jeudi 11 avril 2013

Un écolier sur deux serait en retard d'apprentissage à Québec

Selon la station de radio québécoise FM 93, tout près de la moitié d'écoliers du primaire de la région de Québec ont de gros retards d'apprentissage.

D'après des données obtenues des enseignants de 10 écoles primaires des commissions scolaires de la Capitale et des Seigneuries, 47 % des 2790 élèves concernés — de la maternelle à la 6e année — ne peuvent être considérés comme « réguliers ».

Ce sont des enfants qui avancent dans le système scolaire sans maîtriser les connaissances des niveaux précédents.

Le président du Syndicat de l'enseignement de la région de Québec (SERQ), Denis Simard, affirme que les professeurs sont à bout de souffle et qu'il est urgent de réagir.


Le président du SERQ affirme que la priorité devrait être de fournir le plus tôt possible, en maternelle ou en première année, les services d'appoint aux élèves chez qui on aura détecté des faiblesses.

M. Simard ajoute que les capacités de lecture sont fondamentales et qu'on ne devrait pas laisser poursuivre son cheminement scolaire à un élève qui ne sait pas lire.

La ministre de l'Éducation du Québec, Marie Malavoy, n'a pas donné suite aux demandes d'entrevue du FM93 (Cogeco Nouvelles).


Exemples de situations dans certaines classes

En 6e année, l’enseignante enseigne l’accord des verbes, l’élève n’est pas capable de le faire, car il ne sait pas ce qu’est un verbe (objectif de 2-3e année).

Certaines élèves de 5e-6e ont des difficultés en lecture et ne sont pas capables de lire sans arrêter sur chaque mot pour le décoder (ce qui fait perdre le sens de la phrase). Ce qu’ils sont capables de lire c’est des livrets de lecture de 1re ou 2e année. Mais les textes ne sont pas accrocheurs pour eux.

Un élève de 6e année n’a pas acquis la majuscule et le point (objectif de 2e année). L’élève fait un texte qui commence par une majuscule et se termine à la fin par un point. Pas de phrase, de virgule, on imagine la structure du texte.

Certains élèves ont besoin de 2, 3 et même 4 fois plus de temps pour réaliser un travail. Cela se produirait à tous les niveaux.

En 6e année, les élèves doivent arrondir des nombres. Pour aider l’élève qui doit arrondir à la dizaine le nombre 127 (exemple) , l’enseignante lui demande : Est-ce que 7 est supérieur ou inférieur à 5. L’élève était incapable de répondre.

En 6e année, les élèves doivent travailler les fractions, mais certains ne maîtrisent pas la multiplication, alors il est impossible de faire des équivalences de fraction.

Plus on avance dans les années du primaire et plus les élèves doivent être capables de calculer de façon abstraite (dans leur tête) . En 5e-6e année, certains on encore besoin d’un matériel concret pour compter (additions, soustractions, multiplications).





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1 commentaire:

Anonyme a dit…

Les parents de ces commissions scolaires devraient poursuivre l'État et les commissions scolaires pour maltraitance de leurs enfants par l'État et incurie.