Dans le controversé dossier des 28 000 nouvelles places en garderie dites à 7 $, Guy A. Lepage s’est fait embobiner comme un enfant par la première ministre Pauline Marois, qui participait dimanche dernier à Tout le monde en parle. De deux choses l’une avec cette promesse péquiste de 477 millions $ : ou Mme Marois a sciemment trompé le populaire animateur de la SRC ou elle a parlé carrément à travers son chapeau.
La question de Guy A. : « On a reçu beaucoup de courriels de la part de garderies privées non subventionnées qui dénoncent votre décision de créer 28 000 nouvelles places en garderie parce que, selon leur coalition, le gouvernement pourrait réaliser des économies substantielles en convertissant les places existantes de ces garderies-là, qui existent déjà et qui répondent aux mêmes normes que les CPE (centre de petite enfance). Est-ce que c’est une possibilité qui a été étudiée et pourquoi vous ne misez pas sur elles ? »
Réponse de Pauline Marois : « Elles (les garderies privées) répondent aux mêmes normes, je n’en disconviens pas. Et dans la majorité, elles offrent un très bon service.
Cependant, si je transforme ces places-là en des places à 7 $, je n’ajoute pas une place de plus, puisque toutes ces places-là sont occupées. Mon objectif, c’est d’augmenter le nombre de places. Une fois qu’on aura atteint les 250 000 places qui est notre objectif (parce qu’on croit, dit-elle, que c’est ce qui répond aux besoins), là, on pourra envisager de transformer progressivement ces places en places à 7 $ par jour. »
« Mais seulement à ce moment-là ? », a ajouté Guy A.
« Oui ! », a répondu Mme Marois.
Mensonges
La porte-parole de la Coalition des garderies privées non subventionnées, Prescillia B. Boily, tient à rectifier les « dires mensongers » de Mme Marois.
Contrairement à ce qu’affirme Pauline Marois, le réseau des garderies privées non subventionnées n’est pas complet. « Nous avons une moyenne de 30 % de nos places qui sont vacantes », précise Mme Boily. Sur les 35 000 places disponibles dans le réseau privé, il y a 11 000 places vacantes présentement.
Autre fausse information lancée à Guy A. par Mme Marois : « Les listes d’attente (des CPE) démontrent qu’ils manquent de places pour répondre à tous les enfants du Québec. »
Les enfants qui sont inscrits sur ces listes, rétorque Mme Boily, ce sont NOS enfants dans NOS installations, en attendant une place à 7 $.
Au lieu de devoir payer près d’un demi-milliard de dollars pour ouvrir les nouveaux CPE (en construisant de nouveaux locaux) devant accueillir 28 000 enfants, le gouvernement économiserait près de 200 millions en transférant ces nouvelles places aux 600 garderies privées non subventionnées existantes.
37 $ par jour
Dans le réseau public des CPE, il en coûte au contribuable de 48 $ à 52 $ par jour pour faire garder un enfant. Les parents utilisateurs doivent payer 7 $ par enfant. Dans le réseau privé, il en coûte aux parents environ 37 $ par jour pour garder un enfant.
Voir aussi
Des garderies poursuivent l'État pour concurrence déloyale
Des garderies juives s'arment pour une bataille juridique contre le gouvernement (liberté religieuse)
Québec — Natalité pour six premiers mois de 2012 en léger déclin
Taux de natalité du Québec à nouveau légèrement en baisse en 2011
Étude sur les garderies qui se paieraient d'elles-mêmes : la multiplication des pains (l'économiste Martin Coiteux)
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Réponse de Pauline Marois : « Elles (les garderies privées) répondent aux mêmes normes, je n’en disconviens pas. Et dans la majorité, elles offrent un très bon service.
Cependant, si je transforme ces places-là en des places à 7 $, je n’ajoute pas une place de plus, puisque toutes ces places-là sont occupées. Mon objectif, c’est d’augmenter le nombre de places. Une fois qu’on aura atteint les 250 000 places qui est notre objectif (parce qu’on croit, dit-elle, que c’est ce qui répond aux besoins), là, on pourra envisager de transformer progressivement ces places en places à 7 $ par jour. »
« Mais seulement à ce moment-là ? », a ajouté Guy A.
« Oui ! », a répondu Mme Marois.
Mensonges
La porte-parole de la Coalition des garderies privées non subventionnées, Prescillia B. Boily, tient à rectifier les « dires mensongers » de Mme Marois.
Contrairement à ce qu’affirme Pauline Marois, le réseau des garderies privées non subventionnées n’est pas complet. « Nous avons une moyenne de 30 % de nos places qui sont vacantes », précise Mme Boily. Sur les 35 000 places disponibles dans le réseau privé, il y a 11 000 places vacantes présentement.
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Les enfants qui sont inscrits sur ces listes, rétorque Mme Boily, ce sont NOS enfants dans NOS installations, en attendant une place à 7 $.
Au lieu de devoir payer près d’un demi-milliard de dollars pour ouvrir les nouveaux CPE (en construisant de nouveaux locaux) devant accueillir 28 000 enfants, le gouvernement économiserait près de 200 millions en transférant ces nouvelles places aux 600 garderies privées non subventionnées existantes.
37 $ par jour
Dans le réseau public des CPE, il en coûte au contribuable de 48 $ à 52 $ par jour pour faire garder un enfant. Les parents utilisateurs doivent payer 7 $ par enfant. Dans le réseau privé, il en coûte aux parents environ 37 $ par jour pour garder un enfant.
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