mardi 15 décembre 2009

Débat sur le cours ECR est relancé — aucun politicien ne le défend publiquement

Le débat sur le cours d'éthique et de culture religieuse est relancé. L'Action démocratique du Québec et le Parti québécois demandaient vendredi au gouvernement de retirer le cours d'éthique et culture religieuse des écoles. Une étude présentée jeudi à l'émission de Mario Dumont concluait que ce cours occulte la culture québécoise au profit du multiculturalisme canadien. L'Alliance des professeurs de Montréal demande que les enseignants devraient bénéficier d'une autonomie pour donner ce cours-là.



Cours dénaturé, cours instrumentalisé

Luc Phaneuf dénonce le détournement du cours ECR dont le dogme est le pluralisme, mais s'oppose à la simple abolition, car la culture religieuse des jeunes Québécois est quasi inexistante. Rachida Azdouz réclame la révision du cours instrumentalisé en un cours de multiculturalisme et de tolérance à la diversité. Il faut que le cours ECR soit remis à plat comme le reste de la réforme pédagogique. Les auteurs de ce cours doivent faire leur mea culpa selon Mme Azdouz.

Rappelons cependant que Mme Azdouz était responsable de la formation de formateurs d'ECR, il y a près de deux ans, et qu'elle semblait très heureuse du cours à l'époque.


Mme Rachida Azdouz formant les formateurs d'ECR en septembre 2007






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4 commentaires:

Anonyme a dit…

Je veux bien débattre, mais à partir de faits, pas de propos diffamatoires.

“Rappelons cependant que Mme Azdouz a participé à l'élaboration du cours et qu'elle était responsable de la formation des 400 formateurs d'ECR, il y a près de deux ans. Et qu'elle semblait très heureuse du cours à l'époque”..Dites-vous, reprenant à votre compte une calomnie dont vous n’avez pas pris la peine de verifier le sérieux.

Je n’ai pas participé à l’élaboration du cours en question et je n’ai pas formé 400 enseignants.

Il est très facile de vérifier en vous adressant au ministère de l’éducation, c’est une information publique : vous ne trouverez trace d’aucun contrat, ni pour élaborer, ni pour former ni même pour valider le contenu du cours ECR.

J’ai formé il y a deux ans deux groupes d’enseignants ECR, une trentaine en tout, pour le compte de la commission scolaire des affluents, sur le thème de l’accommodement raisonnable et pas du tout sur le cours ECR. La commission scolaire vous remettra sans problème une copie du plan de cours dans lequel on ne retrouve aucune référence au cours ECR. Je peux vous fournir le PowerPoint, avec plaisir .

Le journaliste Claude Sauvé , pour l’émission second regard, m’a interviewée à la fin de cette session sur la façon dont on peut aborder l’enseignent religieux. J’ai répondu que j’étais favorable à une approche non confessionnelle de cet enseignement, une position que je défends encore aujourd’hui, parce qu’elle permet, à mon avis, de relativiser les absolus de toutes les religions (catholique, musulmane, juive et autre) et des antireligieux (qui pensent parfois que la croyance est le lot des gens crédules) , tout en permettant de développer une culture religieuse chez TOUS les enfants.
J’ai écrit dans l’État du Québec 2009 que ce cours serait un succès si les auteurs acceptaient de « remettre leur ouvrage 100 fois sur le métier, de recevoir la critique et de corriger s’il le faut ».
J’ai mentionné dans ce même texte que les religions n’avaient pas le monopole de l’éthique et qu’il ne suffisait pas de dire que toutes les religions prônaient l’amour du prochain, qu’il fallait accepter d’aborder les aspects plus conflictuels , pour ne pas tomber justement dans les bons sentiments ou l’éloge béat de la différence (du genre « on a tous le même Dieu et on s’aime »).
On peut relire le texte dans l’État du Québec 2009 pour retrouver mes mises en garde, preuve que je n’ai jamais défendu aveuglément un contenu qui était d’ailleurs en cours d’élaboration, auquel je n’avais pas accès (donc impossible pour moi de l’évaluer).
La critique que je formulais à l’émission de Dumont ne contredit en rien ma position d’origine : je suis toujours favorable à un enseignement culturel du fait religieux. On peut revoir et corriger les moyens sans remettre en question l’intention de départ, « accompagner les jeunes dans leur questionnement existentiel ». Je suis toujours en désaccord avec le fait d’associer ce cours aux seuls impératifs de la diversité ethnique . Même S’Il n’Y avait pas un seul immigrant au Québec, il aurait fallu penser à développer une culture religieuse chez les jeunes, surtout ceux qui n’ont pas accès à un cours de religion, ni à l’école ni dans la communauté.
Je vous remercie de votre attention. Nous ne partageons pas les mêmes idées, mais débattons de ces idées, pour faire avancer les choses, sans calomnie et sans diffamation . Je respecte votre point de vue et je n'attaque pas vos personnes. Je vous invite à faire de même
Rachida Azdouz

