vendredi 26 novembre 2010

Malgré la récession, l'immigration à son plus haut au Québec depuis 1957

Le gouvernement du Québec prévoit que le nombre total des admissions d'immigrants variera entre 52 000 et 53 800 cette année. L'impact de ces nouveaux venus se fera sentir dès l'an prochain sur le marché du logement et dans les écoles.

« C'est le plus haut niveau depuis 1957 où on avait accueilli 55 000 immigrants » a déclaré Claude Fradette, porte-parole du ministère de l'Immigration.

En 2007, la province a fait le choix de hausser les niveaux d'immigration avec l'objectif officiel de compenser partiellement et temporairement le vieillissement de la population active.

L'afflux d'immigrants aura un coût sur la demande pour des services publics comme les services de garde et les écoles a fait remarquer Robert Fradette.

Si le chômage moyen au Québec se situe autour de 8,5 %, la situation est toute autre pour les Maghrébins où le chômage frôle les 28 % — pour les immigrants qui sont ici depuis moins de cinq ans. Seuls les immigrants provenant de l'Afrique noire — taux de chômage de 20 % — et les Haïtiens — à 17,8 % — s'approchent de ce triste score. Toutes des catégories francophones que le Québec privilégie.

L'incertitude économique et le très haut chômage parmi les immigrants au Québec n'a pas modéré la politique d'immigration du gouvernement. Québec devait fixer de nouveaux objectifs en 2011. Il préfère conserver les objectifs de 2010 et reporte le travail de consultation servant à fixer des cibles au printemps prochain.

Au sein des catégories relevant des pouvoirs de sélection du Québec, entre 58 800 et 62 900 certificats de sélection devraient être délivrés en 2011, selon le Plan d'immigration du Québec pour l'année 2011, déposée jeudi dernier par la ministre Kathleen Weil.

Il faut qu'un certificat de sélection soit délivré pour que l'immigrant soit admis. Un immigrant n'entre pas nécessairement au pays l'année où son certificat lui a été délivré.

Voir aussi :
  1. L'immigration paiera-t-elle les retraites, enrichit-elle les pays d'accueil ?
     
  2. Tant les politiques d'assimilation « républicaines» que celles multiculturelles ont échoué
     
  3. Un Québec de plus en plus divers, est-ce vraiment une bonne chose ?
     
  4. Québec ne connaît pas sa capacité d'accueil d'immigrants et évalue mal le dossier d'un immigrant sur deux




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