lundi 17 juin 2013

États-Unis — les homosexuels nettement moins heureux que les hétérosexuels

Selon un sondage réalisé en avril par le Pew Research Center sur un échantillon représentatif de 1 197 personnes homosexuelles (398 mâles, 277 lesbiennes), bisexuelles (479) et transsexuelles (43) adultes des États-Unis, seules 18 % d’entre elles confient être « très heureuses » actuellement, contre 30 % pour la population américaine dans son ensemble.

La faute reviendrait selon certains au fait que la population LGBT est généralement plus jeune et afficherait donc des revenus moins élevés. D'autres évoquent les discriminations dont certains homosexuels se disent victimes ou le sentiment injustifié d’être rejetés. Les médias n'analysent pas les effets liés au mode de vie LGBT en soi sur cette insatisfaction.

L'enquête de Pew révèle que les lesbiennes sont plus enclines que les hommes homosexuels à être dans une relation stable (66 pour cent contre 40 pour cent). Elle a également constaté que les femmes, qu'elles soient lesbiennes ou bisexuelles, sont beaucoup plus susceptibles que les hommes soit d'avoir déjà des enfants ou de dire qu'ils veulent avoir des enfants.

Selon le sondage, 93 pour cent des adultes LGBT sont pour la légalisation du « mariage » homosexuel. Toutefois, pour 39 pour cent le débat sur le mariage détourne trop l'attention d'autres questions, telles que la non-discrimination au travail, la prévention et le traitement du VIH/SIDA et les prétendus droits à l'adoption pour les homosexuels.

Une forte majorité des LGBT adultes et la population en général sont d'accord que l'amour, partager sa vie avec un compagnon et un engagement à vie sont de très importantes raisons de se marier. Toutefois, les répondants LGBT sont deux fois plus susceptibles que les autres adultes à dire que l'obtention (politique) de droits et avantages des hétérosexuels est aussi une raison très importante de se marier, tandis que le grand public est nettement plus susceptible que les répondants LGBT d'indiquer qu'avoir des enfants est une raison très importante de se marier.

Voir aussi

Étude sur les maladies liées à l'activité homosexuelle masculine (MST, cancer)

Québec — La gonorrhée en croissance et de plus en plus résistante aux antibiotiques classiques




Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

Québec — La gonorrhée de plus en plus prévalente et résistante aux antibiotiques classiques

Le nombre de gonorrhées « augmente de façon importante depuis quelques années », selon l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). Dans la province, les cas sont passés de 485 à 2460 par an entre 1997 et 2011, une importante hausse de 407 %. La région de Montréal est particulièrement touchée, avec plus de 65 % des infections en 2011.

La réalité est probablement pire. « C'est clair que le nombre est sous-estimé, parce qu'on ne teste pas tout le monde », estime le Dr Pierre Côté, de la clinique médicale Quartier latin, à Montréal.

Au Québec, « on voit apparaître des souches de gonorrhée qui ont une sensibilité réduite aux céphalosporines, confirme Brigitte Lefebvre, responsable des analyses et expertises au Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ). On s'approche du seuil où ce sera préoccupant ». Aucun nouveau médicament antigonorrhée n'est en cours de développement, rapporte l'OMS.

Plusieurs pays, dont l'Australie, la France, le Japon, la Norvège, la Suède et le Royaume-Uni, ont rapporté des cas de résistance de la maladie aux céphalosporines, une classe d'antibiotiques qui est considérée comme le dernier traitement encore envisageable pour lutter contre la gonorrhée, indique l'OMS dans un communiqué.

« Nous sommes très préoccupés par des rapports récents faisant état de l'échec du dernier traitement efficace — les céphalosporines — car il n'y a pas de nouveaux médicaments thérapeutiques en développement », a déclaré le Dr Manjula Lusti-Narasimhan, du département Santé et recherche génésiques à l'OMS.



Les dépêches et les articles de presse ne se penchent pas sur les causes de cette augmentation (si ce n'est un diagnostic plus efficace...) Se pourrait-il que les mœurs sexuels des gens ont un impact ? Les campagnes de prévention gouvernementales sont-elles efficaces ? Quelle est la proportion de ces gonorrhées chez les homosexuels pour qui l'aventure d'une nuit, le frisson du rapport non protégé, est une composante importante ? Rien dans les gros médias. Il faut se tourner vers les rapports médicaux des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies

Aux États-Unis, en 2011, selon le CDC (page 21) les homosexuels mâles (HSH) représentent 21,6 % de tous les cas de gonorrhées, alors qu'ils ne représentent qu'environ 2 % de la population. Les hétérosexuels mâles représentaient 31,0 % des cas et les femmes 47,4 %. Notons, toutefois, que le taux de gonorrhées augmentent aussi dans certains sous-groupes hétérosexuels : notamment les jeunes à multiples partenaires.

