dimanche 3 février 2008

« Le cours d'éthique et de culture religieuse n'est pas neutre »

Selon l'anthropologue Paul Gosselin, interrogé à la radio évangélique VPJC après son passage à la Commission Bouchard-Taylor, le programme d'éthique et de culture religieuse n'est pas neutre.

Écoutez l'émission :
1ère partie — Le programme d'Éthique et de culture religieuse du gouvernement du Québec; pourquoi faut-il rejeter la prétendue neutralité de ce programme ? une nouvelle religion d'État ?



2e partie — Questions posées par M. Paul Gosselin à la commission Bouchard-Taylor; la marginalisation du discours judéo-chrétien; le catéchisme postmoderne, la Fuite de l'Absolu; conséquences du postmodernisme pour les handicapés; les mystères de l'existence humaine; quels « accommodements raisonnables » envers les croyants ? qui doit faire ces accomodements ?; conséquences du ECR pour les professeurs « récalcitrants ».



3e partie — la manipulation du langage par les élites postmodernes; comment faire bouillir une grenouille; l'accent de Paul Gosselin, que signifie le mot samizdat[1]; déchristianisation dans le ministère de l'Éducation du Québecé Évangéliques, la tête dans le sable; d'autres conséquences du postmodernisme, une propagande imposée par les institutions publiques; La séparation de l'Église et l'État, une fiction ?; postmodernisme et occultisme.



Autre critique du programme d'éthique et de culture religieuse extraite du site Samizdat, par le pasteur Christian Paulhus.


[1] M. Gosselin dit que le mot samizdat signifie « presse alternative » en russe, si c'est le sens général, la signification précise est celle d'une publication autoéditée, dans le sens de clandestine. Cамиздат est en effet composé de сам (soi, soi-même) et издат (version abrégée de издательство, éditeur).

Pour ceux intéressés par les religions qui n'impliquent la croyance ni en un ou plusieurs dieux personnels ni en un au-delà, lire d'Emilio Gentile, Les religions de la politique, Entre démocraties et totalitarismes, Seuil, Paris, 2005.