samedi 3 décembre 2011

Climategate : prise 2 !

Chronique de Nathalie Elgrably-Lévy, économiste principale à l'Institut économique de Montréal.

Le contenu des courriels est également inquiétant, car s'il y a vraiment supercherie, cela signifie que les grands de ce monde qui sont actuellement à Durban, dans le cadre des négociations sur le climat, discutent de mesures à prendre pour contrer un réchauffement anthropique qui ne repose pas sur des bases scientifiques solides. Nombreux sont ceux qui minimisent l'importance de ces courriels et accusent les sceptiques de négationnisme.


Ces courriels révélaient que les données qui avaient servi à la rédaction de rapports alarmistes, lesquels continuent d'orienter les politiques publiques, avaient été délibérément manipulées afin d'occulter le fait qu'aucun réchauffement climatique n'avait été enregistré depuis presque 15 ans. Nous sommes le 1er décembre 2011 et l'histoire se répète. La même source anonyme vient de dévoiler plus de 5 000 nouveaux courriels incriminant encore et toujours les chercheurs dans le giron du GIEC, dont Michael E. Mann, de l'Université Penn State, et Phil Jones, de l'Université d'East Anglia



Vous souvenez-vous du Climategate ? En novembre 2009, il avait fallu patienter plusieurs semaines avant que nos médias locaux ne daignent rapporter le séisme qui secouait la science du climat et qui occupait sans relâche la presse internationale. On apprenait alors qu'une source anonyme avait rendu publics plus d'un millier de courriels échangés entre des chercheurs particulièrement influents auprès du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC)


Pachauri « glaciers de l'Himalaya ».
Or, encore une fois, nous avons droit à l'omertà médiatique. Alors qu'on nous rapporte des faits divers souvent sans intérêt, personne ne souffle mot de la nouvelle bombe qui ébranle la science climatique officielle. Il faut croire qu'un vol d'essence dans une station-service est plus important que les pratiques douteuses des scientifiques du GIEC ! Revenons aux courriels. Comme en 2009, ils jettent un éclairage peu flatteur sur les scientifiques qui les ont rédigés. On y apprend entre autres que ces chercheurs [réchauffistes]:


1.      doutent de la qualité de certaines de leurs propres études et admettent entre eux la pertinence des critiques des sceptiques [voir les doutes sur la crosse de hockey de Mann] ; 
2.     complotent pour entretenir la théorie du réchauffement anthropique, notamment en manipulant les données et les modèles ;

3.    
emploient des méthodes d'intimidation contre les scientifiques « dissidents » dont les travaux sont susceptibles de nuire à leur cause ; [y compris en essayant de dépouiller de son titre de docteur un sceptique !]

4.    
considèrent que la question climatique est avant tout une cause politique. La recherche de l'exactitude scientifique semble secondaire ;

5.    
redoublent d'efforts pour se soustraire à la loi sur l'accès à l'information en cachant leurs données.



Photos of Phil Jones and Michael Mann
Phil « Cacher le déclin » Jones (g.)
Michael « Crosse de hockey » Mann (d.)

Ces révélations sont graves, parce que de nombreux gouvernements se basent sur les études du GIEC pour élaborer de coûteuses politiques environnementales. L'Australie, par exemple, vient d'imposer une taxe sur le carbone qui fera augmenter les prix de tous les biens et qui nuira assurément à la création d'emplois.

Le contenu des courriels est également inquiétant, car s'il y a vraiment supercherie, cela signifie que les grands de ce monde qui sont actuellement à Durban, dans le cadre des négociations sur le climat, discutent de mesures à prendre pour contrer un réchauffement anthropique qui ne repose pas sur des bases scientifiques solides. Nombreux sont ceux qui minimisent l'importance de ces courriels et accusent les sceptiques de négationnisme.

C'est une erreur : d'abord, parce que le doute est à la base de la démarche scientifique ; ensuite, parce que fermer les yeux sur le contenu des courriels, c'est s'exposer au canular le plus coûteux de l'histoire de l'humanité.


Voir aussi

Le Canada renoncerait au protocole de Kyoto

CERN : des modèles climatiques à corriger ?

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6 commentaires:

Loulou a dit…

Dans la caricature on reconnaît quelques suspects habituels comme ce chef du GIEC indien qui racontait n'importe quoi sur les glaciers de l'Himalaya. Je ne suis pas sûr qu'il soit climatologue, c'est d'abord une scientifique devenu politicien et vivement grassement sur la bête.

