vendredi 26 novembre 2010

L'homme, vulgaire parasite dont l'existence menace l'environnement ?

Extrait d'un article de La vie Nathalie Elgrably-Lévy dans Le Journal de Montréal :

« [...] 
Toutefois, même si la thèse du réchauffement anthropogénique a perdu de son élan depuis le Climategate, elle a néanmoins jeté les bases d'une « logique » qui ouvre la porte à des dérives idéologiques aux conséquences potentiellement tragiques. Selon l'évangile écocatastrophiste, nos émissions de CO2 sont responsables du réchauffement climatique, d'où la nécessité de les réduire aussi rapidement que radicalement.

Or, toutes les activités humaines produisent du CO2, même le simple fait de respirer. Entre lutter contre les émissions de CO2, et s'attaquer à l'Homme, le glissement est donc facile. D'ailleurs, un nombre grandissant de voix s'élèvent à présent pour dénoncer la surpopulation terrestre et défendre la nécessité d'un contrôle démographique par de multiples moyens, allant de la limitation des naissances à l'avortement forcé, en passant par la stérilisation. Le plus inquiétant, c'est que le contrôle démographique n'est plus appuyé que par quelques marginaux fanatiques, mais bien par des personnes respectées et influentes, dont Bill Gates et David Rockefeller.

Jusqu'à tout récemment, rien n'était plus sacré que la vie humaine. Partout et par tous, elle était célébrée, défendue et protégée. Aujourd'hui, certains ont réduit l'être humain à un vulgaire parasite dont l'existence menace l'environnement, un cancer à combattre. On disait que la vie n'avait pas de prix. Maintenant, on la mesure à son empreinte carbone.

Assisterons-nous un jour à des génocides au nom de l'environnement ? Qui sait ! L'Histoire nous a montré que l'homme est capable du meilleur comme du pire. Voici néanmoins ce qu'on peut lire dans un rapport du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) : « L'effort à long terme nécessaire pour maintenir un bien-être collectif qui soit en équilibre avec l'atmosphère et le climat exigera en fin de compte des modes viables de consommation et de production, qui ne peuvent être atteints et maintenus que si la population mondiale ne dépasse pas un chiffre écologiquement viable ». Plutôt inquiétant, non ?
» 

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