retrouve sa juste place dans notre société soi-disant démocratique ! Que les lois en matière criminelle soient appliquées, point à la ligne !(ce qui n’était PAS le cas lorsque ces politiques sexistes furent conçues en 1986!) ;

    - Que le système d’injustice cesse de nommer les accusés et taire le nom des accusateurs avant qu’une la cause soit jugée et ce, pour préserver la réputation des personnes accusées et pour qu’encore une fois, la présomption d’innocence retrouve sa juste place en notre société soi-disant démocratique ! ;

    - Que les ministères de la sécurité publique / de la justice / et de la santé cessent de parler de ‘victimes’ / ‘agresseurs’ dans leurs statistiques lorsqu’en en réalité ce sont que des présumé/es victimes/agresseurs et ce, pour que la présomption d’innocence retrouve sa juste place en notre société soi-disant démocratique ! ;

    - Que la loi C-311 -Loi modifiant le Code criminel (remboursement des dépens dans le cas d’un pardon ou fausse allégation/erreur judiciaire)- soit appliquée. Le projet de loi vise à faire en sorte que lorsqu’il y a une erreur judiciaire, l’indemnité soit versée à 100 p. 100 à la victime de l’erreur, et que les frais d’avocat soient déboursés par le gouverneur en conseil.

    - Que le procureur général envoie une directive claire à tous ses procureurs et ce, pour les forcer à appliquer “l’obligation légale de divulguer toute information pertinente qu’elle possède” (sic). (Ce qui n’est PAS toujours le cas en ce moment!)

    -Qu’une présomption sur la garde partagée devienne loi (voir projet de loi C-422) -sauf en bas d’abus prouvé (pour que cesse beaucoup de lutte$ inutiles en cour et pour que les enfants aient accès à leurs 2 parents).
    C'est prouvé qu'un enfant qui ne voit plus son papa -aussi imparfait soit-il- sera affecté par ça, plus que par n'importe quoi d'autre...

    - Que le procureur général/ministère de la sécurité publique envoient une directive claire à tous les corps policiers pour qu’ils fassent respecter les jugements de garde / droits de visite (ce qui n’est PAS le cas en ce moment !);

    - Que les lois sexistes sur la discrimination ‘négative’ soient abrogées, comme le prévoit les conventions de l’ONU;

    - Que le procureur général applique les lois lorsqu’il y a fausse allégation de violence conjugale/abus sexuel (ce qui n’est PAS le cas en ce moment!);

    - Que soit annulée la loi sur la partage du patrimoine familial de 1989 (et donc que le Québec permette le libre choix en cette matière, comme c’est le cas dans les 9 autres provinces canadiennes);

    - Passer une loi pour faire cesser la présomption de paternité et l’obligation alimentaire pour l’homme, qui s’applique, après seulement 1 an de cohabitation avec une femme ayant des enfants! ;

    ***

    Il reste une dernière partie...

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  22. Vous disiez:

    "égalité juridique des époux"

    Je continue ma liste:

    - Abroger la loi québécoise sur la reconnaissance de la paternité de 2003. Cette loi est injuste et unique au monde! Selon cette loi incroyablement inégalitaire, les femmes ont 30 ans pour poursuivre un père en reconnaissance de paternité Et l’homme lui a seulement 1 an de délai, s’il veut que sa paternité soit reconnue !) ;

    - Faire une réforme des pensions alimentaires pour aider les pères pauvres + enfants de ces pères. Donc copier la réforme de l’Australie et monter le seuil de revenu à partir duquel ces pères (dans 95% des cas) payent une pension, de 10 000$/an à 25 000$/an. Cela va inciter plusieurs mères (la majorité des cas!) à NE PAS demander la garde unique… car elles vont perdre l’avantage en $ et les pères pauvres pourront plus facilement se payer un logement pour accueillir leurs enfants et ce, dans le cadre d’une garde partagée.

