vendredi 2 décembre 2011

La non-mixité des classes en Grande-Bretagne et la remise en cause timide de la mixité en France

Reportage de France 2 en Grande Bretagne où la ministre de l'éducation s'est prononcée en faveur de la non mixité à l'école pour améliorer les résultats scolaires. Rencontre dans un collège privé de filles avec la directrice qui explique pourquoi cette séparation est profitable dans l'enseignement des mathématiques, interview d'un parent d'élève qui refuse de croire que la non- mixité prépare mal à la vie d'adulte, visite d'un collège public où une enseignante affirme que dans certains cours la non-mixité permet une meilleure liberté d'expression.



Le reportage de 2003 ci-dessous était consacré à la polémique autour de la mixité dans les établissement scolaires suite à la publication par le sociologue du CNRS Michel Fize d'un ouvrage intitulé Les Pièges de la mixité, dans lequel l'auteur plaide dans certains cas pour des classes séparées afin de ne pas défavoriser l'un ou l'autre sexe. Un microtrottoir de parents d'élèves et les interviews de Michel Fize et d'Isabelle Cabat, professeur des écoles association « Mix-cité » alternent avec un commentaire sur des images d'archives et d'illustration. On remarquera que les classes unisexes étaient acceptés en Allemagne et aux États-Unis pour que les filles rattrapent un retard perçu sur les garçons en sciences. Apparemment, pas de classes pour les garçons pour les aider.



Présentation de l'éditeur du livre

Dans Les Pièges de la mixité, Michel Fize dresse l'état des lieux de l’enseignement secondaire en France, sans idées préconçues ni esprit partisan. Ce livre, contribution importante à une interrogation actuelle, s’adresse aussi bien aux enseignants qu’aux parents. Cet ouvrage est la première tentative de cadrer le débat en prenant en compte tous les paramètres : réussite inégale des garçons et des filles, sexisme, violences sexuelles, incivilités, discipline, etc. La conclusion de ce travail n’est pas évidente. Loin du manichéisme facile qui consisterait à proposer des recettes, Michel Fize invite à une réflexion de fond qui ne manquera pas de provoquer un débat passionné à la rentrée scolaire.

L'auteur vu par l'éditeur

Sociologue, ancien conseiller auprès du ministère de la Jeunesse et des Sports, Michel Fize est chercheur au CNRS.

Les Pièges de la mixité
Paru aux Presses de la renaissance
Paris
Paru le 28 août 2003
274 pages
ISBN-10: 2856169309





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3 commentaires:

Patapon a dit…

J'ai enseigné la catéchèse en paroisse, d'abord à un groupe mixte; puis, à la demande du curé, à un groupe de filles seulement. Lorsque filles et garçons ont été séparés, je ne sais pas ce qu'ont dit les garçons, mais les filles ont dit que "sans les garçons, c'est ben platte".

Effectivement,en groupe mixte, les garçons aimaient bien faire rigoler les filles -donc, ils passaient leur temps à chercher et faire des blagues ou des pitreries, et n'écoutaient guère. Quant aux filles elles étaient en attente de rigolade, et écoutaient à peine plus.

Finalement, avec mon groupe de filles, j'ai pu enseigner, à mon grand étonnement, un catéchisme assez difficile (La Lumière du Monde).

Anonyme a dit…

À la fin d'un des reportages (celui sur la GB), la journaliste ne peux résister de faire bien apparaître son opinion : la mixité à la française c'est mieux que la non-mixité anglaise car on divorce moins si on a été dans une école mixte.

Pfff. Je parie que l'étude est truffée de trous : quelle est la génération de ceux qui ont été à l'école non mixte, quelle est leur milieu sociale ? Est-ce que le taux de divorce est le même à une classe d'âge et sociale donnée que l'on ait été à l'école privée ou non ?

De toute façon, j'avais lu une étude inverse : les jeunes qui vont à l'école non mixte sont plus respectueux envers le sexe opposé, ceux qui vont à l'école mixte «baisent» et s'en foutent de l'autre bien trop familier.

Durandal a dit…

La journaliste dit précisément que "les filles et garçons éduqués séparément divorcent deux fois plus que les autres". Je ne serais pas étonné qu'elle cite en fait une étude selon laquelle les jeunes élevés séparément (c-à-d enfants uniques) divorcent plus, ce qui ferait du sens car ceux-ci n'ont souvent aucune expérience de cohabitation avec des individus de leur âge et de leur statut avant de passer la bague au doigt.

Et depuis quand les progressistes sont contre le divorce de toutes façons ?!