Le ministre de l’Education nationale a déclaré au 20h que tout élève disposant d’un livret scolaire est éligible au contrôle continu pour le diplôme du baccalauréat : établissements publics, sous contrat et hors contrat.
En France, le ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer, a annoncé ce matin que les élèves de première et terminale passeraient le bac (et le brevet) en contrôle continu en juin, à l’exception des élèves des établissements privés hors contrat, et de ceux du CNED et de l’école à la maison qui le passeraient en septembre sous la forme d’épreuves finales (en présentiel).
Cette décision est fortement rejetée par les élèves, familles et établissements scolaires scolaires concernés (bac général, technologique et professionnel, brevet) car :
Elles peuvent donc servir sans problème de base pour la délivrance du bac ou du brevet en contrôle continu dans le hors-contrat !
Cette décision inique pénalise gravement les lycées hors contrat, alors que les circonstances exceptionnelles invitent à une attitude magnanime traitant tous les enfants de France de la même manière. Elle requiert une réaction énergique tant sur le plan politique et contentieux.
Créer son école appelle à l’union tous les acteurs éducatifs et proposera demain un plan d’action pour obtenir tous ensemble un traitement respectueux et équitable des élèves des lycées hors contrat.
Anne Coffinier, présidente de Créer son école
Axelle Girard, directrice d’EducFrance
Victoire !!!— Xavier Nicolas (@XavierNicolas94) April 3, 2020
Le contrôle continu s’appliquera aussi pour les écoles hors contrat #BAC2020 @jmblanquer @ACoffinier pic.twitter.com/yXZE6qUuxm
En France, le ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer, a annoncé ce matin que les élèves de première et terminale passeraient le bac (et le brevet) en contrôle continu en juin, à l’exception des élèves des établissements privés hors contrat, et de ceux du CNED et de l’école à la maison qui le passeraient en septembre sous la forme d’épreuves finales (en présentiel).
Cette décision est fortement rejetée par les élèves, familles et établissements scolaires scolaires concernés (bac général, technologique et professionnel, brevet) car :
- Il sera bien plus difficile d’obtenir son baccalauréat ainsi, mais ce sera pourtant officiellement le même bac (discrimination).
- Les élèves du hors-contrat passeront en dernier dans le système Parcoursup (l’absence de validation du bac en juin bloquant leur dossier) et n’auront que très peu de chances de pouvoir accéder à l’établissement supérieur qu’ils souhaitent. C’est une discrimination dans l’accès au service public de l’enseignement supérieur.
- Les élèves et les professeurs du hors contrat vont devoir travailler tout l’été et enchaîner sans repos l’année scolaire suivante, après un troisième trimestre déjà éprouvant.
- Il n’est pas certain que les conditions sanitaires soient réunies en septembre pour que le bac ait effectivement lieu, ce qui fait peser une incertitude supplémentaire.
- Les élèves du hors-contrat vont commencer leur année scolaire prochaine en retard et fatigués, ce qui les pénalisera.
- Les élèves du hors-contrat n’auront pas de système de rattrapage (alors que les autres élèves auront l’oral de rattrapage de juillet et celui de septembre). Psychologiquement, faire passer le bac aux élèves du hors-contrat en septembre en même temps que les élèves en rattrapage leur renvoie une image dégradée d’eux-mêmes.
Elles peuvent donc servir sans problème de base pour la délivrance du bac ou du brevet en contrôle continu dans le hors-contrat !
Cette décision inique pénalise gravement les lycées hors contrat, alors que les circonstances exceptionnelles invitent à une attitude magnanime traitant tous les enfants de France de la même manière. Elle requiert une réaction énergique tant sur le plan politique et contentieux.
Créer son école appelle à l’union tous les acteurs éducatifs et proposera demain un plan d’action pour obtenir tous ensemble un traitement respectueux et équitable des élèves des lycées hors contrat.
Anne Coffinier, présidente de Créer son école
Axelle Girard, directrice d’EducFrance
Voir aussi
France — dédoublement des classes en banlieues, fermeture de 200 à 300 classes en milieu rural