lundi 28 décembre 2009

Instruire, pas modeler les valeurs

Petit billet intéressant de Brigitte Bédard sur la mission de l'école :
Aujourd'hui, à quelques jours de Noël, il était surprenant et réconfortant d'entendre sur les lignes ouvertes à la radio, les raisons pour lesquelles certaines personnes disent vouloir donner aux plus pauvres à Noël. La raison qui revenait le plus souvent était la suivante : « C'est important pour moi de transmettre les valeurs que mes parents m'ont données ». Pourquoi est-ce que je trouve ça réconfortant d'entendre des hommes et des femmes nous dire ça ? Eh bien, tout simplement parce que ça prouve que les valeurs sont des choses qui se transmettent dans la famille, de parents aux enfants et ainsi de suite.

Pas une fois je n'ai entendu dire « C'est important de transmettre les valeurs que j'ai reçues à l'école ». L'école, comme nous nous tuons à la dire depuis trois ans — depuis l'avènement du cours ECR — l'école, c'est le lieu de la transmission du savoir et de l'instruction. La maison, c'est le lieu de transmission des valeurs morales, de la foi et de tout le reste. Actuellement, c'est le contraire qui se passe... ou qu'on tente de nous faire passer. Quand je reçois des petits mots de l'école, c'est 9 fois sur 10 pour dire comment faire un lunch écolo, comment se laver les mains, comment se brosser les dents, comment s'habiller en hiver, comment « vivre ensemble »... J'aimerais qu'on nous laisse tranquilles et qu'on donne des devoirs d'anglais à mes enfants, des cours d'Histoire, de géographie et de musique. Le reste, je m'en charge.
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16 commentaires:

Anonyme a dit…

Penser l'école comme si elle n'était pas et ne devait pas être un lieu de transmission des valeurs est une grave erreur de perspective.

Du seul fait qu'on y fait des choix en ce qui concerne notamment les matières à enseigner et qu'on y établit une hiéarchie entre ces mêmes matières, montre bien qu'on y fait des choix entre ce qui est important d'apprendre et ce qui l'est moins.

Les projets éducatifs des écoles ont comme fondement les valeurs dans lesquelles parents, élèves, enseignants, directions et autres personnels veulent se retrouver.

Bref, même l'instruction est fondé sur des valeurs.

Romanus a dit…

ECR pas ECR la famille prendra toujours le dessus... l'un de mes fils avait pris le cours de morale car ses amis prenaient ce cours. Un jour il me dit: 'Ce que l'on enseigne en morale, c'est des niaiseries'

J'imagine ce que mon fils aurait pensé du cours d'ÉCR! Alors voila pour nos despotes gouvernementaux qui pensent qu'ils vont laisser leur marque sur cette génération. Ils ont de bonnes intentions... elles pourront toujours servir de pavés vous savez ou.

Loulouanthropo a dit…

Romanus a dit…

"ECR pas ECR la famille prendra toujours le dessus..."

Pas évident du tout avec une famille de plus en plus absente : eles CPE et la fiascalité sont là pour inciter à cette absence familiale d'ailleurs : rien pour les femmes qui éduquent leurs enfants à la maison, de grosses subventions pour celles qui les confient à des tiers.

Loulouanthropo a dit…

Anonyme (encore!) disait : "Penser l'école comme si elle n'était pas et ne devait pas être un lieu de transmission des valeurs est une grave erreur de perspective.

Du seul fait qu'on y fait des choix en ce qui concerne notamment les matières à enseigner et qu'on y établit une hiéarchie entre ces mêmes matières,"

C'est vrai, c'est pourquoi l'école publique unique, le monopole de l'éducation ne devrait pas exister. Il faut simplement que l'école soit gratuite pour tous, mais que le programme et la pédagogie soient au choix des parents.

Mais on connaît la parade : à cause de l'immigration, il faut "intégrer" les immigrants et c'est pourquoi vous francophones on vous enlève tout choix.

