tag:blogger.com,1999:blog-8221147601357355702.post7677026323593108203..comments2024-03-19T09:26:47.124-04:00Comments on Pour une école libre au Québec: L'enseignement du français délaissé par le gouvernement du Québec, plus d'anglais imposé à tousUnknownnoreply@blogger.comBlogger4125tag:blogger.com,1999:blog-8221147601357355702.post-41284605910288760682011-03-20T10:46:47.194-04:002011-03-20T10:46:47.194-04:00A part les capitales, aucunes provinces ou juridic...A part les capitales, aucunes provinces ou juridictions dans le monde est "bilingue" (dans le sens du rêve de trudeau). L'Inde a 22 langues (si je me souviens bien), mais chaque état fonctionne dans une langue. La Belgique a 3 langues officielles(dont l'allemand pour une petite région), mais à part la capitale, tout se passe dans une langue. La Suisse = 4 langues, mais tout se passe dans UNE langue à l'intérieur des cantons. Aux États-Unis, de plus en plus d'états(je pense que c'est rendu à 27 états et ce chiffre monte vite), passent des lois "english only". Les obsédés du bilinguisme (qui coûte une fortune au canada, mais sans résultats probants pour les anglophones... qui sont souvent frustrés de se faire imposer une langue étrangère) "à la trudeau" ont 9 provinces, 3 territoires et 50 états où ils peuvent aller propager leur "évangile bilingue". Ceux qui veulent s'angliciser à tout prix(ou forcer les autres à s'angliciser) peuvent aussi profiter de l'immensité de l'amérique...<br /><br />Autre chose: <br /><br />Les états-unis sont une puissance DÉCLINANTE... l'anglais ou le latin moderne(?) -langue maternelle- devient de plus en plus minoritaire dans le monde et il décline TRES vite sur internet. <br /><br />----»<br /><b><i>"De 1998 à 2007, la part de l’anglais sur la toile a diminué de 75 à 45 %. Elle ne serait plus que de 30 %, selon Daniel Prado, de l’Union latine. Et ce rééquilibrage va se poursuivre. Encore « prééminent pour quelque temps », l’anglais est destiné à devenir sur Internet « une langue parmi plusieurs », dit le British Council."</i></b><br /><br />(merci Réjean) <br /><br />p.s. <br />Les anglos (descendants d'irlandais, d'écossais et d'anglais de l'angleterre) - -protégés par la charte... comme AUCUNE AUTRE MINORITÉ DANS LE MONDE- sont uniquement environ 4% au Québec. 8-9% des québécois se considèrent anglophones (cela inclus les descendants de grecs, d'italiens, etc), mais presque tous parlent et comprennent le français.Sébasnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8221147601357355702.post-17597446609643105912011-03-19T14:09:57.465-04:002011-03-19T14:09:57.465-04:0033 ans après l'adoption de la Loi 101, plus ou...33 ans après l'adoption de la Loi 101, plus ou moins 40% des allophones qui ont fait leur école primaire et secondaire en français choisissent ensuite de fréquenter un cégep anglais à un moment charnière de la vie, où on se prépare au milieu du travail et où, la langue qu'un allophone finira par utiliser principalement, commence à s'imposer à lui ou elle comme choix.<br /><br />Rappelons ici que le Québec - en fait les régions de Montréalaise et de l'Outaouais -, est la seule province canadienne et le seul État sur le continent où il existe une concurrence ouverte entre deux langues pour l'intégration des nouveaux arrivants. D'où la nécessité de la Loi 101 et de mesures dites coercitives pour tenter de donner au français un rapport de forces face au pouvoir d'attraction de l'anglais comme langue d'usage.<br /><br />(Tentons seulement d'imaginer la réaction hors Québec si, au Canada anglais, près de 40% des allophones poursuivaient leurs études supérieures en français... Évidemment, cette situation est purement hypothétique... mais à simple fin de comparaison, on voit à quel point un tel phénomène soulèverait des questionnements fort sérieux dans n'importe quelle société.)<br /><br />Le débat porte donc sur cette question précise: pour renforcer ce rapport de forces au moment où le français recule, étendre les dispositions de la Loi 101 aux cégeps est-elle une mesure nécessaire?<br /><br />Du côté des francophones, ils ne sont que plus ou moins 5% à choisir un cégep anglophone. Une donnée qui semble jeter un éclairage différent sur l'argument voulant que l'enseignement de l'anglais dans les écoles françaises serait déficient au point où il serait essentiel de préserver cette situation de «libre choix» pour les francophones. Car si l'apprentissage de l'anglais et d'une tierce langue demeure un outil utile, la question du «comment» demeure entière. En d'autres termes, est-ce vraiment en passant par un cégep anglais que cela se fait, puisqu'à peine 5% des francophones le font? La question, tout au moins, se pose.) <br /><br />Ce qui ramène à une évidence: l'inquiétude ici porte plutôt sur ce 40% d'allophones - une proportion élevée - qui, en situation de libre choix», préfèrent le cégep et l'université en anglais.