tag:blogger.com,1999:blog-8221147601357355702.post7209205469293066541..comments2024-03-19T09:26:47.124-04:00Comments on Pour une école libre au Québec: Le « mythe » de la Révolution tranquilleUnknownnoreply@blogger.comBlogger5125tag:blogger.com,1999:blog-8221147601357355702.post-8693113625343756382010-04-14T00:29:33.170-04:002010-04-14T00:29:33.170-04:00Erratum : 1960, pas 1660.Erratum : 1960, pas 1660.Durandalhttp://ralliementidentitaire.wordpress.com/noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8221147601357355702.post-68111324173032044092010-04-13T06:27:26.382-04:002010-04-13T06:27:26.382-04:00Au moins 3 autres intellectuels Québécois remetten...Au moins 3 autres intellectuels Québécois remettent en cause l'expression 'grande noirceur'...<br /><br />Extraits:<br /><br />1)<br /><br />"C’est justement grâce à leur travail et à leur engagement valeureux que je trouve injuste l’expression "grande noirceur". Autant de lumière n’aurait pu surgir en 1960 d’une obscurité antérieure aussi opaque. Cette lumière est largement redevable à l’action formatrice des religieux. René Lévesque a étudié au séminaire de Gaspé, Georges-Émile Lapalme à celui de Joliette. Les abbés Dion et O’Neil ont éveillé bien du monde."<br /><br />-Bernard Landry, ancien premier ministre du Québec<br /><br />Source:<br />http://www.vigile.net/L-Eglise-a-peche<br /><br />***<br /><br />2)<br /><br />"Étatisme et déclin du Québec constitue une analyse décapante de la Révolution tranquille, pivot autour duquel gravite l'interprétation reçue de l'histoire du Québec. Avant, c'était la grande noirceur ; après, la modernité libératrice et le progrès triomphant. L'observation des faits contraint pourtant à peindre un tout autre tableau. Si la Révolution tranquille a marqué chez nous un tournant de l'évolution économique et sociale, ce fut un tournant pour le pire qui a signalé le début d'un élargissement progressif de l'écart entre la croissance de l'Ontario, du Canada et des États-Unis, d'une part, et celle du Québec, de l'autre"<br /><br />-Jean-Luc MIGUÉ<br /><br />"Étatisme et déclin du Québec.<br />Bilan de la Révolution tranquille"<br /><br />Montréal, Les Éditions Varia, 1999<br /><br />http://aaacla.qc.ca/etatisme.html<br /><br />***<br /><br />3)<br /><br />"Les changements culturels et sociaux à ce chapitre seraient venus de toute façon, même sans la montée étatiste que nous avons connu. Celle-ci n'est d'aucune façon la cause de ces changements, tout comme il est absurde de faire un lien entre la domination de l'Église et les politiques économiques relativement peu interventionnistes du temps. Au 19e siècle, l'anticléricalisme qui a dominé à certaines époques se déployait dans un contexte politique où l'État occupait encore moins de place. Bref, revenir à l'État plus limité d'avant la Révolution tranquille n'implique aucunement revenir au contrôle social étouffant de ce qu'on a appelé la Grande Noirceur. <br /> <br /> Au contraire, cela implique de se débarrasser de la nouvelle morale étouffante contemporaine imposée par les nouveaux curés, les bureaucrates: celle qui nous oblige aujourd'hui à ne pas fumer où il ne faut pas ou à mettre notre ceinture de sécurité ou à ne pas dire certaines choses offensantes sur certains groupes ou à suivre des centaines d'autres diktats et à éviter des centaines d'autres interdits sous peine d'amende ou de prison. Étrangement, ceux qui ont peur de revenir à la Grande Noirceur sont exactement les mêmes qui nous imposent cette Super Grande Noirceur fanatique de la rectitude politique. Dans les années 1950 et avant, on subissait peut-être l'opprobre social et ecclésiastique si on avait des relations sexuelles défendues, si on dansait ou allait au cinéma, si on lisait des livres à l'index; aujourd'hui, on subit la persécution juridique si on fait ce qu'on veut avec notre corps dans des tas d'autres activités. C'est ça le progrès?!"<br /><br />-Martin Masse<br />http://www.quebecoislibre.org/000805-2.htmSébasnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8221147601357355702.post-40369181122553025212010-04-13T00:12:56.324-04:002010-04-13T00:12:56.324-04:00"On a déjà lu des historiens plus crédibles.&...<i>"On a déjà lu des historiens plus crédibles."</i><br /><br /> Malgré ses déboires et malversations, le qualité du travail d'historien de Conrad Black n'a jamais été en cause. <br /><br />Sa biographie en deux tomes sur Maurice Duplessis(à l'origine sa thèse de maîtrise) est aujourd'hui encore un ouvrage de référence et sa biographie de Franklin D. Roosevelt fut extrêmement bien reçue aux États-Unis.Jonathannoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8221147601357355702.post-75132300379347198482010-04-12T20:52:57.295-04:002010-04-12T20:52:57.295-04:00Conrad Black!
On a déjà lu des historiens plus cr...Conrad Black!<br /><br />On a déjà lu des historiens plus crédibles.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8221147601357355702.post-7647697978079334182010-04-12T19:44:54.258-04:002010-04-12T19:44:54.258-04:00« L'observateur attentif [de l'élection pr...« L'observateur attentif [de l'élection provinciale de 1660] aurait dû lire un message dans <b>le fait que l'Union nationale, alors dirigée par Daniel Johnson père, ait conservé sa position et soit arrivée à peu près à égalité avec le parti libéral parmi les votes francophones.</b> Malgré les clameurs de libération, la population n'était pas manifestement convaincue de préférer un gouvernement bureaucratique et universitaire à un régime autoritaire et cynique [...] <b>en juin 1966, la croyance populaire libérale répandue dans l'establishment du pouvoir québécois et chez les observateurs du reste du Canada a été profondément ébranlée par la victoire serrée de Daniel Johnson père</b>, même s'il a obtenu moins de voix que Lesage en raison du vote traditionnellement massif des Québécois anglophones [sic] en faveur des libéraux. [...] Depuis une centaine d'années, l'opinion nationaliste au Québec avait été défendue par des hommes totalement conservateurs, nottament, au XXe siècle, par des Henri Bourassa, Lionel Groulx, Maurice Duplessis et Daniel Johnson père. Avec la mort innatendue de ce dernier et l'émergence de Lévesque en tant que séparatiste affirmé, le flambeau est passé de la droite à la gauche, bien que, dans le cas de Lévesque, il se soit agit d'une gauche passablement modérée. »<br /><br />Conrad BLACK, <i>Maurice Duplessis</i>, Montréal, Les Éditions de l'Homme, 1999, p. 18-19.<br /><br />« Entre la dispartion de Duplessis et la réélection de l'Union nationale, le Parti libéral du Québec a régné avec panache et s'est immortalisé en tant qu' "équipe du tonerre", laquelle équipe a mis fin à la "Grande Noirceur" et amorcé la "Révolution tranquille". <b>Comme c'est souvent le cas durant les transitions politiques et sociologiques complexes, le changement a été à bien des égards plus symbolique que profond, et ses bienfaits se sont révélés beaucoup plus ambigus qu'ils le semblaient au début.</b> »<br /><br />Ibid, p. 9.Durandalhttp://identitairesqc.50.forumer.com/noreply@blogger.com