vendredi 11 décembre 2009

Le militantisme « progressiste » ultraminoritaire et neufs ministres

Le gouvernement du Québec veut se lancer dans une nouvelle politique concertée où il serait à nouveau le « leader mondial » dans une des croisades du militantisme ultraminoritaire censément progressiste : la lutte à l'homophobie qui mobiliserait neuf ministères. Comment distraire les gens et ne pas parler de politiques économiques, linguistiques, démocratiques (des référendums d'initiatives populaires par exemple) et migratoires...

Mettant en exergue cette nouvelle campagne des plus urgentes aux frais des contribuables, Carl Bergeron pose une question au PQ :
Question au PQ : l’abolition du cours d’Éthique et culture religieuse est-elle compatible avec la politique contre “l’homophobie” du gouvernement, qui entend reconnaître les “droits” des “personnes transsexuelles” ? Le cours ECR ne guidait-il pas les élèves sur le chemin de la reconnaissance de l’autre et de toutes les minorités, à travers la pratique du “dialogue” ? Le cours ECR, c’est le multiculturalisme, bien sûr, mais c’est aussi l’idéologie anti-discrimination et tout ce qui s’ensuit : féminisme, homo/transsexualisme, égalitarisme différencié, etc.


L. Lévesque. QUÉBEC DÉVOILE SA POLITIQUE CONTRE L’HOMOPHOBIE, La Presse, 11/12/2009.

Le gouvernement du Québec a dévoilé vendredi sa politique de lutte contre l’homophobie, une politique qui le place comme leader mondial dans ce domaine, selon la ministre de la Justice, Kathleen Weil.

La politique n’est pas un plan d’action et ne contient donc encore aucune mesure concrète. Elle énonce de grandes orientations.

On y indique, par exemple, qu’il faut davantage d’information et de sensibilisation sur la réalité des minorités sexuelles. «Il arrive encore d’entendre dire que l’homosexualité est une maladie, qu’il s’agit d’un mal moral, d’un comportement déviant, ou encore qu’on choisit son orientation sexuelle», relate-t-on dans la politique, qui compte une trentaine de pages.

La politique évoque aussi la nécessité de faire davantage de recherches, notamment sur les femmes de minorités sexuelles et les personnes transsexuelles.

La politique propose également d’épauler les personnes des minorités sexuelles dans l’exercice de leurs droits et de soutenir l’action communautaire auprès de ces personnes.

Elle suggère aussi de prendre en compte les spécificités des minorités sexuelles dans l’offre de services.

«On a fait des recherches au ministère et je pense qu’on peut confirmer aujourd’hui qu’on est un leader mondial avec cette politique. On n’a rien trouvé ailleurs. C’est sûr qu’en Amérique du Nord, on est leader. On espère inspirer le monde entier», s’est exclamée la ministre Weil, au cours d’une rencontre avec la presse pour présenter sa politique à Montréal.

Un comité interministériel sera formé d’ici la fin du mois de janvier, constitué de représentants de neuf ministères, notamment de l’Education, de la Santé et des Services sociaux.

C’est ce comité qui sera chargé d’élaborer un plan d’action comptant des mesures concrètes: campagne d’information dans les médias, services particuliers et autres. Et c’est alors qu’il sera question d’argent à investir.

«Les ministères devront dégager des sommes, dépendant des actions et des gestes qui vont être choisis pour réaliser cette politique», a indiqué la ministre Weil.

Bien qu’embryonnaire, cette annonce a été bien reçue par la communauté.

«Il s’agit d’un grand jour pour nos communautés lesbienne, gaie, bisexuelle, transsexuelle et transgenre», a lancé le président de Gai-Écoute, Laurent McCutcheon, présent aux côtés de la ministre.

«Avec sa politique québécoise de lutte contre l’homophobie, le Québec innove de nouveau. Et je pense qu’on doit être très à l’aise et surtout très fiers: nous sommes, à ma connaissance, à l’avant-garde sur le plan mondial au niveau de la reconnaissance des droits et de la reconnaissance sociale pour les personnes homosexuelles et les autres minorités sexuelles. L’égalité juridique est faite, nous sommes désormais en marche vers une véritable égalité sociale. Cette politique est notre levier pour y arriver», s’est réjoui M. McCutcheon.







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