    -La Suisse procède en respect des Droits de l’Homme !!! Les pères bénéficient de la garantie d’un revenu insaisissable de +- 900 € ainsi que le montant de leurs loyers pour leurs logements et aussi le montant de leurs assurance maladie / invalidité. Tout le reste de leurs revenus sont saisis en cas de non payement ou bien de retards, ou encore de difficultés à payer les pensions alimentaires. Ces hommes, en cas de faillites de leurs mariages (ou de leur couple), peuvent vivre d’une manière décente… Ce qui n’est pas le cas au Québec où les pères de familles sont -trop souvent- broyés par la machine juridique.

    -Lorsqu’un couple marié se divorce, il faudrait passer une loi qui abroge les pensions ‘à vie’ pour les ex-conjointes, (donc maximum 2 ans de pension et ce, uniquement pour les femmes qui ne travaillent pas ou qui gagnent moins de 25 000$/an !)

    -Changer la loi sur les pensions alimentaires pour enfant, pour que les pères (dans 95% des cas), ne soient pas obligés de se payer un avocat lorsqu’ils doivent demander d’ajuster la pension dans les cas où ils tombent malades/invalides et/ou en chômage ou lorsque leurs enfants adultes cessent de fréquenter l’école. Marc Bellemare (ministre de la justice sous Charest), avait essayé de passer cette réforme en 2003, mais le lobby des avocats (i.e. barreau) et des groupes communautaires féministes s’y sont opposés avec succès !


    ***

    Vous dites:

    "Et ce n'est pas encore acquis. On sait que les femmes gagnent encore en moyenne moins que les hommes."

    Marre des anonymes a bien répondu. A l'heure, les Québécoises gagnent légèrement plus que les hommes. Je peux vous sortir les stats si vous ne me croyez pas. Globalement elles travaillent environ 75% du temps des hommes... mais gagnent globalement légèrement plus (environ 80%-85% du revenu des hommes). Les syndicats ne parlent JAMAIS de ça. Ce n'est pas à leur avantage.

    Et si nous rajoutons à ça toutes les aides pour les "monos" et pour les femmes en général (et le Québec est champion mondial la-dedans...), les femmes ont des revenus - pour chaque heure travaillée (ce qui comprends les salaires), pas mal plus élevés que les hommes.


    ***

    Vous dites:

    "Cela ne m'empêche pas de favoriser la propriété privée, mais à condition qu'on en admette aussi la destination sociale."

    "Destination sociale" est un concept marxiste/collectiviste. La meilleure façon de protéger "dame-nature", c'est par la protection de la propriété privée. Lorsque la propriété appartient à tout le monde, elle appartient à personne. Les pays qui détruisent le plus les forets, polluent le plus, etc, sont toutes des sociétés collectivisées (ex-URSS, Corée du Nord, Chine, etc). Je pourrais écrire beaucoup plus de trucs, mais pour l'instant, je trouve que c'est amplement suffisant.
    ;-)

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  23. Petites corrections et quelques rajouts:

    "Je trouve presque toutes les idéologies stupides, fausses, destructrices, inhumaines, etc, sauf celles basées sur l'Amour et la réalité. Sous couvert d'humanisme et d'égalité, le féminisme est;

    - une quasi copie conforme de l'analyse débile de Marx/Engel (de la famille et de la femme)

    Il faut absolument lire le MANIFESTE DU PARTI COMMUNISTE de K. MARX, F. ENGELS pour comprendre :

    http://sami.is.free.fr/Oeuvres/marx_manifeste.html
    ;

    - le féminisme est sexisme;

    - le féminisme est misandrie;

    - le féminisme est mensonge;

    - le féminisme est révisionnisme historique;

    - le féminisme est distorsion de la réalité et des chiffres;

    ... est aussi -et surtout- pour toutes ces raisons, profondément destructeur pour les femmes qui;

    - qui aiment les hommes;

    - ne voient pas dans l'homme un ennemi, mais un être complémentaire;


    - ne sont pas obsédées par les droits, la lutte et la similitude avec les hommes."


    p.s.
    Et désolé pour toutes les autres fautes.

