vendredi 15 mai 2009

Citation du jour, Gilles Routhier

À la question de Me Belisle qui lui demandait d'indiquer un réseau scolaire où les enfants ne sont pas sujets au cours d'éthique et de culture religieuse, M. Gilles Routhier a répondu :

— La commission scolaire Kativik.

C'est exact :
« En réponse à la réforme religieuse dans les écoles du Québec, la CSK a décidé, suite à une consultation menée à la réunion annuelle du Conseil d’éducation, qu’elle maintiendra une composante religieuse au niveau primaire, et abordera la question de l’éthique au niveau secondaire. Le programme au secondaire sera donné en inuktitut [esquimau] et dans la langue seconde. Le développement du nouveau programme devrait prendre quelques années »

Anngutivik, Rapport du deuxième semestre, 2007-2008, de la C.S. Kativik


Bref, l'immense majorité des Québécois, comme les parents de Drummondville, n'ont plus droit à un enseignement religieux ni de véritable choix à l'école publique, mais dans le Grand-Nord pas de problème... Le cours ECR est même imposé aux écoles privées confessionnelles dans l'immense majorité du territoire québécois, mais cette imposition ne s'applique pas dans le Grand-Nord.

1 commentaire:

  1. Québec a choisi de bannir l’enseignement confessionnel de ses écoles… Sauf pour les élèves inuit qui continueront à recevoir des cours d’enseignement « pentecôtistes » en plus de voir déferler sur leurs communautés des nuées de pasteurs superstars (parfois téléportés directement de la Bible Belt étasunienne par vols nolisés) provoquant la fermeture occasionnelle de leurs écoles. En septembre 2005, Kativik, s'était déjà employée à camoufler - donc à cautionner - la censure des thèmes de l'évolution et des "autres religions" imposée au personnel d'une de ses écoles la censure via un communiqué de presse malveillant. Construit de propos oscillant entre le mépris et le grotesque, ce dernier fut un tour de force peu enviable justifiant la censure par le manque de respect des enseignants, tout en niant que censure il y ait eu! En s'appliquant à camoufler ce scandale, Kativik a-t-elle voulu faire croire que tous les enseignants à qui cette directive de censure fut servie ont rêvé? Qu’avec la démonstration d’une telle démesure, les enseignants, terrifiés, allaient dorénavant se taire? Et pourquoi tout ce cirque ?

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