Comme le signale le rapport d'Eurosurveillance de 2012 :
« Les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes (HSH) sont affectées de manière disproportionnée par la gonorrhée et la syphilis, et les jeunes entre 15 et 24 ans sont touchés principalement par la chlamydia et la gonorrhée. L'augmentation de la prévalence de la gonorrhée et de la syphilis signalée dans cette édition de Eurosurveillance est inquiétante, car elles sont identifiées aux adultes et aux jeunes HSH. Elle semble être associé à des niveaux élevés de comportements sexuels à risque et à la coïnfection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH). L'augmentation des cas de gonorrhée est particulièrement préoccupante car elle coïncide avec une moindre susceptibilité de Neisseria gonorrhoeae aux antibiotiques actuellement utilisés en Angleterre et à travers l'Europe. »

La vie sexuelle des gens est une affaire privée dans l'absolu. Mais qu'en est-il quand les coûts de santé sont mutualisés dans un État-providence ? Après tout, n'est-ce pas le prétexte invoqué pour réglementer nos vies dans de nombreux autres domaines


Voir aussi

Étude sur les maladies liées à l'activité homosexuelle masculine (MST, cancer)

Étude sur les maladies liées à l'activité homosexuelle masculine (MST, cancer)

The Lancet Oncology a publié il y a quelques mois les résultats d’une méta-étude portant sur les maladies et problèmes de santé liés à l’activité homosexuelle masculine.

L’étude porte notamment sur l’incidence des cancers chez les hommes qui ont une activité homosexuelle et les résultats devraient porter à la réflexion : cette catégorie (« les hommes qui pratiquent le sexe avec des hommes » ou HSH) est exposée à un risque significativement accru d’avoir un cancer. Ainsi, une douzaine des 47 études retenues, et qui portent sur le risque de cancer anal, note un risque notablement plus important chez les hommes qui n’ont pas exclusivement une activité « hétérosexuelle ».

On trouve des taux de papillomavirus humain (responsable aussi de cancers du col de l’utérus, souvent en lien avec une multiplicité de partenaires, chez les femmes) plus importants chez les « garçons » ayant une orientation homosexuelle ou bisexuelle.

L’étude cite une enquête française auprès de patients porteurs du virus VIH montre que les homosexuels actifs connaissent une plus forte incidence du papillomavirus que les hétérosexuels qui s’injectent des drogues (85 contre 46 %) et qu’ils présentent davantage d’anomalies cytologiques (72 contre 36 %).

Autrement dit, pour nombre d’affections, l’activité homosexuelle est un plus grand facteur de risque que le fait de se piquer…

Neuf des 47 études montrent que les HSH sont plus souvent infectés par l’herpès humain de type 8 associé à une prédisposition au syndrome de Kaposi.

Alors que la prévalence de l’hépatite B a fortement diminué dans la population générale entre 1990 et 2002, cette maladie est de plus en plus présente chez les HSH. Pendant la même période, elle est passée de 7 à 18 % de cette population HSH. Ce virus est associé au cancer du foie.

L’une des études portant sur le cancer des poumons chez 75.164 étudiants universitaires montre que le risque d’avoir ou d’avoir eu une maladie respiratoire aigüe est nettement plus important chez les homosexuels (masculins ou féminins).

Quant aux malades du SIDA, ils ont à la fois un plus fort risque de mortalité s’ils sont des hommes homosexuels par rapport, d’une part, aux hommes et aux femmes hétérosexuels et, d’autre part, aux hommes drogués qui se piquent.

Pour les chercheurs, « l’orientation sexuelle est encore largement ignorée dans l’établissement d’un diagnostic du cancer », et il conviendrait de mener davantage de recherches qui permettraient de connaître « les effets de l’orientation sexuelle sur le cancer en allant de la prévention au taux de survie ».

