tag:blogger.com,1999:blog-8221147601357355702.post7126607949116300887..comments2024-03-19T09:26:47.124-04:00Comments on Pour une école libre au Québec: Montréal — Signe des tempsUnknownnoreply@blogger.comBlogger1125tag:blogger.com,1999:blog-8221147601357355702.post-79621284641029041142011-09-19T23:36:38.384-04:002011-09-19T23:36:38.384-04:00Printemps 2010, en revenant du Musée Pointe-à-Call...Printemps 2010, en revenant du Musée Pointe-à-Callière, à la boutique-souvenirs sur la Place d'Armes dans le Vieux-Montréal, à quelque mètres de la Basilique Notre-Dame, j'entre acheter quelque chose pour retirer de l'argent comptant en vue de prendre le métro. Je choisis un grand drapeau québécois car je n'en ai pas. À la caisse, le vendeur ne parle pas français. C'est un arabe qui baragouine l'anglais. Je fais semblant de ne pas connaître l'anglais. On mime, on niaise, il finit par me donner quelques billets avec la belle face de la reine dessus. Il a appris quelques mots français : Oui, Non, Bonjour, Merci.<br /><br />Maintenant je travaille dans un dépanneur des Cantons-de-l'Est. Je parle à mes clients anglophones en français. Certains se frustrent que je ne leur parle pas la langue des "supérieurs", d'autres n'y voient pas d’inconvénient majeur. Je leur parle seulement en anglais quand ils ne sont vraiment pas capable de mettre de l'essence dans leur voiture et que je veux me débarrasser d'eux. Il faut souffrir un peu pour apprendre la langue du sol. Si ne pas savoir parler français au Québec n'est jamais désagréable, il n'y a pas de raison qui forcera les anglos et allophones à apprendre le français.Durandalhttp://monarchomaque.org/noreply@blogger.com