lundi 29 août 2011

Qui doit enseigner la sexualité : l'État, l'école, les amis ou les parents ?

Abordé à 11 ans : « Est-ce mal de faire le sexe avant le mariage ? »
« C’est quoi faire une pipe ?  »
À 14 ans : «  La sodomie est-elle un acte d’amour ? »
Pas d'enseignement de la sexualité à l'école primaire, cette année scolaire d'après la ministre Line Beauchamp, ce sera probablement introduit en 2013. Il y a déjà des cours sur la puberté en cinquième et sixième du primaire.

Une discussion avec Marie-Paul Ross, sexologue, la mère de famille Brigitte Bédard en studio et d'autres auditeurs au téléphone globalement en faveur de la primauté des parents en la matière.

Écoutez :
Premier extrait (12 minutes)
Deuxième extrait (10 minutes)
Troisième extrait (11 minutes) 
Quatrième et dernier extrait (8 minutes)

Rappelons qu'en 1992 le Ministre Michel Pagé, du Ministère de l’Éducation, établissait la position officielle du MELS, sur le cours obligatoire d’Éducation sexuelle, à l’effet que bien qu’il s’agisse d’un cours obligatoire, article 15 § 4 de la Loi sur l'instruction publique pouvait toujours être appliqué et invoqué par la demanderesse pour donner un cours équivalent à la maison. Il est intéressant de noter que le Ministre Pagé, en 1992, indiquait que : « l’école devra prévoir un encadrement particulier pour l’élève ainsi dispensé. Par exemple, l’élève pourrait s’adonner à des travaux à la bibliothèque. ».

Voir aussi :


L'éducation sexuelle que peuvent les parents face à l'État ?



Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

9 commentaires:

Anonyme a dit…

Rép.: L'un et l'autre, dans le respect et la dignité pour cet élément essentiel de la vie humaine.

p.s. Les amis sont de tout temps des incontournables en la matière, mais les parents et l'école sont là pour donner l'heure juste.

Anonyme a dit…

"Abordé à 11 ans : « Est-ce mal de faire le sexe avant le mariage ? »

À 14 ans : « La sodomie est-elle un acte d’amour ? »"

J'aimerais bien savoir quelle réponse satisfaisante pour tout le monde le gouvernement préconise à ces questions.

Si les parents sont contre le sexe avant le mariage que vont dire les professeurs : un truc mièvre et sans effet du gener « Ça dépend de votre culture ? »

Anonyme a dit…

Si on se trouve à l'école publique, donc laïque, un professeur intelligent constatera que les éthiques en matière de sexualité sont diverses. Il en fera une critique intelligente et raisonnable, mais il renverra ultimement les jeunes à leur famille pour décider quelle éthique doit guider la conduite de chacun.

C'est ce que je ferais si j'étais enseignante.

Marre des anonymes a dit…

Un des anonymes disaient :

«Si on se trouve à l'école publique, donc laïque, un professeur intelligent constatera que les éthiques en matière de sexualité sont diverses.»

Ah, le relativisme donc comme réponse « officielle ».... C'est du joli.

J'la trouve pas drole! a dit…

C'est mieux qu'd'apprendre des 'Je vous salue Marie' ça, pas vrai?

http://lejournaldequebec.canoe.ca/journaldequebec/actualites/quebec/archives/2011/08/20110817-204152.html

Marre des anonymes a dit…

J'la trouve pas drole! a dit...

« C'est mieux qu'd'apprendre des 'Je vous salue Marie' ça, pas vrai?»

On n'apprend pas des «Je vous salue Marie ».

Il n'y qu'un Je vous salue Marie.

On récite des Ave Maria.

Sinon, oui, c'est un livre un peu idiot. je m'étonne qu'il ne soit pas déjà utilisé avec enthousiasme dans certaines écoles du Québec qui se sentent toujours obligées qu'elles ne sont pas rétrogrades et à la point edu progrès, etc.

Anonyme a dit…

"Ah, le relativisme donc comme réponse « officielle"

Confusion entre relativisme et pluralisme.

Marre des anonymes a dit…

Un des anonymes ressortait le très attendu :

« Confusion entre relativisme et pluralisme. »

C'est comique.

Il n'y a pas de pluralisme moral individuel, mais du relativisme.

L'institution peut être pluralisme en ayant des établissements, des cours différents adaptés aux différentes morales en concurrence qui diront chacune qu'il y a une réponse vraie.

Mais dire officiellement et avec l'autorité du pédagogue et de l'institution à un enfant qu'il y a une pluralité de réponses « vraies», c'est nier la vérité de ces réponses, c'est en définitive saper la morale des parents de l'enfant.

Oui, je sais ça met à mal l'idée si coutumière du Québec qu'il y a des programmes valables pour tous et qu'une seule-taille-pour-tous c'est respecter les gens.

Désolé, mais vous avez tort.

J'espère que vous n'êtes pas l'anonyme militant prof pro-ECR, car on devine tout le relativisme pervers qui doit suinter de vos cours.

L'ignare du faubourg à m'lasse a dit…

«On n'apprend pas des «Je vous salue Marie »»

... j’essaie de rendre la langue parlée de mon quartier dans les années 50 (Hochelaga... pas Outremont). A la confession (on disait la 'confesse') on nous disait exactement ça: «Vous 'direz' 5 'Je vous salue Marie' etc etc etc»

J’essayais de rendre cette impression que les gens ont, qu'à cette époque on parlait pas bien et qu'on était borné, quand, en fait on avait une éducation beaucoup plus saine que celle servie par les apprentis-sorciers du monopole du MELS aux pauvres hères qui fréquentent notre système d'éducation tellement plus avancé d'aujourd'hui (sans doute le meilleur de la planète et de toute l'histoire de l'humanité... ça se voit, pas vrai?).

C'est pas tout l'monde qui peut piger ça... surtout si on n'est pas 'du boutte'.

On savait pas comment enfiler 'une capote' mais on pouvait 'dire' des 'Je vous salue Marie' et bizarrement, on avait pas de 'maladies vénériennes'... vous pouvez m'expliquer ça vous?