samedi 10 avril 2010

Élèves indisciplinés, violents : supprimer les allocations aux familles monoparentales ?


Éric Zemmour et Nicolas Domenach sur l'autorité des professeurs et des parents — Ça se dispute, I>Télé, 9 avril 2010






Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

4 commentaires:

  1. un chiffre lâché dans l´émission, 62 pour cent des gamins à la sortie du CM2 ne savent ni lire, ni écrire dans le département très métissé du 93 (Seine-Saint-Denis).

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  2. Domenach se plaint à la fin des suppressions de postes dans l'Éducation nationale mais il se plaint aussi du déficit abyssal de la France, il faudrait savoir ce qu'on veut. On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre...

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  3. «Les bâtards et les mères célibataires stigmatisés

    Les sociétés patriarcales présentent des caractères très divers et passent par différents stades. Elles ont toutefois en commun des coutumes et des mentalités qui servent à optimiser la fécondité et l’investissement des parents dans la génération suivante. La stigmatisation des enfants “illégitimes” est l’un des aspects les plus importants. L’acceptation croissante des naissances hors mariage donne bien la mesure du recul du patriarcat dans les sociétés développées. Dans un régime patriarcal, les “bâtards” et les mères célibataires ne peuvent être tolérés car ils sapent l’investissement paternel. Les enfants illégitimes ne prenant pas le nom de leur père, celui-ci a tendance à ne pas assumer ses responsabilités. Les enfants “légitimes” deviennent en revanche objet de fierté ou de honte pour le père et la lignée familiale. L’idée que les enfants légitimes appartiennent à la famille de leur père et non à celle de leur mère n’a aucun fondement biologique, mais donne souvent aux hommes d’excellentes raisons affectives d’avoir des enfants et d’avoir envie de les voir perpétuer leur lignée. Le patriarcat incite par ailleurs les hommes à procréer jusqu’à ce qu’ils aient au moins un fils.»



    -Phillip Longman





    Phillip Longman, 50 ans, est chercheur associé à la New America Foundation, un think tank américain qui se réclame du “centre radical”. Ce spécialiste des tendances démographiques mondiales est l’auteur de The Empty Cradle: How Falling Birth Rates Threaten World Prosperity and What to Do About It (Le berceau vide : comment la dénatalité menace la prospérité mondiale et que faire pour y remédier), éd. Basic Books, 2004.
    Russie

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  4. Pourquoi le patriarcat a de l’avenir (2)

    « Un autre facteur expliquant l’avantage évolutionniste du patriarcat est qu’il pénalise les femmes qui ne se marient pas et n’ont pas d’enfants. Il y a quelques décennies encore, on qualifiait ces femmes de “vieilles filles”, on les plaignait de ne pas pouvoir avoir d’enfants ou on les accusait d’être égoïstes. Le patriarcat, en offrant aux femmes très peu d’alternatives enviables, les poussait ainsi à prendre un époux et à devenir mères à plein temps.


    Une société organisée selon ces principes peut très facilement tourner à la misogynie et, au bout du compte, se condamner à la stérilité, comme cela s’est passé dans la Grèce et la Rome antiques. Mais, tant que le système patriarcal évite de tomber dans ces travers, il produit davantage d’enfants sans doute mieux élevés que ne le font les sociétés organisées selon d’autres principes – et, en fin de compte, c’est là l’unique préoccupation de l’évolution.


    Cette thèse prête à controverse. Car nous associons aujourd’hui le patriarcat à l’intolérable exploitation des femmes et des enfants, à la pauvreté et aux Etats en faillite. On songe aux talibans ou aux lapidations de femmes accusées d’adultère au Nigeria. Or ce sont là des exemples de sociétés manquant cruellement d’assurance, qui ont dégénéré en tyrannies masculines et ne sont en rien représentatives de la forme de patriarcat qui, au fil de l’histoire de l’humanité, a acquis un avantage évolutionniste. Dans un véritable régime patriarcal, comme celui de la Rome antique ou de l’Europe protestante du xviie siècle, les pères ont toutes les raisons de s’intéresser de très près aux enfants que portent leurs épouses : car, à partir du moment où les hommes se considèrent et sont considérés comme les dépositaires de la lignée patriarcale, le devenir de ces enfants a une incidence directe sur leur propre rang social et sur leur honneur. »



    -Phillip Longman





    Phillip Longman, 50 ans, est chercheur associé à la New America Foundation, un think tank américain qui se réclame du “centre radical”. Ce spécialiste des tendances démographiques mondiales est l’auteur de The Empty Cradle: How Falling Birth Rates Threaten World Prosperity and What to Do About It (Le berceau vide : comment la dénatalité menace la prospérité mondiale et que faire pour y remédier), éd. Basic Books, 2004.
    Russie

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