mardi 13 septembre 2011

Éthique — Peine avec sursis pour avoir étranglé son nouveau-né, parce que l'avortement n'est pas puni...

Katrina Effert
Un juge de la Cour du Banc de la Reine (Cour d'appel) à Edmonton a infligé une condamnation avec sursis à Katrina Effert (25 ans) pour avoir étranglé son nouveau-né et l’avoir jeté par-dessus la clôture quelque temps après sa naissance secrète dans le sous-sol de la maison de ses parents en 2005 à Wetaskiwin.

Le corps du nouveau-né avait atterri derrière un cabanon appartenant à un voisin. Quatre jours plus tard, le corps avait été découvert, l'infanticide avait alors accusé d'autres de la mort de son enfant, parmi lesquels son ancien petit ami, Dan. La gendarmerie royale canadienne avait par la suite réussi à faire avouer la jeune mère.

Mme Effert sera en probation pendant trois ans. 

En juin 2009, la cour d'Edmonton avait ordonné à la femme une peine d'emprisonnement à vie, sans libération conditionnelle avant 10 ans pour meurtre prémédité considérant le caractère délibéré de l’acte – elle s’était isolée pour accoucher et avait apporté des ciseaux pour couper le cordon ombilical – elle avait été dans un premier temps condamnée pour meurtre.

Cependant, la Cour d'appel albertaine a statué en février dernier que la condamnation pour meurtre au deuxième degré devrait plutôt en être une pour infanticide. La peine devait donc être revue, puisque la peine maximale pour un infanticide est de cinq ans de prison.

La condamnation de Katrina Effert a été ramenée à une simple peine de trois ans avec sursis au motif que l’absence de peine pour l’avortement indique que les Canadiens « sympathisent » avec la mère dans ce genre d’affaires.

La juge Joanne Veit, de la province d’Alberta, précise dans ses attendus :
« Bien qu’incontestablement de nombreux Canadiens considèrent l’avortement comme une solution qui est loin d’être idéale au problème du sexe non protégé et des grossesses non désirées, ils comprennent et acceptent en général et ont de la sympathie pour les femmes qui portent la lourde charge de la grossesse et de l’accouchement, spécialement les femmes que personne ne soutient. [...] Naturellement, les Canadiens sont attristés par la mort d’un nouveau-né, spécialement lorsqu’il meurt par l’acte de sa mère, mais les Canadiens pleurent aussi pour la mère. »

« Une femme que personne ne soutient » Nous pensions que l'État soutenait les filles-mères et les foyers monoparentaux.




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1 commentaire:

Yvon a dit…

Fourth-Trimester Abortion

By Mark Steyn
From the Court of Queen’s Bench (the appellate court) in Alberta:


Gotcha. So a superior court judge in a relatively civilized jurisdiction is happy to extend the principles underlying legalized abortion in order to mitigate the killing of a legal person — that’s to say, someone who has managed to make it to the post-fetus stage. How long do those mitigating factors apply? I mean, “onerous demands”-wise, the first month of a newborn’s life is no picnic for the mother. How about six months in? The terrible twos?

Speaking of “onerous demands,” suppose you’re a “mother without support” who’s also got an elderly relative around with an “onerous” chronic condition also making inroads into your time?

And in what sense was Miss Effert a “mother without support”? She lived at home with her parents, who provided her with food and shelter. How smoothly the slick euphemisms — “accept and sympathize . . . onerous demands” — lubricate the slippery slope.