<br /><br />Sans oublier l'effet négatif que risque fort d'avoir à terme la possibilité maintenant offerte aux parents francophones et allophones plus fortunés d'«acheter» à leurs enfants le «droit» de fréquenter l'école anglaise subventionnée, privée ou publique, après un séjour de trois ans dans une écoles anglaise privée non-subventionnée dite «passerelle».<br /><br />Sur la question du cégep et de l'influence de la langue d'enseignement sur les choix linguistiques subséquents des étudiants, voir cette étude récente de l'Institut de recherche sur le français en Amérique (IRFA) sur les comportements linguistiques des étudiants du collégial. http://www.irfa.ca/n/ECLEC<br /><br />Un bref résumé de l'étude est ici: http://irfa.ca/n/sites/irfa.ca/files/note_irfa_SEPTEMBRE2010A.pdf<br /><br />L'étude intégrale est ici: http://irfa.ca/n/sites/irfa.ca/files/analyse_irfa_SEPTEMBRE2010A_5.pdfGaganoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8221147601357355702.post-137545031261852011-03-19T06:33:16.329-04:002011-03-19T06:33:16.329-04:00Christian Rioux a écrit dans le Devoir (pas access...Christian Rioux a écrit dans le Devoir (pas accessible en ligne) :<br /><br />Qu’on se le tienne pour dit, ceux qui prennent prétexte d’Internet pour prêcher le tout à l’anglais ont une décennie de retard. De 1998 à 2007, la part de l’anglais sur la toile a diminué de 75 à 45 %. Elle ne serait plus que de 30 %, selon Daniel Prado, de l’Union latine. Et ce rééquilibrage va se poursuivre. Encore « prééminent pour quelque temps », l’anglais est destiné à devenir sur Internet « une langue parmi plusieurs », dit le British Council.<br /><br />L’étroite association de l’anglais aux technologies de l’information n’aura donc été qu’un « phénomène temporaire », poursuivent les auteurs. La domination effrontée de l’anglais pourrait de plus susciter les mêmes réactions que les coupes à blanc ou les pratiques polluantes de la compagnie Shell. Une thèse reprise par le linguiste Nicholas Ostler (The Last Lingua Franca), selon lequel l’affaiblissement de l’hégémonie anglo-américaine et l’accessibilité des nouvelles techniques informatiques favoriseront les langues nationales et accentueront la rivalité entre quelques grandes langues qui pourront prétendre à un rôle international. Le site Portalingua a d’ailleurs créé un indice qui, en intégrant une dizaine de facteurs, permet de mesurer le poids relatif de ces langues dans le monde. Le français s’y classe au second rang, assez loin derrière l’anglais mais juste devant l’espagnol.<br /><br />ais un autre fléau menace aussi l’anglais. Il serait rongé de l’intérieur par le très grand nombre de ses locuteurs qui se contentent de baragouiner une langue appauvrie et bancale de moins de 1500 mots : le « globish ». Pour la philosophe Barbara Cassin, il faut absolument « sauver » l’anglais du « tout-à-l’égout ». Elle estime qu’on ne peut pas considérer les langues comme de simples instruments de communication interchangeables sous peine de sombrer dans la médiocrité.<br /><br />Cette réflexion rejoint celle du politologue québécois Christian Dufour, qui craint de voir les Québécois se complaire dans la médiocrité en parlant deux langues secondes. Selon la germaniste Astrid Guillaume, il ne suffit pas d’apprendre l’anglais. Il faut aussi restaurer la primauté de la traduction, qui seule garantit le droit de chacun de s’exprimer pleinement dans sa langue et permet de rendre toutes les nuances de la pensée. Certes, il faut apprendre l’anglais, dit-elle, mais pas pour autant un anglais tronqué strictement utilitaire, sans histoire, sans textes, sans littérature et sans culture.<br /><br />Or, les Québécois n’ont-ils pas justement besoin plus que les autres d’un enseignement de l’anglais qui ne soit ni pavlovien ni utilitaire, mais qui leur permette de saisir que leur propre langue est trop souvent pervertie par le vocabulaire, la syntaxe et les calques de l’anglais ?Réjeannoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8221147601357355702.post-26069381695232287002011-03-19T06:29:39.631-04:002011-03-19T06:29:39.631-04:00L'anglo-espéranto prend l'eau
Voilà un art...L'anglo-espéranto prend l'eau<br />Voilà un article intéressant. Deux points retiennent notre attention :<br /><br />- l'anglais comme langue universelle, comme espéranto, est fortement remis en question et,<br />- l'anglais, trop souvent utilisé comme langue seconde de façon très élémentaire a fini par s'appauvrir.<br /><br />L'enseignement de langues secondes au Québec doit refléter cette réalité. Jadis à l'école, nous apprenions qu'il y avait cinq continents, et que nous vivions sur celui qui s'appelle l'Amérique. Or, la langue dominante de ce grand continent, c'est bien l'espagnol. On ne peut l'ignorer.<br /><br />Il ne faudrait pas faire avec l'espagnol ce que trop de gens veulent faire avec l'anglais, une langue d'assimilation. Mais au fond, cet avertissement est probablement inutile car l'environnement ne s'y prête pas. Je ne connais personne qui, ayant appris l'espagnol, se met à truffer son français « d'espagnolismes ». Ce n'est pas non plus demain la veille qu'on nous martèlera que sans espagnol, pas d'emploi.Anonymousnoreply@blogger.com