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  24. @ Sébas,

    Je vous remercie pour ces longs et convaincants développements sur le féminisme.

    Je contesterais un seul point de votre argumentation. Vous écrivez: "Destination sociale" est un concept marxiste/collectiviste."

    Sauf votre respect, je crois que vous faites erreur. C'est une concept que j'ai appris à la JEC dans ma jeunesse. Le concept - j'aurais dû écrire la "destination universelle des biens" (on vieillit tous!)- vient de saint Thomas d'Aquin et a été repris dans la doctrine sociale de l'Église particulièrement dans Quadregesimo Ano de Pie XI, et repris par Pie XII à l'occasion du 50e anniversaire de Rerum Novarum que je n'oserais qualifier de marxiste. (Source: c. Van Gestel, La doctrine sociale de l'Église, Louvain, 1963, pp. 189-194, un vieux livre que j'ai conservé).)

    Bonne semaine et continuez votre bon travail d'éducation populaire.

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  25. Ne vous donnez pas tant de mal.

    Anonyme a simplement voulu attirer votre attention sur le fait que la destination universelle des biens n'est pas une invention marxiste.

    Moi aussi, j'aime bien l'archange saint Michel. Quand je passe à Rougement, je revois avec plaisir la maison mère des Pélerins de saint Michel.

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  26. *Sébas va bientôt changer son pseudonyme pour:

    MARRE DES ANONYMES # 2
    ;-)

    ***

    L'anonyme -aux multiples personnalités- écrit:

    "Ne vous donnez pas tant de mal".

    C'est gentil...
    ;-)

    J'avoue que c'est un vrai travail de moine. Et en plus, 'ma' neurone est fatiguée.

    Mais je suis quand même en train de -tranquillement- décortiquer ces 3 textes;

    1/
    RADIOMESSAGE POUR LE CINQUANTENAIRE DE L'ENCYCLIQUE «RERUM NOVARUM» -Pie XII
    http://www.clerus.org/bibliaclerusonline/pt/bwv.htm

    2/
    http://www.vatican.va/holy_father/leo_xiii/encyclicals/documents/hf_l-xiii_enc_15051891_rerum-novarum_fr.html

    3/
    http://lesbonstextes.awardspace.com/pxiquadragesimoanno.htm

    ... Par thèmes.


    ***

    Vous dites:

    "Anonyme a simplement voulu attirer votre attention sur le fait que la destination universelle des biens n'est pas une invention marxiste."

    Plus je lis, plus mon intuition première est confirmée...

    A suivre, et patience, je ne suis qu'un homme... très faillible, mais très déterminé.
    ;-)


    Vous dites:

    "Moi aussi, j'aime bien l'archange saint Michel"

    La prière à Saint Michel l'Archange (récitée continuellement), est vraiment LA prière la plus efficace que je connaisse (avec le chapelet). Même qu'en tant que laïque, nous pouvons -et devrions tous d'ailleurs- faire ceci quotidiennement:

    http://saintmichelarchange.free.fr/peremelancon.htm

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  27. Les anonymes, par définition, n'ont pas de personnalité. Intéressez-vous simplement à leurs idées, comme le suggérait il y a quelque temps un anonyme.

    Pour ce qui est de votre recherche sur la destination universelle des biens, je contacterais certainement M. Louis O'Neil qui tient un blogue très intéressant et qui est l'un des amis de ce blogue. C'est un spécialiste de la doctrine sociale de l'Église.

    Bonne chance

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  28. Anonyme a dit...

    " Les anonymes, par définition, n'ont pas de personnalité. Intéressez-vous simplement à leurs idées, comme le suggérait il y a quelque temps un anonyme."

    Vous le faites exprès ou vous êtes dur de comprenure ?

    Ce que vous dites n,a du sens que pour des messages isolés, mais devient ridicule quand il faut suivre la pensée d'une personne à tarvers ses différents messages.

    Utilisez un PSEUDO. On se fout de votre identité réelle, on veut pouvoir suivre votre pensée et la démêler de celle des autres anonymes.

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