Anonyme a dit…

À Loulouantropho,

Si on laissait les seuls parents décider ce que l'on doit enseigner à l'école, il leur faudrait quand même faire des choix en commun et donc s'entendre entre eux.

Et comme tout le monde n'a pas le même point de vue sur ce qu'il convient de transmettre aux enfants, il faudrait finalement qu'ils décident ce qui convient au plus grand nombre. Il y aurait fatalement des dissidents.

L'histoire de l'éducation au Québec nous apprend ainsi qu'au XIXe siècle, les communautés locales formées avant tout des parents qui décidaient eux-mêmes ou laissaient aux maîtres le soin de décider ce que l'on enseignerait à l'école se sont vites rendus compte qu'il fallait un pouvoir ordonnateur pour mettre de l'ordre et assurer une certaine unité, pour tenir compte en outre du bien commun.

Voir à ce propos, le magnifique livre de Andrée Dufour: Tous à l'école. État,Communautés rurales et scolarisation au Québec de 1826 à 1859, HMH, 1996.

Ce fut finalement l'Église qui, à partir de 1875, prit le contrôle. C'était aussi un monopole!

Romanus a dit…

@ Loulouanthropo

'Il faut simplement que (...) le programme et la pédagogie soient au choix des parents.'

Les visées des apparatchiks de contrôler les esprits sont ouvertement déclarées! Ils lâcheront pas le morceau!

'Pas évident du tout avec une famille de plus en plus absente : eles CPE et la fiascalité sont là pour inciter à cette absence familiale d'ailleurs'

Mes enfants ont été en CPE et on était la quand-même... je passe sur les détails mais c'était intense. Pour ce qui est de la fiscalité, mes enfants travaillent aujourd'hui et ils savent ce qui en retourne de l'extorsion étatique québécoise.

Loulouanthropo a dit…

L'Anonyme répétitif écrivait :

"Si on laissait les seuls parents décider ce que l'on doit enseigner à l'école, il leur faudrait quand même faire des choix en commun et donc s'entendre entre eux."

Et alors ? On laisse les gens choisir leur nourriture (corporel) et ils s'entendent dans un sens : ils vont à certains restaurants et pas d'autres, à certaines épiceries et pas d'autres.


Anonyme poursuit : "Et comme tout le monde n'a pas le même point de vue sur ce qu'il convient de transmettre aux enfants, il faudrait finalement qu'ils décident ce qui convient au plus grand nombre. Il y aurait fatalement des dissidents."

Et alors ? Ils auraient le choix. Ne justifier pas le monopole par le fait que le choix ne peut pas être illimité (ce qui n'est même pas sûr : les parents peuvent enseigner leurs enfants à la maison). Toutes les dictatures commencent avec ce genre de sophismes du fait que l'État sait mieux, qu'on ne peut de toute façon pas contenter tout le monde, etc.

Vous devriez avoir honte.

Romanus a dit…

@ Loulouanthropo

'On laisse les gens choisir leur nourriture (corporel)'

Ah oui? De moins en moins:

http://www.cyberpresse.ca/vivre/sante/nutrition/200906/18/01-876883-une-reglementation-sur-les-gras-trans-reclamee.php

http://www.ledevoir.com/politique/quebec/199752/le-ministre-de-la-sante-veut-bannir-la-malbouffe-des-hopitaux.

Et laissez-moi vous l'assurer... après les gras trans, ca va être autre chose.

J'ai eu un ami, fanatique de la santé et du sport qui disait que les patates, le pain blanc et le lait non écrémé étaient du poison. Ça va venir...

Et on se payait la tête de l'Église qui interdisait la viande le vendredi et les friandises durant le carême. Mais l'Église ne pouvait pas vous forcer... l'état, oui, et il ne se gênera pas. Il y aura des idiots utiles pour applaudir. Je préfère être gros et libre qu'athlétique comme un Jeunesse Hitlérienne!