Ah ouais ? a dit…

Ce que j'adore actuellement, c'est qu'on nous dit. C'est vrai qu'il n'y a plus de réchauffement depuis 10 ans, mais il faut regarder cela sur des périodes plus longues (entendu 30 ans...).

Ah, ouais ? Et moi qui croyait qu'en 30 ans tout serait catastrophique...

Leo a dit…

Du Daily Telegraph, très instructif sur la punition qui attend les croyant au réchauffement qui ne sont pas catastrophistes !

Exhibit B is coastal engineer Doug Lord, former coast manager of the NSW environment department.

Amid exaggerated predictions that sea levels would rise by 75m, Lord made the career-ending mistake of actually measuring the sea level and trying to publish the results.

This caused him to be "let go" from his government job and have peer-reviewed scientific papers pulled at the last minute from a conference in Shanghai last year, from a conference in Perth in September and from a journal where they were to be published this year.

Not only that, but he was banned by his bosses at the NSW environment department from representing Engineers Australia, whose national coastal committee he chaired, at a 2009 parliamentary inquiry into managing climate change. The irony is that he is not even a sceptic.

"I'm not a climate change sceptic. I believe in the climate change science but I see the need for the real data to be out there," he said.

Revolutionary concept.

With colleague Phil Watson, Lord examined 110-year tide gauge records from Fort Denison in Sydney Harbour, and other sites. They found the sea level was rising at less than 1mm a year, contrary to previous estimates of 6mm a year.

In 2009 Watson published the results, putting the lie to Penny Wong's claims sea level rises would wipe out beaches and hundreds of metres of coastline. "The analysis reveals a consistent trend of weak deceleration at each of these gauge sites throughout Australasia over the period from 1940 to 2000," he wrote in the Journal of Coastal Research.

The NSW environment department responded to media reports by claiming Watson had been "misrepresented".

But Lord and Watson weren't trying to make trouble. Quite the opposite. They kept looking at the data, "trying to see if there was acceleration", says Lord. "We looked at it over a range of time frames and the whole record. But we could find no discernible acceleration."

This was an inconvenient truth to governments who were busy beefing up climate risk assessments at the time. The federal government predicted a sea level rise of 1.1m by 2100. NSW came up with 0.9m.

But Lord's data showed they had exaggerated the rise by 1000 per cent. His measurement of 1mm a year gives you a sea level rise of no more than 90mm, (0.09m) by 2100.

"It was a competition [at the time] to come up with the higher predictions," he said. "A number of researchers have put these outlandishly high estimates - seven metres has been quoted. If you say it's less you are a climate change denier."

Last year, Lord and Watson were banned from presenting three papers they had prepared for the International Conference on Coastal Engineering in Shanghai.

"(At the time) the government was finalising its sea level rise policy," he said. "I was told [the department] wouldn't support the three papers because they weren't consistent with the policy that was being developed."

By this stage, Lord had lost his job, after a departmental "restructure".

Nevertheless, he and Watson wrote another paper, which was peer-reviewed and approved for publication in the journal of Australian Civil Engineering Transactions. In September, just before publication, the department refused Watson, still an employee, permission to publish.

Then a conference paper the two men were to present at a Coasts and Ports conference in Perth was pulled.

In a press release last week, the department claims it "withdrew" the papers because an internal review had identified "concerns" with the statistical analysis.

suite ici :

http://www.dailytelegraph.com.au/news/opinion/other-nations-including-big-greenhouse-gas-emitters-have-no-intention-of-following-our-kamikaze-carbon-tax-lead/story-e6frezz0-1226213060148

Loulou a dit…

Sur la fluctuation naturelle du niveau des océans :

http://www.spectator.co.uk/essays/7438683/rising-credulity.thtml

They rose in the order of 10 to 11cm between 1850 and 1940, stopped rising or maybe even fell a little until 1970, and have remained roughly flat ever since....

brouttle a dit…

Moi, je sais.

Ils ont tous la même cravate.

Marre des cuistres a dit…

http://www.thegwpf.org/opinion-pros-a-cons/4482-climategate-20-a-sequel-as-ugly-as-the-ooriginal.html

No amount of context can possibly exonerate the CRU gang from some of the damning expressions and contrivances that appear repeatedly in the new emails. More so than the 2009 batch, these emails make clear the close collaboration between the leading IPCC scientists and environmental advocacy groups, government agencies, and partisan journalists.