Voir aussi

Québec — La gonorrhée de plus en plus prévalente et résistante aux antibiotiques classiques

États-Unis — les homosexuels nettement moins heureux que les hétérosexuels





Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

Les fonctionnaires pourront suivre des cours de base pour améliorer leur français

Le Journal de Montréal nous apprend ce lundi que Revenu Québec paiera des formations à ses fonctionnaires pendant trois ans pour qu’ils revoient les règles de base du français, notamment comment accorder des verbes et des adjectifs.

Dans un appel d’offres lancé récemment, le Ministère souhaite embaucher une firme pour «améliorer la qualité des communications écrites» de ses employés.

Au total, 360 sessions de 15 participants (5400 participants en tout) chacune seront données du 1er septembre 2013 au 22 juin 2016.

« Revenu Québec vise à rendre les employés capables de rédiger différents documents spécialisés nécessaires à la réalisation de leurs fonctions », lit-on dans le document.

Pour le moment, Revenu Québec refuse d’estimer le budget alloué à ces cours.

Base de l’écriture

Les objectifs des formations reflètent la base de l’écriture en français. Notamment, un cours de 10,5 heures sera offert sur les principales difficultés grammaticales et orthographiques.

Par exemple, comment «accorder adéquatement les verbes, les adjectifs, les participes passés».

Les participants apprendront aussi à employer correctement les symboles des unités de mesure et à « utiliser un vocabulaire conforme aux règles de la langue française ».

Trois autres formations seront aussi offertes, dont un cours de 14 heures sur la rédaction de documents.

Cette fois, les employés verront comment « construire des phrases syntaxiquement correctes ». Revenu Québec prévoit donner 100 sessions de cette formation.

Voir aussi

Échec massif des futurs enseignants au test de français

Pas de classiques de la littérature, mais la lutte contre l'hétérosexisme en classe de français, d'anglais, d'histoire et de mathématiques

Résultats en lecture du français très médiocres, on impose l'anglais intensif de manière « brutale »

Très forte chute des résultats en lecture pour les élèves québécois francophones entre 2007 et 2010




Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

Les éoliennes coûtent un milliard aux Québécois

L'Institut économique de Montréal a fait ses calculs. Les tarifs d'électricité ont augmenté de 2,4 % l'an dernier et le gouvernement vient de dégeler le tarif patrimonial. Sans l'éolien, soit il n'y aurait pas eu d'augmentation de tarifs, soit elle aurait été inférieure à ce que l'on connaît.

« À l'heure actuelle, l'augmentation de la facture électrique des Québécois s'explique essentiellement par les nouveaux achats d'électricité, donc essentiellement l'éolien, la biomasse, les petites centrales et, il faut bien le comprendre, c'est de l'énergie dont on n'a pas besoin », explique Youri Chassin, économiste à l'Institut économique de Montréal.

Pour l'Institut économique, il est clair que l'industrie reçoit une subvention implicite de 700 millions de dollars par année, payée par tous les consommateurs québécois à même leur facture d'électricité.

Et l'Institut ne tient pas compte des 800 mégawatts annoncés récemment par la première Ministre et qui viennent s'ajouter aux 3000 mégawatts déjà construits ou en voie de l'être.

Pour faire la comparaison, l'Institut a pris en compte tous les coûts, y compris les pertes sur les réseaux. Il évalue à 14 cents le coût du kilowattheure produit par les parcs éoliens, contre 5,5 cents pour celui des centrales d'Hydro-Québec.


« Pendant que les Québécois consomment de l'électricité chère, l'électricité qui est produite à bas prix par Hydro-Québec, elle est exportée, estime M. Chassin. Alors, notre plan patrimonial en ce moment profite davantage aux Américains qu'aux Québécois. »

Si on ajoute aux éoliennes plus coûteuses les usines d'électricité de biomasse de l'industrie forestière, les petites centrales, l'usine de TransCanada de Bécancour, c'est un milliard de dollars par année qui s'ajoute à la facture des consommateurs québécois et des clients d'Hydro-Québec. Pourtant, la société d'État n'a pas besoin de ce surplus énergétique.

Sources TVA et Note de l'IEDM
 

Voir aussi

Énergies alternatives : scandales, mythes et perspectives

Ex-ministre Brassard : Québec exploitera-t-il le gisement Old Harry ou laissera-t-il Terre-Neuve seule le faire ?

Les énergies vertes : un tonneau des Danaïdes

Spiritualité autochtone, écologie et norme universelle moderne à l'école comme ailleurs





Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)