mercredi 6 janvier 2010

Une bien mauvaise solution

Lettre ouverte publiée dans Le Quotidien du Saguenay aujourd'hui :
Récemment, la chercheuse Joëlle Quérin rendait publiques les conclusions de son étude sur le cours d'éthique et culture religieuse (ECR). Elle disait que c'était un cours d'endoctrinement plutôt que de transmission de connaissances, que c'était pareil au multiculturalisme de Pierre Elliott Trudeau, mais que les concepteurs de ce cours utilisaient le mot « pluralisme » pour que ça passe mieux.

Elle croit que dans sa forme actuelle, le cours ECR devrait être aboli. Bien entendu, les concepteurs du cours ne l'ont pas trouvé drôle et quelques jours plus tard ils répliquaient. Voulant la discréditer, ils disaient qu'elle était une doctorante donc en voie d'obtenir un doctorat en sociologie.

Attaque

Au lieu de vérifier sa méthodologie, ils attaquent la personne. Ceux qui veulent former les jeunes du primaire et du secondaire au pluralisme (voire multiculturalisme) au dialogue et au mieux vivre ensemble traitent avec condescendance ceux qui ne pensent pas comme eux. J'aimerais leur rappeler qu'un sociologue nommé Gary Caldwell, avec tous ses diplômes et professeur émérite de l'Université Bishop's de Sherbrooke, en arrivait récemment à des conclusions similaires à celles de Mme Quérin.

Affirmation

Il a dit : « Je trouve le cours très mal avisé, c'est la création de l'imagination des gens qui veulent que l'amélioration de la société québécoise passe par l'État à l'école et c'est une erreur, et il va y avoir des effets pervers assez marqués. »

Il ajoute : « On considère aberrant que l'État se serve de l'école pour des fins qui sont propres à lui. »

Réformer la société en passant par l'école est une méthode employée par les régimes totalitaires, nous n'avons pas besoin de cela ici au Québec.

Il semble que les concepteurs du cours veulent nous faire croire que la société québécoise actuelle est hostile aux immigrants et qu'il faut la rééduquer en commençant au primaire.

Problème inexistant

Je crois que le cours ECR est une mauvaise solution à un problème qui n'existe pas, après tout, quand voyons-nous un article de journal parler d'immigrants qui auraient été maltraités ici au Québec. Les immigrants sont bienvenus et bien traités au Québec, nul besoin de réformer la société québécoise par ce cours insidieux appelé ECR.

Jacques-André Fortin
Dolbeau-Mistassini






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