
Et c'est bien ce qu'ont également décidé les organisateurs de l'arrivée de saint Nicolas à Anvers ce samedi. Patron des écoliers, il est fêté le 6 décembre dans l'Europe du Nord. À la Saint-Nicolas, la tradition veut que les enfants qui, durant toute l'année, ont été sages, reçoivent des friandises, de nature variable selon les régions, et des cadeaux.
« La mise sous silence de traditions catholiques n’est plus quelque chose de nouveau », réagit le porte-parole du cardinal Danneels, primat de Belgique, qui refuse de se mêler de ce débat.
Même les dessins distribués aux enfants de maternelle ont été débarrassés de ce symbole de la religion catholique.
« Nous suivons les directives de l’administration communale », confie Brigitte Goeyvarts, directrice de l’école communale maternelle ’t Beertje. « Mais même sans avis, nous aurions procédé de la même manière. Notre école respecte toutes les convictions et nous ne voulons pas que quelqu’un s’offusque de certains symboles. Nous fêtons encore la Saint-Nicolas et Noël, mais nous nous taisons sur l’origine religieuse de ces fêtes. » À Noël, il y aura donc bien un sapin dans l’école, mais pas de crèche…
Lors d’un débat télévisé, le directeur général de l’enseignement communal d’Anvers a déclaré que, si le principe de la directive reste de mise, les écoles auront la permission d’accorder une dérogation au patron des écoliers.
Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)
Par ailleurs, pour info
RépondreSupprimerhttp://serumdeliberte.blogspot.com/2009/11/video-haine-anti-catholique-bordeaux.html
Bigotterie laïcarde à deux balles, mais toujours du même côté
RépondreSupprimer«La mise sous silence de traditions catholiques n’est plus quelque chose de nouveau», réagit le porte-parole du cardinal Danneels, primat de Belgique, qui refuse de se mêler de ce débat.
RépondreSupprimerIl est vrai que l‘église catholique (et la québécoise est typique aussi à ce niveau la) ne se mêle plus de rien.
Elle laisse sa place a d’autres …..
JC avait parlé par avance des mauvais pasteurs qui fuient et abandonnent les brebis apeurées aux loups.
RépondreSupprimerEn l’occurrence, je crois que le salut viendra des fidèles et de leur foi du charbonnier, et non des prêtres et cardinaux plus attachés à leur position sociale qu’à Jésus-Christ.
Le peuple des croyants, lui, n’aura rien à perdre, et je crois en son pouvoir d’indignation, en une révolte populaire de tradition, sans calcul et bienfaisante.
C’est une honte, une atteinte à l’identité et une offense au peuple lui même à travers le renoncement des attributs de ses coutumes. Ils sont entrés en guerre avec le clergé, c’est clair !! Je suis LAÏQUE mais outré de cette sorte de destruction identitaire !!
RépondreSupprimer« Mieux vaut mourir debout que vivre à genoux ! »
'La tranquillité n'est pas le premier devoir du citoyen, et un évêque qui ne chercherait rien d'autre qu'a éviter les ennuis et a camoufler le plus possible tout les conflits est pour moi une vision repoussante.'
RépondreSupprimerCardinal Josef Ratzinger
'Le Sel de la terre' Flammarion/cerf p. 82
Voilà bien une dérive qui découle d'un manque total de culture. Enlever la croix de Saint Nicolas! Cette idée me fait bien rire. Mais le reste? Pour rappel, la figure de Saint Nicolas représente un personnage issu de la tradition exclusivement chrétienne (il n'en reste pas moins évêque!)
RépondreSupprimerD'ailleurs, l'ensemble de ses ornements sont issus de cette même tradition (la mitre, symbolisant le pôle de la relation entre le ciel et la terre, le sacré et l'humain; l'étole, symbole de la charge sacerdotale qui lui incombe; la crosse, bâton pastoral symbolisant l'autorité sur les fidèles à conduire vers la Vérité... Même le rouge, en mémoire du sang des martyrs chrétiens!) Qu'importe! Enlevez-lui sa croix, vous ne pourrez jamais lui ôter son identité chrétienne.
La Belgique est une terre d'accueil, et c'est très bien ainsi. Il faut respecter l'arrivant dans ses us et coutumes... Mais pas au détriment d'une tradition ancrée dans une terre depuis plusieurs siècles! C'est une question d'identité de l'Être.