mercredi 12 mai 2010

Violences scolaires au Québec, dès le préscolaire...

Un sondage Léger Marketing réalisé en mars 2010 et auquel plus de 2000 enseignantes et enseignants ont participé révèle que 85 % des enseignantes et enseignants affirment être victimes de violence psychologique ou verbale et la moitié d’entre eux a vécu une forme de violence physique.

En avril 2008, le Monopole de l'Éducation du Québec (MELS) lançait un plan d’action pour prévenir la violence à l’école. Pour la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), deux ans plus tard, force est de constater que le ministère n’a toujours pas produit l’état de situation promis et qu’il n’a surtout pas respecté ses engagements pour préserver et réduire la violence dans les écoles du Québec.

Formes de violence

Les formes de violence psychologique ou verbale les plus couramment rencontrées par le personnel enseignant sont :
  1. les propos méprisants (74 %) ;

  2. l’intimidation (46 %) ;

  3. les menaces d’agression physique (35 %) ;

  4. le harcèlement (25 %).
Fait non négligeable, le sondage démontre que cette violence psychologique ou verbale apparaît dès le préscolaire et demeure constante jusqu’à la fin du secondaire. Près du quart (23 %) des enseignantes et enseignants indique subir des actes de violence psychologique ou verbale sur une base régulière.

De plus, la moitié des enseignantes et enseignants sondés a été victime de violence physique.


Fin à l'intégration

Pour la FAE, il est temps que le gouvernement cesse de seulement parler de la prévention de la violence pour réellement agir dans les milieux. « Les professeurs ne peuvent plus enseigner en plus de contrôler la violence. Quand un enseignant doit faire sortir ses élèves de la classe pour pouvoir contrôler un seul élève en crise, c'est tous les autres qui en souffrent. Ça ne peut plus durer », commente M. St-Germain, président de la FAE.

La première solution réclamée par la FAE est la fin de l'intégration massive des élèves en difficulté dans les classes régulières.




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