lundi 16 novembre 2009

Comment créer une majorité en faveur de l'homoparentalité...dans les médias

On sait que c'est un des derniers combats « progressistes » : l'acceptation de ce que certains appellent l'homoparentalité. L'État québécois s'attelle à « sensibiliser » les enfants du primaire et les futurs enseignants à ce sujet ultra marginal grâce aux sous des contribuables. Visiblement une priorité. Toujours plus de rééducation, moins d'instruction.

Cette campagne a également lieu en Angleterre et en France, notamment sur les plateaux de télévision.

Le député et philosophe de profession, Christian Vanneste, était invité à une émission généralement de qualité, C dans l’Air dont l’animateur Yves Calvi maîtrise parfaitement le bon niveau d’information et la sérénité des débats. Voici ce qu'en dit Christian Vanneste sur son carnet :
Contrairement à ma participation à l’émission sur le démantèlement de la jungle, j’ai eu le désagréable sentiment hier d’être tombé dans une embuscade. Je me suis retrouvé seul contre trois : l’avocate du lobby, le président de l’APGL [Association des parents gays et lesbiens], et un psychiatre étonnamment de leur avis. Je tire de cette épreuve deux conclusions.

D’abord, il est étrange, et finalement assez drôle que les promoteurs acharnés d’un comportement ultra minoritaire se soient retrouvés majoritaires sur le plateau et en possession des légitimités du droit, de la « Science » et de la société civile, alors que les 1800 membres de l’APGL pèsent peu en face des 6 millions de personnes représentées par l’Union Nationale des Associations Familiales, ou même des 36 000 membres des seules Associations Familiales Catholiques (que les médias — comme par hasard — ignorent), alors que la plupart des spécialistes de la pédopsychiatrie, comme Marcel Rufo, comme Edwige Antier, Aldo Naouri, que les psychiatres ou psychanalystes comme Caroline Eliacheff, Tony Anatrella, Michel Schneider pensent différemment de celui qui s’est exprimé hier soir.

La remarque pleine de mépris du président de l’APGL sur notre département, le Nord, résonnait comme un aveu. Le microcosme parisien, la tête du poisson qu’est notre pays donnait raison à Gramsci (le poisson pourrit toujours par la tête). L’avocate a même été plus explicite hors antenne. À ma remarque : dans ma province, je suis majoritaire, elle a rétorqué « La Province, ça s’éduque », révélant deux aspects de l’idéologie homosexuelle : nous sommes supérieurs et nous allons vous imposer nos idées. Aristocratie et totalitarisme. On ne peut mieux souligner la totale opposition de ce lobby à la Démocratie, d’autant plus pernicieux qu’elle va à l’encontre de l’Intérêt général et repose sur des contre-vérités.


Le désir d'enfant des paires homosexuelles



On peut en pleurer, on peut en rire. Je prends la seconde option. Notre « psy » a joué les Grock de la société. Comme le célèbre clown qui voulait bouger le piano plutôt que le tabouret, le « psy » veut bouger les sociétés plutôt que les minorités qui la minent. Une série de reportages orientés ont étayé ce contresens : la banlieue, 70 ans en arrière (en arrière de quoi ?), les 2 femmes idéales, couveuses d’un petit garçon modèle (le pauvre !). Des affirmations totalement inexactes sur les enfants « élevés » par des homosexuels, fondées sur des enquêtes présentées comme crédibles alors qu’elles reposent sur des panels quantitativement insuffisants et sur des comparaisons faussées sont venues le conforter. En fait, les homosexuels sont peu nombreux, leurs couples durent peu, l’infidélité et le nombre élevé de partenaires, l’absence de projet paternel sont fréquents chez les hommes qui cultivent pour beaucoup leur désir narcissique d’être d’éternels adolescents. Le repli sur soi, le désir maternel malmené chez les femmes, la présence souvent addictive du sexe (la pornographie ferait partie de la « culture Gay », si l’on en croit Pink TV), le nombre élevé de suicides forment un ensemble qui doit entraîner à l’évidence la compassion dès que la victimisation n’est plus utilisée comme une arme perverse de domination. Toutes ces donnés statistiques sont à la portée de n’importe quel lecteur objectif (Que Sais-je ? sur l’homosexualité, de Jacques Corraze, PUF). Que cette pensée minoritaire et dangereuse pour la société et son avenir soit présentée comme positive relève de l’exploit, et repose sur les vrais pouvoirs de notre société : les médias et l’argent.

Elle est d’ailleurs parfaitement étrangère à de nombreuses personnes qui vivent leur homosexualité d’une manière strictement privée et sans exprimer de revendications absurdes.


L'émission est ici.







Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

4 commentaires:

  1. Classique. Mettre un défenseur des valeurs traditionnelles face à deux ou trois contradicteurs (plus le ou les animateurs de l'émission concernée) et assister à un lynchage public.
    Ce n'est d'ailleurs pas à l'avantage des idées qu'ils souhaitent défendre. Même défendue par cinq personnes, une utopie restera une utopie, et la nature restera la nature. C'est pourquoi l'on remarque souvent que les "majoritaires", bien qu'ayant l'avantage du nombre, sont sur la défensive, montrant beaucoup d'agressivité. Je me souviens par exemple d'un Francis Huster menaçant un très calme Eric Zemmour de lui "casser la gueule". Voilà exactement le comportement de quelqu'un à court d'arguments.

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  2. Je suis contre le mariage des personnes homosexuelles et l’adoption par ces dernières d’enfants. En ceci, l’avis de vos détracteurs reste sans aucun doute minoritaire dans notre pays. Par contre, que ces personnes aient le droit de voir leur dignité respectée, malgré le fait que la plupart ait des meurs légères, ne fait aucun doute. Je connais des personnes homosexuelles qui souffrent terriblement de leur situation, à cause de la solitude notamment, ce qui les poussent à transgresser certaines règles où à mettre leur santé en péril . Il me semble du devoir de chacun de les aider à se sortir de ce mauvais pas !

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  3. Ah oui Fredo, vous croyez que c'est du devoir de chacun de les aider à se sortir de ce mauvais pas?!

    A vos risques et périls:

    http://crayonetgoupillon.blogspot.com/2009/11/developper-son-potentiel-heterosexuel.html

    Au Québec, il n'y a plus de liberté d'expression face a l'orthodoxie ambiante... vous serez vilipendé, démonisé et ridiculisé sur la place publique par les pitbull habituels de la pensée unique.

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  4. Quand deux hommes ou deux femmes ensembles désirent autant avoir un enfant, c'est tout simplement que l'homosexualité n'est pas leur place. Enfin, c'est juste mon opinion !!

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