Romanus a dit…

'On peut revoir et corriger les moyens sans remettre en question l’intention de départ, « accompagner les jeunes dans leur questionnement existentiel ».'

C'est aux parents d'accompagner les jeunes dans leur questionnement existentiel. C'est pas de vos affaires.

Jean Fisher a dit…

Rachida Azdouz écrit: "J’ai répondu que j’étais favorable à une approche non confessionnelle de cet enseignement, une position que je défends encore aujourd’hui, PARCE QU'ELLE PERMET, à mon avis, DE RELATIVISER LES ABSOLUS DE TOUTES LES RELIGIONS".

Voilà qui a le mérite de la clarté; c'est ce qu'on appelle un aveu.

Par ailleurs, Madame Azdouz se dit ouverte au dialogue et respectueuse du point de vue d'autrui. Cette "ouverture" qu'elle dit manifester va-t-elle jusqu'à accepter que des parents choisissent de NE PAS ENVOYER LEUR ENFANT À CE COURS ? L'"ouverture" de Madame Azdouz se limite-t-elle à accepter de redéfinir le contenu du cours, ou s'étend-t-elle à redonner aux parents la liberté d'y envoyer ou non leur enfant ?

En un mot, pour reprendre l'analogie de la cage à homards, l'"ouverture" de Madame Azdouz consiste-t-elle uniquement à discuter de la couleur de la cage, une fois qu'on y est entré sans possibilité d'en sortir, ou accepte-t-elle de reconnaître que des parents puissent légitimement refuser d'y engoufrer leur enfant ?
Jusqu'où va votre "ouverture", Madame Azdouz ? Le caractère obligatoire du cours est-il non-négociable pour vous ? Oui ou non ?

Anonyme a dit…

bonjour
je suis tout a fait d'accord avec le gouvernement, je appartient pas aux liberal au contraire je me suis inscrit sur le partis quebecois parce que je crioyez a une proteccion de identite culturel, mais a chaque jour je suis dessus, et je vois que tout va pur le puvoir, et l'argent la societe quebecois n'a plus de langue elle se remplace par l'anglais, plus des valeurs morals, elle est remplace, par l'egalite; moral=inmoral, sexe= a partir de 12 ans, sexe=abortion legal, mariage=divorce,argent=violence,parent (homme femme)=parents homosexuels,bisexuels,menage trois etc.
pour mois c'est plus de ce que nos enfants meritent.
alors je me posse la question, de quel identite on parle, si le peuple quebecois a eu une elle etait en grand partie a la religion catholique qui est venue avec la colonisation, maitenant vous vous proclame un societe multiculturel,mais vous acceptes des autres religions que celle des vos grand parents qui etaiet deja ici avec eux, avec la langue, le folklore, la nourriture, es des autres valeurs,
si j'invite un ami chez moi IL FAUT QU'IL RESPECT ET ACCEPTE MES REGLES
si les adultes d'aujord'hui sont deja avec cette mode de vie, je crois que s'on aime nos enfants, il faut pas les introduire dans cette culture de vie parce que ils auront le doubles ( tracas)
moi j'ai mon petit fils a l'ecole, et je suis completement d'accord d'une educacion avec moral et religion; et c'est pas vrais que le parents d'aujordh'ui ont le temps de eduquer les enfants, ils sont imposser par une mode de vie tres complique;argent, travail , pouvoir d'achat.
merci
monica