Le 8 juin 1999, Québec présentait les grandes lignes de sa réforme de l'éducation. Dix ans plus tard, la Fédération autonome de l'enseignement et la Coalition Stoppons la réforme dénoncent « les nombreux dérapages et l'échec évident » de cette réforme.
La réforme de l'éducation, qui fête donc ses dix ans lundi, a sacrifié une cohorte complète d'élèves. Un véritable « choc social » s'annonce alors que les premiers jeunes cobayes feront prochainement leur entrée au cégep, dénonce Pierre St-Germain, président de la Fédération autonome de l'enseignement (FAE), qui refuse d'être « complice du désastre ».
« La réforme, c'est comme un écrasement d'avion, explique-t-il. C'est un bilan très négatif. Déjà dans la première année, on était critique. Il y avait des cafouillages, mais on se disait qu'il fallait laisser la chance au coureur. »
Les élèves qui ont subi la réforme ont de moins bons résultats que leurs prédécesseurs, affirme le président de la FAE, enquêtes internationales récentes à l'appui. « Les élèves ne maîtrisent pas les fondements des matières. Ils n'ont pas de bagage de connaissances, ils ne sont pas autonomes », affirme M. St-Germain.
Le président de la FAE est très critique envers les fonctionnaires du ministère de l'Éducation qui ont mis de l'avant le « renouveau pédagogique ».
Mission de l'école — instruire ou socialiser ?
« Les ministres se sont fait rouler dans la farine par les technocrates du ministère de l'Éducation. L'appareil bureaucratique croit à la réforme comme un dogme. Ils ne se désavoueront jamais eux-mêmes », lance Pierre St-Germain.
À comparer avec la priorité de ceux qui veulent créer une nouvelle « culture publique commune » au Québec :
La réforme de l'éducation, qui fête donc ses dix ans lundi, a sacrifié une cohorte complète d'élèves. Un véritable « choc social » s'annonce alors que les premiers jeunes cobayes feront prochainement leur entrée au cégep, dénonce Pierre St-Germain, président de la Fédération autonome de l'enseignement (FAE), qui refuse d'être « complice du désastre ».
« La réforme, c'est comme un écrasement d'avion, explique-t-il. C'est un bilan très négatif. Déjà dans la première année, on était critique. Il y avait des cafouillages, mais on se disait qu'il fallait laisser la chance au coureur. »
Les élèves qui ont subi la réforme ont de moins bons résultats que leurs prédécesseurs, affirme le président de la FAE, enquêtes internationales récentes à l'appui. « Les élèves ne maîtrisent pas les fondements des matières. Ils n'ont pas de bagage de connaissances, ils ne sont pas autonomes », affirme M. St-Germain.
Le président de la FAE est très critique envers les fonctionnaires du ministère de l'Éducation qui ont mis de l'avant le « renouveau pédagogique ».
Mission de l'école — instruire ou socialiser ?
« Les ministres se sont fait rouler dans la farine par les technocrates du ministère de l'Éducation. L'appareil bureaucratique croit à la réforme comme un dogme. Ils ne se désavoueront jamais eux-mêmes », lance Pierre St-Germain.
« Nous croyons que les politiques éducatives et sociales récemment adoptées ne permettront pas à l'école de remplir sa mission première, celle d'instruire. »
Extrait du manifeste de Stoppons la réforme
À comparer avec la priorité de ceux qui veulent créer une nouvelle « culture publique commune » au Québec :
« Le rôle de l’école, c’est de socialiser les jeunes. »
Denis Watters
LCN, entretien avec Jean-Luc Mongrain
le 8 juin 2009
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