samedi 9 mars 2013

Vos impôts à l'œuvre au Secrétariat à la condition féminine du Québec

Malgré les études qui démontrent la vanité des campagnes gouvernementales pour lutter contre les « stéréotypes » sexistes dans les métiers, le gouvernement socialiste péquiste du Québec a décidé de commander un nouveau sondage pour élaborer des outils destinés aux parents qui permettraient de lutter contre les stéréotypes. Pour une école libre a mis la main sur le sondage commandé à Léger Marketing.

Extraits de ce sondage où l'on apprend que les garderies ont déjà droit à la propagande sociale du Secrétariat à la condition féminine :
« Le Secrétariat à la condition féminine s'est associé à Léger Marketing afin de recueillir des données sur les stéréotypes sexuels. Des outils existent déjà ou existeront sous peu pour sensibiliser les intervenantes et intervenants en service de garde éducatif à l'enfance ainsi que ceux en milieu scolaire à cet enjeu des rapports égalitaires en femmes et hommes. Cette étude s'inscrit dans la lignée de ces efforts et mènera éventuellement à des actions et au développement d'un outil pour les parents, visant à les sensibiliser à ce sujet.

Les stéréotypes sexuels peuvent être définis comme des caricatures et des images qui prétendent représenter ce que sont les filles et les garçons, les femmes et les hommes.

Quels stéréotypes observez-vous chez vos enfants et ceux de votre entourage ? »

Exemple de stéréotype donné : « préférence pour un métier relié à l'éducation ou aux soins des personnes » pour les filles, « pour un métier relié à la mécanique, aux technologies ou à l'informatique » pour les garçons.

Les commanditaires de ces sondages et les préparateurs de ces outils de l'État thérapeutique qui veut guérir ses citoyens devraient se pencher sur les effets dérisoires de ces campagnes gouvernementales dans les pays scandinaves. C'est là, où les femmes ont le plus de libertés professionnelles et que les citoyens ont été les plus soumis à toutes ces campagnes de la gauche féministe que les femmes choisissent le plus des carrières stéréotypées féminines, c'est dans les pays les plus pauvres que les femmes cherchent le plus à avoir des emplois d'hommes.

La Norvège trône ainsi depuis des années aux premières places du classement des pays les plus égalitaires envers les femmes et pourtant la division du travail selon les sexes y est très stable, malgré toutes les campagnes gouvernementales pour changer les choses. Chose encore plus curieuse : plus un pays est pauvre et plus ses femmes s'intéressent aux professions techniques et traditionnellement masculines alors qu'elles sont délaissées dans des pays prospères et féministes comme la Norvège, le Danemark, la Finlande, l'Angleterre... C'est ce qu'on nomme le paradoxe de l'égalité entre les sexes.


Réponse à la question « J'aimerais avoir un emploi technique ». Les jeunes femmes le veulent le moins en Norvège (en bas du graphie) alors que les Ougandaise (en haut) le veulent autant que les jeunes Ougandais.


La vidéo norvégienne ci-dessous  a suscité un débat médiatique, scientifique et politique de premier plan en Norvège.  Depuis ce débat, l’État norvégien a décidé de cesser toutes les subventions aux instituts et associations pro-genre. Ce fut plus particulièrement le cas du Nordisk institutt for kunnskap om kjønn (Institut nordique d'études sur le genre).

La controverse est née du reportage de Harald Eia qui dépeint les sociologues et les chercheurs en études du genre sous une lumière peu flatteuse dans une série télévisée appelée « Endoctrinés ».

Le vacarme avait déjà commencé l'été dernier, plus de six mois avant que la série ne soit prête. Certains chercheurs en sciences sociales qui avaient été interrogés par Eia s’étaient exprimés dans la presse pour dire qu'ils se sentaient bernés et trompés par les méthodes« douteuse s» du journaliste.

Eia est d’abord allé interroger des sociologues norvégiens spécialistes en orientation sexuelle, en éducation, les rôles sexuels, l’orientation sexuelle et la race; des domaines fortement politisés dans la communauté universitaire norvégienne. Puis il a traduit ces entretiens en anglais et les a montrés à des chercheurs renommés britanniques et américains comme Robert Plomin, Steven Pinker, Anne Campbell, Simon Baron-Cohen, Richard Lippa, David Buss, et d'autres. Dire que les chercheurs américains et britanniques ont été surpris par ce qu'ils ont entendu serait un euphémisme.

On attend la même lucidité au Québec face aux supercheries. Québec qui pense souvent être un pays scandinave mais qui — tant sur le plan économique (voir les réformes en Suède) que sociale (ici la remise à plat des tabous féministes) — n'est souvent qu'un pays engoncé dans un gauchisme étroit et dépassé. Gauchisme thérapeutique coûteux qui ne connaît pas de fin. C'est ainsi que, même quand les femmes sont majoritaires dans l'enseignement, il en manquerait encore des milliers, selon la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du Québec...



La vidéo norvégienne sous-titrée en français (par des tiers)

Rappelons qu'il y avait plus de femmes aux États-Unis dans les professions de haut niveau dans les années vingt et trente du siècle passé que dans les années cinquante et soixante. Avant les programmes gouvernementaux en faveur des féministes... Pour le professeur Thomas Sowell, cela s'explique non pas par l'action des gouvernements mais par l'âge du mariage (qui était relativement tardif dans les années 20 et 30) et la fécondité (qui était basse dans les années 20 et 30). Pour le professeur Sowell, les femmes choisissent des carrières qui permettent de concilier naturellement la maternité et l'emploi : celles qui sont les moins soumises à une rapide obsolescence comme les métiers de l'ingénieur et l'informatique.




Voir aussi









Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

1 commentaire:

Étienne a dit…

Très intéressant ce vidéo norvégien, on ne verra pas ça à Radio Canada !