tag:blogger.com,1999:blog-8221147601357355702.post7708625176062311905..comments2024-03-19T09:26:47.124-04:00Comments on Pour une école libre au Québec: Les élèves francophones minoritaires dans les écoles de Montréal... Qui assimilera qui ?Unknownnoreply@blogger.comBlogger1125tag:blogger.com,1999:blog-8221147601357355702.post-56581595278230304562013-06-03T10:58:08.858-04:002013-06-03T10:58:08.858-04:00http://blogues.journaldemontreal.com/bock-cote/gen...http://blogues.journaldemontreal.com/bock-cote/general/la-francisation-ne-suffira-pas/<br /><br />La nouvelle ne surprend pas vraiment, mais elle crée quand même un choc : on devine la situation de plus en plus intenable pour les enseignants qui sont appelés à transmettre un savoir et une culture dans une classe où les enfants ne partagent ni repères culturels profonds, ni la même langue. Eux-mêmes le confessent : ils craignent pour l’avenir du français. Cela nous oblige à réfléchir plus largement sur le rôle de l’école dans la transmission de l’identité nationale et cela, dans une société où elle ne va plus de soi.<br /><br />On a beau dire de la loi 101 qu’elle fonctionne, et il nous faudrait immédiatement relativiser notre optimisme, elle supposait quand même une certaine pesanteur démographique de la majorité historique francophone. Une identité nationale ne peut pas seulement se transmettre par des procédés pédagogiques : elle suppose que l’immigrant se retrouve dans un environnement culturel où l’identité québécoise va de soi. Il faut, généralement, que l’immigrant se retrouve entouré de porteurs de l’identité nationale pour lui-même s’en imprégner spontanément, en s’appropriant les références, les évidences et les habitudes de la société d’accueil.<br /><br />Arnaud Leblancnoreply@blogger.com