mercredi 2 septembre 2009

Vénézuela — Chavez veut imposer une éducation « pluraliste  » et sortir la religion de l'école publique

Toute ressemblance avec un autre pays/province est purement fortuite.

ROME, Vendredi 31 juillet 2009 (ZENIT.org). - L’éducation religieuse « est un droit déjà acquis », et une éducation pluraliste et nationaliste ne peut aller « au détriment de ce droit ».

Cette prise de position de l’archevêque de Caracas, le cardinal Jorge Urosa Sabino, est une réponse aux déclarations du ministre de l’éducation vénézuélien, Hector Navarro, sur la Loi organique sur l’éducation, qui exclue l’enseignement de la religion dans les écoles publiques du pays.

Selon le ministre, l’enseignement d’une religion spécifique conduirait à « ne pas respecter le credo d’autres religions ».

La Loi organique sur l’éducation a été présentée mercredi au Théâtre municipal de Valence et stipule que l’éducation doit répondre à « une vision démocratique fondée sur les principes de liberté de conscience, de solidarité, de tolérance, de respect et de justice ».

La loi compte insister particulièrement sur l’éducation environnementale, linguistique, historique et géographique, dans la mesure où, selon ses partisans, ces éléments « sont liés à la souveraineté du pays ».

Le cardinal Urosa demande à ce que « l’éducation religieuse soit maintenue sur la base de l’orientation des parents et des élèves qui étudient dans certaines écoles particulières ».

« La loi actuelle ne doit pas abandonner ce qui a été acquis et qui n’est rien d’autre que la reconnaissance de la nécessité que le peuple vénézuélien ait une formation religieuse », estime l’archevêque de Caracas.

Dans la nouvelle loi sur l’éducation, relève-t-il, il est important que « l’on tienne compte non seulement du pluralisme politique, de l’ouverture de la loi à tous les courants de pensée, du droit et de la responsabilité de la famille », mais aussi d’un « État qui ne soit pas seul détenteur de l’éducation, qu’il n’ait pas, à lui tout seul, le monopole de l’instruction ».

Le cardinal Urosa appelle enfin l’Association vénézuélienne pour l’éducation catholique et toutes les institutions et les familles du Venezuela « à se mobiliser et à manifester leur désir que, dans la nouvelle loi, l’éducation religieuse soit maintenue dans les écoles et durant les horaires scolaires ».

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