jeudi 27 janvier 2011

Apprentissage de l'anglais en Europe commence à des âges bien différents

Et les meilleurs en anglais ne sont pas nécessairement ceux qui commencent obligatoirement le plus tôt (l'Espagne commence très tôt, mais la Hollande relativement tard). Notons que l'anglais n'est pas nécessairement la seconde langue (voir la Belgique) et qu'il est bon de ne pas connaître que l'anglais : il est aussi intéressant pour un Bruxellois d'apprendre le néerlandais que l'anglais, pour un Alsacien l'allemand. Il existe également d'autres langues montantes comme le chinois, l'espagnol et l'arabe et même le portugais.


À Paris, en grande section de maternelle, les enfants scolarisés à Saint-Jean-de-Passy bénéficient actuellement d'une heure d'anglais par semaine dispensée par un intervenant étranger, moyennant un financement supplémentaire des parents. Ces exemples amusent Michel Morel, membre du bureau de l'association des professeurs de langues vivantes. « Ces écoles mettent des moyens importants dans l'apprentissage des langues vivantes, mais les parents qui peuvent se permettre de les payer sont rares. Comment peut-on envisager d'apprendre l'anglais à des bambins de 3 ans qui ont déjà des carences énormes dans leur propre langue? À cet âge, les connaissances de vocabulaire en français varient déjà de un à six. Le risque, c'est de leur faire perdre pied », estime-t-il.




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