« Notre société continue de réprimer les paroles qui paraissent blessantes ou haineuses, sans comprendre la nature étouffante de ce type de législation et le danger que des choses importantes mais impopulaires deviennent difficiles à exprimer.Qui est vraiment pour l'imposition de ce cours unique à tous les enfants &mdash même dans les écoles privées et confessionnelles — pendant toute leur scolarité obligatoire ?
On vient de rendre public le contenu des cours d'éthique et de culture religieuse pour nos écoles. Hélas, ce cours est un autre exemple de rectitude politique et de répression de la pensée indépendante.
Notre peur d'offenser nous empêche de discuter des sectes. De plus, on ne parle qu'en bien de toutes les religions et on omet de mentionner l'athéisme ou la morale sans religion comme alternatives légitimes.
Pourtant, l'humanisme laïc et le rejet de toute religion sont des éléments très importants dans la tradition occidentale.
Chacun de ces accrocs à la liberté est plutôt mineur. Toutefois, ensemble, ils présagent une société qui garde les formes d'une démocratie mais impose un conformisme rigoureux.
Une société où le concept douteux de « droit collectif » non seulement remplace la solidarité entre individus, qui était à la base de grandes réformes sociales au 20e siècle, mais obtient une préséance sur les libertés individuelles.
Bref, une démocratie totalitaire. »
Ni les catholiques, dont même les évêques mous ne sont que résignés à ce fait, ni les évangéliques, ni les coptes orthodoxes, ni les athées et agnostiques du MLQ, ni Me Julius Grey...
Il doit rester les zélateurs habituels du correctivisme politique le plus navrant, les adeptes de la tolérance institutionnelle pour le bien public et la fondation d'un « Québec multiculturel et métissé ». Tolérance sauf en cette matière, bien sûr, car il n'est pas question de choix chez eux pour les enfants des autres !
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