jeudi 4 mars 2010

« Le délit de violence psychologique est liberticide et contre-productif »

Dans le fameux cahier d'éthique et de culture religieuse où apparaissait un entretien complaisant avec Mme Françoise David, seule politicienne bénéficiant de ce privilège, on revenait à plusieurs reprises sur la violence faite aux femmes.

On pouvait ainsi lire : « Des milliers de femmes sont victimes chaque année de violence physique, sexuelle ou psychologique de la part d'un conjoint ou ex-conjoint, d'un collègue de travail ou de toute autre personne. » (p. 197, Dialogue II, les éditions de la Pensée)

Au bas de la page 198 du même cahier, Mme David déclare que les élèves « auront besoin d'une analyse féministe dans leur vie. Pour comprendre pourquoi ce sont les femmes qui risquent le plus d'être violentées par un homme, pourquoi ce sont les femmes qui ont de moins bons salaires ». Nous avons déjà répondu aux idées parfois fausses ou simplistes colportées par les féministes sur l'écart salarial ici.

Pour ce qui est de la violence conjugale, le manuel présente à nouveau une vision tronquée de la réalité. Il ne dit rien des hommes qui pourraient être victimes de ces mêmes violences, pas plus qu'il ne parle de l'amplitude de ce phénomène. Ces omissions ne permettront pas aux élèves de bien appréhender les faits, le livre ne leur présente qu'une partie de la vérité, car il est vrai, bien sûr, que la violence contre les femmes existe bien.

Pour tous les étudiants en ECR (et nous savons qu'ils sont nombreux) qui nous lisent un petit extrait audio au sujet d'un projet de loi en France qui considère désormais que la violence psychologique faite aux femmes doit être combattue comme la violence physique.

Gageons que ce genre de discussions n'a pas souvent lieu dans les classes d'éthique et de culture religieuse quand on parle du féminisme ou de la violence faite aux seules femmes.



Plus de détails ici.







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4 commentaires:

Durandal a dit…

Il serait intéressant de savoir qu'est-ce-qu'englobe exactement cette notion de « violence psychologique ».

Dia a dit…

je pense qu'on doit considérer comme violence psychologique le simple fait d'être un homme avec une grosse voix non ?

plus sérieusement : par la suspicion généralisée faite au seul genre masculin, par la promotion de l'égalité-rivalité, par l'humiliation de la famille au profit du modèle individualiste-qui-performe-dans-son-travail, le matriarcat moderne fabrique une haine sourde mais compacte, durable entre les hommes et les femmes. ça c'est de la violence psychologique !

Romanus a dit…

Il n'y a qu'au Québec qu'un personnage aussi surréel (et loufoque) que Mme Françoise David puisse atteindre une telle notoriété et une telle crédibilité. J'ajouterai, principalement et peut-être même simplement parce que c'est une femme.

Dans un pays aussi émasculé que le Québec, le titre de 'femme' mène loin!

Romanus a dit…

Dans le domaine des relations homme-femme et de la prétendue 'libération' de la femme, les hommes sont gagnants par la 'masculinisation' du sexe.

Il est maintenant très facile d'avoir de nombreuses relations sexuelles avec plusieurs femmes, et de touts les ages. Les femmes 'Bic' sont maintenant rejetées après usage. Plusieurs femmes m'ont dit qu'il était presque impossible d'avoir une relation sérieuse avec un homme... ce qu'ils veulent, ce n'est que le sexe qu'elles me disent. Ben... la libération, ca se 'paye'.

Bien sur, pour qui comprend le grand plan divin, tous, hommes et femmes, sont perdants.