Anonyme a dit…

@ celui qui parle de bien commun et d'histoire:

"L'histoire de l'éducation au Québec nous apprend ainsi qu'au XIXe siècle, les communautés locales formées avant tout des parents qui décidaient eux-mêmes ou laissaient aux maîtres le soin de décider ce que l'on enseignerait à l'école se sont vites rendus compte qu'il fallait un pouvoir ordonnateur pour mettre de l'ordre et assurer une certaine unité, pour tenir compte en outre du bien commun."

***

Justement, toutes nos dérives actuelles partent de ce genre de folies collectivistes et c'est ce contre quoi LEON XIII (et plusieurs penseurs chrétiens des siècles passés), nous mettaient en garde.

Le bien commun n'existe PAS dans 99% des domaines de nos vies ! C'est un concept trop subjectif et très dangereux, s'il est manié par une petite élite mal avisée(à part en ce qui concerne le respect des droit individuels: respect de sa vie, de sa propriété, de sa liberté, etc)

Le bien individuel est réel, lui. Il n'est pas subjectif !

Tout doit repartir de nos droits individuels... et décidé localement. ("from the bottom up", comme disent les anglos). Des coops/mutuels en santé et en éducation serait l'idéal.

L'instruction/nos soins de santé, n'auraient jamais du être décidé à partir d'une entité... trop éloignée des gens.

Tout doit redevenir centré sur l'humain et la liberté de choisir.

Historiquement, l'état n'a jamais été, n'est pas, et ne sera jamais notre 'ami' et ne il ne pourra jamais établir -de façon respectueuse des droits de chacun- le 'bien commun' (sauf en matière de droits 'universels', justement)

etc.

***


Ces réalités s'appliquent à tous les domaines de nos vie: la santé, le mariage, famille, etc...

Je suis tellement content que notre alimentation (100X plus importante que notre santé ou notre éducation), ne soit pas infectée par les dogmes collectivistes/étatistes, car bonjour les famines!

Que ceux qui ont du coeur (oui, car tout ça va mal finir!), comprennent; que les autres continuent de croire que la santé et l'éducation doivent absolument être étatique/collectiviste...

Anonyme a dit…

Et si seule la protection de nos droits individuels « universels » était un concept objectif qui peut être qualifié de ‘bien commun à protéger’, alors ne sommes-nous pas dans un cul-de-sac ‘collectif’ ?

Geant Vert a dit…

Je suis incapable de trouver du lait sans additifs ou non homogénéisé (comme à la ferme)légalement vendu sur le commerce. Si vous en trouvez faites moi signe !

Loulouanthropo a dit…

Geant Vert a écrit :
>
> Je suis incapable de trouver du lait >sans additifs ou non homogénéisé >(comme à la ferme)légalement vendu >sur le commerce. Si vous en trouvez >faites moi signe !
>

Et vous vous en félicitez n'est-ce pas ?

Gilles Laplante a dit…

@ Géant Vert,
Il suffit de bien connaître un producteur laitier pour en obtenir. Le lait qu'on nous vend en épicerie est une fraude et c'est pire pour la crème.
Pour l'instruction, toutes les écoles devraient être privées. Ce serait aux parents à décider où ils veulent faire instruire leurs enfants. Si le programme n'est pas bon, l'école fera faillite.

Angelo a dit…

Tout ce qu'il ne faut pas lire !

Sylvain attaque Mme Quérin, raconte n'importe quoi sur son étude, attaque en tant que grand expert le manque d'expertise de Mme Quérin, calomnie autour de son étude et il se plaint d'être attaqué "personnellement" parce qu'on lui dit qu'il raconte n'importe quoi (au mieux) ou laisse parler ses sentiments missionnaires partiaux.

Et Sylvain serait un prof d'éthique !

Pauvres enfants...

Romanus a dit…

... follow the money...

Anonyme a dit…

(voir mon message plus haut)

'Et laissez-moi vous l'assurer... après les gras trans, ca va être autre chose.'

Et voila...

http://www.cyberpresse.ca/actualites/ailleurs-sur-le-web/201001/11/01-937980-apres-la-guerre-du-gras-celle-du-sel.php

... et ca va être comme ca jusqu'à ce qu'on soit au pain sec et a l'eau... pour notre bien...